Vendue alors qu’elle n’était qu’une enfant, Phèdre no Delaunay est devenue la propriété d’un noble qui a su reconnaître la marque rouge ornant son oeil – le signe de Kushiel qui lui vaut à jamais d’éprouver le plaisir dans la souffrance. Un don unique et cruel faisant d’elle la plus convoitée des courtisanes et une espionne exceptionnelle. Lorsqu’elle découvre le complot qui pèse sur sa patrie, Phèdre n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’épreuves, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.
Selon Storygraph, c’est une lecture faite en 2018 pour cette édition, mais il n’a pas l’air d’avoir enregistré ma première lecture avec le grand format. Pas beaucoup de souvenirs à voir la couverture et le titre, ni beaucoup de regrets de m’être arrêté là, a priori.
J’avais essayé de lire ce récit il y a quelques années, avec le grand format. Si l’écriture avait définitivement quelque chose d’intéressant, la première partie centrée sur la sexualité m’avait paru décidément lourde, quand bien même la seconde et son côté fantasy épique valait le détour.
Ce nouvel essai ne m’a pas plus convaincu. Certes, Jacqueline Carey a une écriture prenante. Certes, Phèdre est un personnage intéressant, voire passionnant.
Mais je me suis arrêté, je ne sais même pas si c’était à la moitié. Cette insistance sur la sexualité, le côté apologie de la prostitution, est franchement lourd. Alors okay, il y a une liberté plutôt rafraîchissante, pas de slut shaming (mais ça commence tout de même bien tôt) ni d’hétérocentrisme. Le fait de ne pas condamner les travailleurs·euses du sexe est une posture intéressante. Bon, il faut aussi dire le terme d' »adepte » pour les pratiquants du culte de Naamah a un côté très dérangeant, qui s’apparente plus à une secte qu’à une spiritualité.
J’ai arrêté les frais lorsqu’il a été question de « danse nuptiale » ou whatever, quand j’ai commencé à exploser de rire. Moins de 300 pages et j’ai refermé le livre pour de bon.
Je crois que cette histoire n’est tout simplement pas faite pour moi, même s’il y a très certainement du potentiel.
Souvent, quand je démarre de la fantasy ou fantasy urbaine sans continuer, j’en garde tout de même un certain souvenir et une vague envie de voir du côté de la VO si l’univers m’accroche toujours. Avec Kushiel … ben à part les couvertures, pas tant que ça ^^, Dommage, parce que je n’ai vu que des avis positifs. Mais encore une fois, je pense juste que ce n’est pas une histoire pour moi. Vous connaissez, vous appréciez ?
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Eclectically Leigh 
Oui j’en ai entendu parler, mais j’avais bien compris que la sexualité était l’un des thèmes principaux exploités dans le bouquin, donc si un jour je le lis je ne serais pas surprise. Ce qui est tout à fait possible, parce que même si je ne cours pas après le thème qui est souvent étalé pour la galerie de manière plus ou moins grossière (coucou GoT), j’apprécie quand c’est bien écrit, posé ou utilisé et les retours sont plutôt bons pour ces points-là (et rejoignent tout à fait ce que tu en dis d’ailleurs).
(Le résumé et la couverture comportent de gros indices, quand même !)
Je n’avais pas vu le Dieu dans l’ombre de Lindholm, aussi, dans ta pàl ? Si c’était pas celui-ci je suis à peu près sûre d’avoir vu un autre titre avec lequel tu auras peut-être du mal sur ce point. Ou alors je confonds avec le bouquin d’Ovidie, qui a énormément écrit sur la sexualité, mais pas que (comme le titre que tu avais trouvé récemment).
Pareil si c’est bien mis en place … ou ça finit par me faire mourir de rire, et c’est pas forcément une mauvaise chose non plus XD C’était le cas avec la série Merry Gentry de Laurell Hamilton, et les personnages étaient plutôt intéressants aussi.
Le dieu dans l’ombre de Lindholm ne me dit rien, je n’ai encore jamais lu l’autrice je crois. Pour Ovidie … à voir ^^,