Book Notes

« Je n’ai pas encore le titre », 50 ans d’édition

 » Est-ce bien raisonnable de croire qu’après avoir passé cinquante ans jour pour jour dans le monde de l’édition (je suis rentré chez Hachette le 1er février 1967), j’aurais des choses à raconter qui pourraient passionner ceux qui n’en faisaient pas partie ? Ce catalogue de souvenirs ne va-t-il pas être assimilé aux Mémoires d’un vieux con comme me l’a fait remarquer un aimable confrère que j’interrogeais sur l’opportunité de ce projet ? Si l’on en croit les dictionnaires, les  » Bonnes feuilles  » sont  » une sélection des meilleures feuilles d’un livre « . 

C’est ce que j’ai décidé de rassembler dans cet ouvrage avec les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles, les plus émouvants de mes cinquante ans d’édition… Je ne sais toujours pas si c’est bien raisonnable, mais j’ai vraiment envie de partager avec vous les meilleures feuilles de ma vie d’éditeur.  » 

Deux lectures pour ce livre d’un auteur que j’aime vraiment beaucoup, la première en 2018, la seconde en 2022. Il y a de fortes chances que cette opinion provienne de la première puisque peu de critiques écrites datent de post-2020s ^^, J’en garde, avant relecture, un souvenir très léger et qui me fait encore sourire.

J’adore ce titre. Il retranscrit bien le côté vivant de l’édition, sur lequel on travaille toujours jusqu’à la dernière minute, pendant cinquante ans ici.

Bon, honnêtement, je n’ai pas eu d’impression si longue ici. C’est bien trop court ! Mais je comprends bien que l’auteur n’a pas voulu ennuyer son lecteur en s’étendant trop sur le sujet. Jean-Loup Chiflet fait le choix de chapitres généralement très courts, sur un thème, un auteur, un éditeur, un phénomène d’édition. C’est passionnant, je ne me suis jamais ennuyé … mais j’aurais tellement aimé que ce soit plus long !

En ce qui concerne ma maniaquerie de classement XD les anecdotes ne sont pas chronologiques, les souvenirs pas linéaires, c’est classé au petit bonheur la chance mais ça donne un ouvrage très frais et plein de charme. J’ai tellement apprécié chacune de ces découvertes, notamment l’interview d’un mot à la fin du livre. Cet élément est d’ailleurs assez long, mais c’est adorable et tellement bien réfléchi.

Les anecdotes en elles-mêmes font rire ou réfléchir. Je n’ai eu que deux regrets sur le contenu : que le livre n’ait pas été écrit quand j’étudiais pour devenir bibliothécaire. Je trouve qu’il est très utile pour mieux comprendre les rouages du monde de l’édition. Et l’auteur n’aborde pas du tout le manga, ce qui est un peu dommage lorsqu’il évoque la taille des maisons d’édition (qui ont tendance à se manger entre elle) et leur composition (certaines comme Glénat, Pika, Tonkam, Delcourt fonctionnant quand même relativement bien, je trouve que l’élément manque pour appréhender la taille et le « succès » des groupes d’édition).

Les éléments sur Sky my husband, le livre de traduction de l’auteur, sont particulièrement ironiques puisque j’ai juste acheté l’adaptation en jeu pour le boulot 😛 (Il y a fort fort longtemps ^^, je devrais peut-être le racheter pour le nouveau ?) Et j’adore les puns en VO donc c’est parfait ❤ les puns de traduction, ça marche aussi XD

Et j’avoue que je ne m’attendais pas à découvrir une anecdote sur l’importation de la New Romance en France ! Cela me semblait bien loin de la sphère de l’auteur ^^,

L’un dans l’autre, une excellente lecture, dans dans le fond (souvenirs d’éditeurs) que la forme (toujours des piques d’humour perfectly on point ❤ ).

Alors ça tombe bien que je relise cet article, on a reparlé jeux au travail et du coup c’est vrai que j’aimais beaucoup Sky my husband sur la traduction ^^ Ca me donne aussi envie d’ajouter un Chiflet à ma TBR du mois prochain ! Si c’est un auteur dont vous appréciez l’humour, c’est définitivement un livre à découvrir.

*

Au défi de lire

Nonfiction November 2023 ~ Read and Done !

J’étais persuadé d’avoir déjà publié cet article ^^, Ce mois de novembre, donc, je l’ai consacré essentiellement à des lectures de documentaires, principalement dans les catégories suggérées ~ mais il y avait clairement moyen d’y mettre tout et plus encore.

J’avais choisi la définition suivante : un livre qui aborde une activité frauduleuse, une arnaque, qui est connu pour avoir une partie fictionnelle, ou alors un livre qui t’emmène hors de ta zone de confort. Je n’ai pas lu le troisième de la galerie, pas le temps, mais il est dans la TBR de décembre.

Si Fais-toi confiance m’a apporté plein de pistes intéressantes en théorie sur le thème de la confiance et des différents types de confiance, le livre sur Nellie m’a un peu déçu. Je n’ai pas aimé l’écriture journalistique ni le fait que les textes soient dans le désordre chronologiquement parlant ~ sachant que déjà j’attendais une autobiographie ou un témoignage travaillé, pas uniquement la chronique directement publiée dans le journal à l’époque de rédaction.

Un livre sur la science, la nature, la technologie, Internet en particulier ou dont tu as entendu parler / qui t’a été recommandé online ; avec un ensemble de personnages, une communauté, une situation en bordel.

Chacun à sa manière, ce sont d’excellents livres sur leur sujet, cherchés, bien présentés (graphiquement l’infographie et le livre sur la binarité sont juste top) et excellemment bien rédigés.

Un livre sur la finance, l’économie ; sur une ville, sur un sujet de politique internationale ; sur de la typographie, de la police d’écriture, de l’écriture manuscrite.

J’avoue, au final, j’ai été un peu feignasse sur ce prompt. Les trois étaient sortis (mais moi je sortais aussi d’une lecture au très long cours sur les médias qui abordait ce thème à la portée internationale, donc pas forcément envie de quelque chose de trop compliqué) et m’attendaient, ce qui ne m’a pas empêché de me focaliser uniquement sur le dernier, Je consomme donc je suis ?, un très bon documentaire en mode je te propose les bases et je t’apporte quand même de petits trucs en plus, sans oublier une esthétique impeccable en mode beau livre. Je suis séduit et mes collègues de commerce aussi, donc zoup, on en reparle pour le boulot d’ici quelques temps.

Un livre sur l’art, la mode, une performance artistique, de la nourriture ; un livre avec une belle couverture ; un livre vu en tête de gondole ; un livre qui dit quelque chose de toi et de tes goûts.

Clairement, la catégorie très fourre-tout cette année, où je me suis fais plaisir sachant que je ne m’étais pas posé depuis quelques temps avec des livres plus ésotériques comme en tarot ou astrologie.

Je suis toujours en train de prendre des notes sur Magical Fashionista et The Curated Closet m’attend encore dans la TBR de décembre pour le même exercice. L’art du tarot me paraissait redondant après les trois premiers, donc c’est pour une prochaine fois. Et j’ai ENCORE oublié The Art of Living Alone & Loving It parce qu’il dort sur mon iPad depuis plus d’un an XD Tout le reste est lu, ou au moins démarré et lâché assez rapidement.

Enfin, question de point de vue. Je crois que j’ai dépassé la moitié du très beau livre sur Ursula K. Le Guin, De l’autre côté des mots, tellement il m’ennuyait et m’a très peu donné envie de la (re)lire (c’est compliqué avec cette autrice ; mais j’ai été ravi de trouver quelques réponses à mes questions sur le sexisme ambiant de Terremer quand tout pour cette autrice crie féminisme dans les récits ultérieurs). Et pour Les baromètres de l’âme, je m’attendais vraiment plus à un documentaire sur le journalling ~ j’aurais dû me douter qu’au vu de la tête de la bête on serait plus sur de la littérature en mode gros sabots, mais qui aurait pu deviner que près de trente pages au début serait genre des dessins et autres sans aucun rapport avec le thème, hein ?

Question déception, Sommes-nous ce que nous lisons? n’est absolument pas un essai sur les liens entre lecture et identité mais un recueil de chroniques bien chiantes de la période de critique d’Orwell (ou libraire franchement j’ai zappé depuis et je m’en fiche). How to be legendary garde toute l’élégance et l’esthétisme d’Ann Shen, mais n’est pas contrairement à au guide du Tarot of the Divine juste à côté une étude plus poussée de chaque carte du deck, malheureusement.

Est resté Désherber en bibliothèque, que j’ai trouvé plutôt intéressant d’un point de vue pro (surtout avec la cargaison de désherbage que j’ai géré en arrivant dans mon nouveau lycée (c’est ma malédiction à moi ça XD d’arriver dans des établissements où les collègues sont pis que frileuses sur le sujet et donc je me retrouve avec des machins qui datent parfois des années 50 et tombent en ruines, mais à côté OSEF la collègue a trouvé normal de virer des mangas de moins de dix ans en bon état. Et on ne va pas en parler parce que je pourrais remplir des dizaines d’articles sur le sujet, j’en suis sûr et certain).

Et enfin The Magic of Tarot et The Tarot of the Divine Handbook qui sont bien chouettes. L’écriture de Sasha Graham, pour le premier, je ne la connaissais que de son livret pour le deck Dark Wood Tarot et je l’aimais déjà plutôt bien, mais elle m’a énormément plu dans un ouvrage plus long et je serais curieux de me pencher sur ses autres livres. J’ai déjà prévu de lire d’autres Yoshi Yoshitani ~ iel travaille sur un autre deck sur la mythologie … mais comme iel fait ses propres illus et a d’autres commandes à côté (notamment des couvertures de comics, Buffy ou Harley Quinn) … bah ça prend du temps ^^,

Un beau mois de lectures documentaires ! Et vous, de belles lectures dans ce genre récemment? Des livres qui vous inspirent de ma liste ?

Au défi de lire

Nonfiction November 2023

Retour du Nonfiction November !

Pour rappel, l’objectif de ce défi lecture (à retrouver sur Storygraph) est de lire un ou des documentaires en novembre. J’adore les documentaires, j’adore essayer de trouver ce qui peut correspondre à des prompts, donc je participe à nouveau cette année. J’ai aussi profité d’une sortie chez Emmaüs la semaine dernière pour faire le plein de livres dans les différentes catégories 2023.

Un livre qui aborde une activité frauduleuse, une arnaque, qui est connu pour avoir une partie fictionnelle, ou alors un livre qui t’emmène hors de ta zone de confort.

Un livre sur la science, la nature, la technologie, Internet en particulier ou dont tu as entendu parler / qui t’a été recommandé online ; avec un ensemble de personnages, une communauté, une situation en bordel.

Un livre sur la finance, l’économie ; sur une ville, sur un sujet de politique internationale ; sur de la typographie, de la police d’écriture, de l’écriture manuscrite.

Un livre sur l’art, la mode, une performance artistique, de la nourriture ; un livre avec une belle couverture ; un livre vu en tête de gondole ; un livre qui dit quelque chose de toi et de tes goûts.

Olive de la chaîne Youtube abookolive a réalisé le mois dernier une vidéo pour présenter les lectures qu’elle a choisies et suggérer d’autres orientations pour les prompts.

J’ai eu un peu de mal avec la troisième catégorie, je n’avais pas grand-chose qui m’inspirait à la base. Et c’était l’inverse pour la quatrième dans laquelle je peux faire rentrer à l’aise une bonne partie de ma TBR XD.

Au final, je suis partie sur ces livres-là. Alors, ils sont vraiment très nombreux comme vous pourrez vous en rendre compte dans quelque jours dans l’article de PAL pour novembre (qui aura en plus un peu de fiction), je verrai bien ce dont j’aurais envie au fil des jours !

Nellie n’est pas une fraude ou une arnaque. Elle s’est « juste » fait passer pour folle pour être admettre dans un asile et étudier les conditions de vie des patient·e·s, donc c’est une petite tromperie. Les deux autres sont en mode hors de la zone de confort.

Trumpf, c’est pour le côté tangled mess, le bazar 😀 J’aurais clairement pu le coller en arnaque dans la première catégorie aussi. Forcément, Internet est la première chose à laquelle j’ai pensé pour ce prompts, et le troisième concerne la partie communauté du réseau.

Je viens juste de finir Planète Médias qui aurait été parfait dans cette catégorie, et en vrai en géopo je n’ai pas grand-chose. Apparemment Zweig aborde l’histoire internationale (d’il y a longtemps mais ça marche aussi XD). Pour le côté économie, je suis partie sur une explication dans un documentaire jeunesse avec la société de consommation, et de l’économie alternative avec ces révolutions tranquilles.

Je l’avais bien dit que ce serait une énorme catégorie XD J’ai juste lu Magical Fashionista et The Curated Closet en septembre, et non seulement je les avais énormément aimés, mais je comptais prendre des notes, donc je vais déjà en faire une relecture ^^

Que pensez-vous de ce petit défi ? Est-ce que vous lisez du documentaire parfois ? Des titres qui vous tentent plus ou moins ?

Book Notes

2009-2019 : éventail de lectures

Après un petit retour sur les livres qui ont peuplé mes bibliothèques durant les années 2010s, je vous propose de revenir sur le contenu de mes lectures.

On démarre cette « rétrospective » avec 2009.

En 2009, je termine mon premier cycle universitaire (à ce jour, j’en totalise trois et ça me démange un chouia d’y retourner). En matière de lecture plaisir, il s’est distingué principalement par des relectures (comme le Panorama des ombres) et presque exclusivement des mangas. Peut-être pour combattre / alléger la « pression » – c’est aujourd’hui que je le suppose, je n’en avais pas vraiment conscience à l’époque.

Bon en revanche, les lectures de cours sont moins fun ^^, entre Women in Love de D.H. Lawrence (atroce), Roméo et Juliette (jamais plus) (pourquoi pourquoi il n’y avait pas de thématique féministe ?? mes profs auraient été géniaux/iales là-dedans !). Seuls, étrangement, sont ressortis du lot les documentaires : le Yule sur l’étude de la linguistique (The Study of Language, que j’ai encore conservé et pense relire) et un autre ouvrage sur la formation des mots (Précis de lexicologie anglaise).

Septembre 2009, le lendemain de mon anniversaire, je m’envole pour l’Irlande. C’est une année scolaire assez compliquée qui va suivre (avec notamment accident et rapatriement d’urgence vers la France le 12 novembre) et pas du tout propice à la lecture même si je découvre une librairie que j’adore et dans laquelle je suis retourné il y a quelques années avec Bestie Mely.

Sur mes photos d’appartement (parce que n’arrive pas à retrouver des listes de lecture) apparaissent des tomes en VO d’In Death, série découverte en VO à ce moment et beaucoup appréciée. Ce n’est qu’à ce moment que j’ai commencé à me tourner vers des ressources en ligne pour comptabiliser mes lectures et en parler, comme Livraddict (site que je n’utilise plus à présent).


2010 marque la fin de ma parenthèse irlandaise et le début de mon second cycle universitaire (celui qui m’a le moins plu). Si la charge de travail est plus soutenue et resserrée qu’à la fac (début des examens fin octobre et plus régulièrement), je continue à essayer de lire de la fiction, manga et quelques documentaires (selon de rares notes dans mon agenda, oui oui je l’ai encore c’est un Vampire Knight 😀 ) sur des genres littéraires (le roman historique, fantastique).

En revanche, comme je commence à utiliser le blog de manière plus régulière (diantre qu’il était moche à l’époque XD enfin j’adorais les couleurs mais mixez du violet sombre, noir et vert et heuu ce n’était juste absolument pas lisible), je peux tout de même vous présenter cinq livres qui m’ont durablement marqué.

Lili Terrier est un des premiers partenariats que j’ai eus via Livraddict. J’étais très loin d’apprécier la contemporaine à l’époque (ça n’a pas tellement changé) mais il y a eu cette touche de poésie, de douceur, qui m’a happée de suite. Avec des personnages plus vrais que nature. Un livre toujours sur mes étagères.

Après Personnages et points de vue, j’ai découvert une fiction d’Orson Scott Card : EnchantementJe me suis juste laissé emporter par cette belle histoire qui mêle avec brio La Belle au Bois dormant et les mythes slaves. La Baba Yaga passe par là avec pertes et fracas pour mon plus grand plaisir.

Le Comte de Monte-Cristo n’est pas exactement une découverte. L’adaptation en film avec les acteurs de couverture, j’en étais fan depuis mon enfance. Mais je n’avais encore jamais osé m’attaquer au roman, plutôt épais et exigeant. J’ai sûrement passé des passages politiques, but well, I don’t care. Un moment de lecture merveilleux.

Percy Jackson et V-Virus sont très proches. De l’imaginaire avec un humour décapant. Mythologie grecque et vampire. Des éclats de rire fournis.


2011 marque le début de mon utilisation de Goodreads. C’est aussi le moment de mon stage en Médiathèque à l’issue de mon DUT et le début de ma période de chômage (où j’ai essentiellement lu pour ne pas déprimer).

Je découvre aussi l’uchronie avec Pavane.

Je renoue (un peu) avec le policier que j’appréciais beaucoup ado (fan d’Agatha Christie, j’avais aimé l’énergie de Jana Matinova), découvre un auteur fascinant (Poppy Z. Brite, dans ses nouvelles imaginaires des Contes de la fée verte glauques à souhaits et sa série culinaire LGBTQIA+ à la Nouvelle-Orléans).

Il y a beaucoup d’Histoire, notamment avec ce qui n’est pas une découverte mais juste deux récits qui m’ont fait rêver ou brisé mon coeur de pierre, de la collection Mon Histoire. A l’aube du XXème siècle, période Belle Epoque, et Pendant la famine, en Irlande, récit très touchant sur la famine des pommes de terre qui a coûté la vie à tant de personnes dans ce pays.

Petites et grandes histoires des animaux disparus m’a aussi énormément marqué par son message sur les espèces animales en voie de disparition. Le graphisme est très plaisant et je regrette presque de l’avoir emprunté et non acquis.


2012, pour la plus grande partie, est mon année chômage. Enfin, en 2012, je découvre aussi mon boulot de rêve – qui n’est pas exactement celui de mes études mais juste mieux.

C’est aussi l’année où je me décide à tenter la fantasy urbaine avec le baby challenge Livraddict, ce qui deviendra un de mes genres de prédilections. Sans oublier des récits sur les fées avec Les Royaumes invisibles de Juliet Kagawa (still shame on you Mosaic pour n’avoir JAMAIS répondu à ma question pour la publication du dernier tome) et Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel.

En fantasy plus traditionnelle, Wildwood Dancing est juste un enchantement. Je découvre aussi deux genres croisés qui vont devenir une combinaison que j’adore : fantasy urbaine et steampunk avec Le protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.


2013 marque la fin de ma première année scolaire en tant que prof doc et le début de mon dernier (à ce jour !) cycle universitaire, pour pouvoir passer le concours et rester doc.

Je suis assez surprise de ma sélection pour vous. A part Rien n’est trop beau (vintage historique <3) il s’agit d’imaginaire (même si la relecture du Monde, tous droits réservés n’a pas du tout été heureuse). Enfin surprise parce qu’elle est toute petite.

Claques SF avec le voyage dans le temps pour Le grand livre et univers féministe avec Chroniques du pays des mères. Juste à lire.


2014 est le début de mon année de concours plus mémoire plus boulot.

Pas stressant du tout.

Et la liste retenue s’amenuise encore avec étonnamment une romance (Les dames à la licorne), du vintage (Miss Buncle’s Book), une relecture manga (Mars, pas du tout aimé lorsque Bestie Mely m’en avait parlé), de la jolie fantasy (Le secret du quai 13) et un documentaire historique (Femmes de dictateur).

Si le deuxième tome de cette « série » m’a déplu, c’est un genre que je vais ensuite prendre plaisir à savourer chaque année mais mon auteur préféré dans ledit genre est encore à venir.


En 2015, j’obtiens mon concours, finalise mon master puis à la rentrée déménage pour mon année de stage.

Spoilers : c’est stressant.

Alors, pour relaxer, je lis de la science-fiction et de l’Histoire. Je n’aurais jamais pensé que lire des documentaires historiques me parlerait tellement. Enfin c’est sûr que lorsqu’on mixe cet élément avec une touche de féminisme (200 femmes de l’Histoire), ça passe toujours crème.

Je ne sais pas si c’est à ce moment que je décide d’orienter un de mes projets d’écriture sur la Belle Epoque grâce à ce dictionnaire de curiosités mais c’est là que je « rencontre » Jean des Cars avec cette biographie de Sissi : c’est tellement réel que j’ai l’impression de voir l’Histoire se dérouler sous mes yeux. Et ça se reproduira à chaque lecture de l’auteur ❤

En matière de science-fiction, je plonge tête la première dans le steampunk, déjà découvert dans des séries (Sans âme) avec la merveilleuse Bible de Jeff Vandermeer. Mais il y a aussi du documentaire (Science-fiction : A la frontière de la modernité, j’aime toujours autant les docus littéraires), un peu de jeunesse (Virus LIV3 ❤ Christian Grenier, mon amour d’adolescence explose à nouveau), du complètement déjanté (Jasper Fforde, what else) et d’autres textes un peu plus sérieux (L’unité, Des milliards de tapis de cheveux, une de mes premières lectures en numérique et La fille automate.

Mon précieux, c’est comme ça que je l’ai baptisé aux Imaginales : Hercule Poirot, une vie. Juste magnifique. Bizarrement, je garde aussi un excellent souvenir d’un roman de contemporaine, Les filles d’Estoril, sur le Portugal.

Je découvre aussi une série de fantasy urbaine que j’ai fini par adorer : Psi-Changeling.


2016, enfin : je termine mon année de stage et découvre à la rentrée ce qui est mon établissement principal actuel. Il y a plein de choses que je ne connais pas sur les étagères, notamment des séries manga qui donneront lieux à de très belles découvertes.

Il y a aussi beaucoup de science-fiction, de la fantasy urbaine, des récits à forte tendance féministe.

Fille de l’eau a une douceur, une nostalgie très frappante (futur où l’eau manque mais l’héroïne est fille de maître de l’eau, une sérénité toute asiatique qui se dévoile avec beaucoup de douceur).

Toujours en SF, une claque sur un autre futur où le clonage a pris ses quartiers dans le pays (Reproduction interdite). Le traitement de ces humains, pas vraiment considérés comme tels, est saisissant d’autant que l’histoire a un côté local qui m’a bien fichu la frousse XD

(C’est quand même marrant que les livres qui me marquent le plus soient en SF).


J’ai pris mes marques au travail et poursuivi sur ma lancée de lecture avec un peu de bande dessinée, des mangas, une touche d’imaginaire.

Les documentaires font (refont ?) leur apparition dans le domaine de la littérature et de la linguistique (avec le si drôle Jean-Loup Chiflet), proposant une pointe de féminisme en prime.

Et une très belle découverte qui m’a orientée vers des envies plus simples : la méthode Marie Kondo pour s’interroger sur les choses qui vous apportent de la joie dans votre vie.


En 2018, la fantasy urbaine est encore une fois très forte avec le milieu du livre comme décor (Le bibliomancien) et le steampunk (The Custard Protocol, la dernière série de Gail Carriger).

Il y a quelques retrouvailles avec des lectures d’enfance et d’adolescence pour les partager avec mes élèves et d’autres chocs dans cette tranche d’âge (Le mot d’Abel et Ne vous disputez jamais avec un spectre).

La contemporaine / romance fait une entrée fracassante avec L’amour est à la lettre A. Une fois la dernière page tournée, j’avais juste envie de recommencer et en VO italienne, j’étais tellement mordu.

L’Histoire m’a à nouveau fait voyager avec les familles royales (Le Siècle des Sacres, un de mes plus beaux cadeaux d’anniversaire de moi à moi XD) et les châteaux du monde (Milan, rééditez-le !) et étrangement, l’histoire de la mode. J’ai découvert que j’adorais ça avec Très tendance qui m’a fait rêver devant l’évolution des tenues.


Dernière année de cette rétrospective, 2019 vous est déjà un peu familière avec mon bilan annuel.

Je suis en plein dans Dix histoires de futur dans le cycle de lecture à voix haute de l’internat en ce moment, ces nouvelles font un carton 😉


N’hésitez pas à me dire si vous voulez plus de précision, je ne voulais pas faire un article trop long / trop catalogue.

J’espère que ce petit bilan vous a plu ! Et vos lectures de la décennie présente, ont-elles représenté de belles découvertes ou des genres / auteurs déjà connus ?

Book Notes

Atlas des brumes et des ombres

Guy de Maupassant, Clive Barker, Stephen King, Jean Ray, Jorge Luis Borges, Edgar Poe, Peter Straub, Bram Stoker et son Dracula … Autant de signatures majeures d’un genre littéraire, le fantastique, marqué par l’exploration du surnaturel, de l’horreur et de l’irrationnel. Reflet des peurs les plus intimes, le fantastique accueille depuis l’aube de la littérature des figures imaginaires immortelles : vampires sanguinaires ou romantiques, loups-garous pathétiques, démons impitoyables, maisons hantées ou momies vengeresses.

Il y a quelques années, lorsque j’étais à la fac, je découvrais ce petit guide sur la littérature fantastique. Je me souviens que j’adorais le lire avant de dormir tant l’historique du genre que les propositions de lecture pour être baignée dans une atmosphère surnaturelle.

J’ai retrouvé celle-ci avec beaucoup de plaisir comme livre accompagnant mes déjeuners de boulot. Peu de surprises mais un retour agréable à une ambiance déjà très appréciée et à laquelle je n’était plus revenue depuis une bonne dizaine d’années.

L’historique démarre d’une définition (attention, lecteurs pointilleux, je crois avoir vu sur Noosfere qu’elle pouvait faire l’objet d’un débat. J’étais en mode relecture plaisante donc ne m’en suis pas formalisée), une comparaison avec la fantasy notamment dans le vocabulaire anglo-saxon, ce qui est toujours plaisant (et je n’ai pas eu envie d’envoyer le livre voler par la fenêtre).

Suit l’historique du genre à proprement parler avec quelques titres évoqués qui seront repris plus loin dans les pistes de lecture. J’ai trouvé intéressant le lien entre le succès d’un auteur (King) et le changement dans la distribution des livres (l’arrivée des gondoles dans les supermarchés).

La petite mention à Poppy Z. Brite fait bien plaisir.

Pour le guide de lecture, le classement se fait par ordre alphabétique, ce qui occasionne un mélange d’époques et de sous-genre, une impression hétéroclite agréable. Il n’y a pas seulement un résumé mais parfois un commentaire de l’auteur sur ses raisons d’inclusion de l’oeuvre, ses thèmes, ses particularités.

Parmi les titres qui m’ont tentée : Le Retour de Marion Marsh de Jack Finney (possession par une actrice de l’époque du muet dans les 70s) ; Fata Morgana de William Kotzwinckle (à l’aube de la Belle Epoque en 1861, une enquête policière apparemment haute en couleurs) ; Ballet de sorcières de Fritz Leiber (où les hommes doivent leur ascension sociale à leurs femmes sorcières) ; Jean-Marc Ligny avec La mort peut danser (je suis faible, ça se passe en Irlande) ; Notre vénérée chérie de Robert Marasco (une famille s’installe pour l’été dans une superbe demeure qu’on leur prête, à charge pour eux de nourrir trois fois par jour la vieille mère des propriétaires) ; Topper de Thorne Smith (un homme peu remarquable achète la voiture de ses voisins décédés et se retrouve avec leurs fantômes, ce qui me fait un peu penser à Beetlejuice pour l’aspect décalé et humoristique promis).

Si vous vous intéressez au fantastique, ce guide peut être un point de départ intéressant. Sachant qu’on n’y fait pas mention de la littérature jeunesse et qu’en tant que lectrice fan de vampires je suis toujours restée sur ma faim mais le fantastique est un genre tellement vaste que ce type de guide ne satisfera certainement pas tout le monde.

Pour ma part, j’en ai apprécié la relecture et m’y replongerai peut-être dans une dizaine d’années.

Book Notes

Anthologie 2nde/1ère : Textes et parcours en France et en Europe

L’été dernier, j’ai eu envie de découvrir des textes plus classiques et j’ai pensé que cette anthologie serait une bonne occasion.

En matière de découverte, on n’y est pas vraiment. Il faut dire que j’ai fait un bac littéraire, une année de fac en Lettres (où je me suis ennuyée comme un rat mort) puis des études d’anglais spécialisées en littérature et civilisation pour travailler au final dans le monde du livre. Donc … ouais, y a quelques bases par-ci par-là qui se baladent.

Je connaissais la plupart des noms évoqués même si je n’ai pas lu forcément les textes mentionnés. Et la manière dont les auteurs sont abordés (un petit paragraphe au-dessus du texte en question) ne donne pas spécialement envie de s’y intéresser. C’est un peu dommage, surtout que je pense que ce livre a été utilisé comme manuel scolaire. Il faut étudier la littérature et les textes pour le principe de les étudier, de dire qu’on fait de la Littérature, pas pour donner envie aux lecteur.rice.s de lire ? Ça me déprime.

Bon, tout n’est pas mauvais non plus. Esthétiquement, malgré mes récriminations sur les informations, c’est plutôt joli et aéré, des couleurs et des polices présentant bien. J’ai le petit format, ce qui est plus pratique que les grands manuels auxquels on est habitués. Le haut des pages est d’une couleur différente selon les siècles.

En matière d’information, il y a quelques encarts plutôt intéressants sur des genres littéraires. Celui sur la tragédie propose des photos d’interprétations de différentes pièces, ce que j’ai trouvé génial. Celui sur le feuilleton dans les journaux du 19ème siècle m’a plu aussi. Le décadentisme, j’avoue, je ne connaissais pas. Celui sur la littérature populaire n’est pas méprisant et j’ai plutôt apprécié la remarque sur le roman « à l’eau de rose » (dieux que j’exècre ce terme) : « à destination des jeunes filles et des dames (et des messieurs même s’ils sont plus discrets dans leurs achats ». C’est pas mal. C’est un début.

Bon par contre celui sur la BD : « dans les grandes librairies spécialisées on ne rencontre plus qu’exceptionnellement de jeunes enfants. » J’en ris ou j’en pleure ? Pas de mention du manga. C’est pour ça que j’exècre le terme Littérature et ceux qui s’en réclament à corps et à cri.

Et quelques remarques sur le sexisme dans la littérature valent le coup d’oeil. Pour un texte de Poullain de la Barre, De l’Egalité des deux sexes, la phrase de présentation pour ce texte n’est pas mal : « On remarquera que c’est un homme qui parle, comme s’il était encore impossible aux femmes de défendre elles-mêmes leur point de vue ».

J’ai apprécié que l’extrait des Lettres persanes de Montesquieu (que j’ai toujours apprécié mais jamais lu en entier) qui s’intéresse aux femmes et à leur liberté et propose dans les questions d’activité un sujet de débat : « Pensez-vous que l’égalité d’éducation assure l’égalité des sexes ? »On a ensuite un discours inachevé de Laclos sur le sujet des femmes et de leur éducation qui m’a étonnée parce que plutôt virulent (« il n’est aucun moyen de perfectionner l’éducation des femmes » « tant que les hommes règleront votre sort »).

Même si je trouve qu’on se tire parfois une balle dans le pied : Marguerite de Navarre (wouhou, une autrice) a le mérite d’être présente pour un texte sur une veuve qui couche avec son fils. Heum, okay.

Bon, en mode négatif, il y a aussi ce poème de Baudelaire que je déteste pour l’avoir eu au bac de français. L’invitation au voyage. Je hais ce poème. (Pourquoi le garçon juste après moi a-t-il eu droit à 1984, hein ? T_T).

Quelques découvertes d’autrices mais c’est vraiment léger : Marina Tsvétaïéva, une poétesse (je pense, on n’a qu’un poème et pas d’évocation d’autres récits) Russe. J’ai retrouvé avec plaisir Louise Labé d’autant que je ne connaissais pas les sonnets choisis. Sinon, Marie de France, Mme de la Fayette, Mme de Villedieu, Mme de Sévigné, Françoise de Graffigny, Mme du Deffand, Sand, Mme de Staël, Anna de Noailles, Colette, Marguerite Duras, Françoise Sagan, Marguerite Yourcenar, Danièle Sallenave, Simone de Beauvoir, Nathalie Sarraute.

On est sur des siècles de littérature et plus de 600 pages donc j’appelle ça léger.

Et des auteurs francophones comme Senghor sont aussi présents, ce n’est pas uniquement la France métropolitaine et l’Europe, une diversité (légère mais) bienvenue.

En bref, pas mal d’ennui dans cette lecture mais aussi de l’agacement.

Book Notes

Au bonheur des titres

On choisit souvent un livre à cause de son titre. Qu’il intrigue, attire, séduise ou irrite, l’essentiel est qu’il déclenche la curiosité. Les éditeurs le savent, ils s’évertuent à trouver le «bon» titre, celui dont on se souvient, qui crée la surprise, provoque une réaction.

Comment les titres prennent-ils forme, vivent-ils, vieillissent-ils? Comment un romancier ou un poète trouve-t-il le juste titre? Y a-t-il un style de titre pour le polar, le récit érotique, le roman? Comment le titre subit-il l’assaut de la critique?

Je suis tombée sur ce petit livre lors de mon premier Festival International de Géographie, lorsque je découvrais les lieux. La perspective de se pencher sur l’origine de titre, pour quelle raison celui-ci et pas un autre est choisi, est intéressante en soi.

L’exécution m’a totalement déplu. Si on démarre effectivement par une théorie des titres, un peu ennuyeuse d’ailleurs, qu’on suit par des histoires de titres d’autres auteurs comme Azouz Begag, on en arrive à des réflexions de l’auteur sur des titres choisis par d’autres et c’est là que les choses se gâtent.

Pour lui, j’imagine, vu que c’est tout ce qu’il propose dans ce livre, n’existent que le classique, le contemporain, le policier, la romance et une touche d’érotique. Ah, et bien sûr ses propres ouvrages. Ça m’a paru tellement vide et méprisant. Pas la moindre trace d’imaginaire, de bande dessinée alors qu’il y aurait tant de choses à en dire également.

Pour être honnête, je ne sais pas à quoi je m’attendais mais certainement pas à ça, qui m’a bien énervée. C’est un livre qui s’est transformé en punition. Moi qui adore lire, au moment de m’y mettre, avant de dormir, je traînais la patte parce que ce livre, c’est tout ce que je déteste. C’est le jugement perpétuel des lectures. Si tu lis, il faut lire de « bons » livres et si tes lectures ne correspondent pas à ces critères vides et vains, tu ne lis pas vraiment et tu manques de sérieux. Je vomis ce type de remarque.

Des réflexions sur l’origine de titres qui auraient pu se révéler intéressantes si elles n’avaient pas montré une belle étroitesse d’esprit dans leur choix.

Book Notes

Feuilles de juillet

Juillet est un tout petit mois de lecture.

Lire un Jean-Loup Chiflet est toujours un plaisir. Trop court, une fois encore, des bribes d’éditions, des longueurs frustrantes mais savamment menées. Et des jeux de mots, tellement ❤

Je suis plutôt déçue par Le Palais des Mirages que je me suis forcée à ne pas terminer. Les premières pages m’ont ennuyée, les personnages n’ont pas attiré mon attention et l’écriture ne m’a pas paru naturelle. Dommage, parce que le contexte m’avait séduite.

Je suis un peu en manque de SF. J’espérais beaucoup de La Machine à différences, surtout qu’elle démarre par une documentation sur l’uchronie avec plusieurs points qui m’ont plu (ouais en fait je devrais lire un documentaire sur la SF plutôt que la fiction vu que rien ne fonctionne en ce moment). Et le roman a démarré et j’ai été larguée et dépitée. J’envisage d’arrêter aussi avant la fin. J’en suis presque à la moitié et c’est vraiment le contexte qui sauve mon intérêt puisque les auteurs me perdent dans des verbiages qui donnent une impression de remplissage. Et une fois encore, une écriture qui me dérange (trop familière au début, et après tellement soutenue que je tique sur certains termes).

J’avoue, quand je m’ennuie et qu’il fait chaud, c’est fantasy urbaine. J’ai repris la lecture de ces quatre volumes déjà lus (et dûment râlé sur la traduction avec la pauvre Zatoun XD pour le côté vulgaire et mal relu). L’univers me plaît beaucoup, dans ses personnages une fois encore très bien construits avec Nalini Singh et un bon équilibre entre mystères personnels, enquêtes et univers. J’hésite à acquérir la série en VO hardback dans l’avenir.

Vous avez lu, vous comptez lire certains de ces livres ? De belles lectures pour vous en juillet ?

Book Notes

365 personnages littéraires expliqués

La littérature mondiale, qu’il s’agisse de théâtre ou de romans, est marquée par la création de personnages forts qui frappent l’imagination et accompagnent encore longtemps le lecteur, même une fois le livre refermé. Certains sont même restés des types humains comme Don Juan, ou Harpagon, d’autres sont passés dans les noms communs comme Dulcinée. Tous ces personnages constituent des clés pour entrer dans les chefs-d’oeuvre du patrimoine littéraire mondial.

Après ma dernière lecture Littérature (Au bonheur des titres, une catastrophe), j’étais à la fois mitigée de replonger dans ce thème et j’avais envie de m’en changer les idées très rapidement. Ce petit livre a été parfait.

Il est déjà très joli, dans son petit format relié, avec une couverture un peu style mousse comme pour la BD Trash Cancan. L’intérieur est adorable aussi, plein de couleur, de fond, de police, des petites illustrations. Tout ça rend la lecture très agréable.

Le titre parle de personnages « expliqués ». On n’est pas dans une analyse au sens strict du terme. Les auteurs abordent un personnage, racontent un peu son histoire (parfois un peu trop), ce qu’il symbolise, si on le retrouve ailleurs. Et ils m’ont donné envie de me replonger dans des récits classiques ou découvrir des contemporains. Reprendre ce côté éclectique que j’ai toujours apprécié avant de trop entendre qu’il y avait les « bonnes » et les « mauvaises lectures ».

Le choix de personnages est varié et c’est aussi un élément que j’adore. Classique et contemp’ comme je l’ai dit, mais aussi fantasy (Frodon voisine avec la petite Fadette), l’érotique (bon j’avoue que ne pas voir Christian Grey ici ne m’aurait pas dérangée), du théâtre, de l’historique), de la SF (Big Brother), des contes, du policier (Poirot ❤ ). J’adore ce mélange.

Très légers bémols. Pas de BD ou mangas et un focus sur la littérature française, européenne ou nord-américaine donc au final peu de vraies découvertes.

Mais ça n’empêche pas ce livre d’être un petit bijou, écrit clairement et qui me donne envie de m’intéresser non seulement à cette collection mais aux éditions Chêne en général même pour le boulot. Avec cette lecture, on peut découvrir avec simplicité un grand nombre de personnages-clés, un plaisir à lire et à manipuler.

Book Notes

Inconnus célèbres

En partant de la découverte de seize inconnus devenus célèbres grâce au génie d’un romancier, Patrick Pesnot, journaliste et romancier lui-même, nous raconte des destins dramatiques ou étonnants qui sont plus incroyables encore que la fiction qu’ils ont inspirée.

Ce mélange de littérature et d’Histoire me paraissait plutôt sympathique puisque ce sont deux domaines que j’apprécie beaucoup. Sans aucun doute, il se lit plutôt vite, entre le résumé assez détaillé de l’œuvre en question puis de la vie de l’auteur ou de la personne en question.

J’ai retrouvé avec plaisirs des récits que j’adore comme Le comte de Monte-Cristo même si la plupart des autres sont des bêtes noires, tant Mme Bovary que Le Rouge et le Noir. Il vaut définitivement mieux les connaître avant de se pencher sur ce livre puisque l’auteur les raconte quand même intégralement ou presque.

Quelques parallèles intéressants sont faits entre les vies réelles et fictives mais il y a quand même pas mal de longueurs et je me suis ennuyée.