Going on an Adventure

Imaginales 2024, en (plus que) demi-teinte

Affiche des Imaginales 2024

Les titres d’articles sur les Imaginales se suivent et se ressemblent, tout comme la déception avec laquelle j’en reviens, chaque fois un peu plus grande.

Cette année, j’ai restreint les Imaginales au samedi, parce que je n’aime pas le dimanche et zéro projet d’emmener les élèves (même si j’en ai quelques-uns à qui ça plairait beaucoup, donc on verra l’année prochaine).

Pour rire, juste pour rire, je vous mets un extrait de mon article d’il y a deux ans.

Le départ du samedi matin a apporté son lot de déception de la SNCF, encore incapable de gérer un trajet sans se louper. Là, en l’occurence, s’arrêter à dix minutes de Nancy, nous faire poireauter puis retourner à la case départ en espérant que le train suivant fonctionne. Oui oui il y a des raisons mais c’est systématique aussi donc ça me soûle.

Toujours avec ma copilote Tesra, on a encore été aux premières loges pour admirer le ballet ridicule de la SNCF, pour ne pas parler d’incompétence, foutage de gueule, etc. Cette année, alors que j’étais déjà dans le train et qu’elle me rejoignait, il a été supprimé ainsi que le suivant, et celui de deux heures plus tard n’était même pas assuré de circuler. Encore une fois blabla raisons. MAIS PUNAISE ENCORE UNE FOIS comme chaque année j’en arrive à un point je m’en fous mais tellement. Aucune fiabilité.

Oh et en mode fun ils décident de mettre un bus en place, qui se fait attendre. Et on nous apprend que ah bah bien sûr qu’il va s’arrêter à tous les arrêts. Il était environ dix heures et on nous dit 4h pour l’arrêt après Epinal … mais bien sûr. J’ai de très mauvais souvenirs du système de bus remplaçant le train, j’en ai pris un ou deux quand j’étais étudiant et non seulement il s’arrêtait dans tous les patelins y compris quand le train qu’il remplaçait ne le faisait pas, mais limite où les gens voulaient être déposés dans lesdits patelins. Autant vous dire que vous savez à quelle heure vous montez dedans, mais jamais quand vous arrivez. Et puis merci les sièges à peine assez larges pour se poser ><

Donc j’étais déjà d’excellente humeur en arrivant plus de deux heures après ce que j’avais prévu, sachant que je commençais déjà à avoir mal aux pieds (bah oui, quand j’ai de l’énergie je reste debout, surtout quand je ne sais pas que je vais me taper une attente de près de deux heures), et si la météo m’a gentiment annoncé mauvais temps et pluie donc j’étais en bottines … bah on est arrivé·e·s il faisait chaud. Bien sûr. V’là les conditions bien pourries pour bien démarrer.

Il y a eu quelques micro tours de bulle principale pour visualiser un peu la mise en place. Mais je crois que je n’ai jamais pu faire le tour tranquillement : du monde partout. Aux plus petites maisons d’édition le long des parois, au cercle principal au centre. Impossible parfois de voir les noms des auteurs·rices, sans parler des livres à découvrir.

Et ma liste, me direz-vous ? Les recherches ? Au volcan, les recherches. J’ai passé plus de quatre heures dessus pour m’entendre dire, au choix : « ah bah non hein MADAME il fallait commander sur le site avant pour qu’on ramène, ils sont trop vieux, ces livres » (Alter Real) ; « ah ben tiens on y a pas pensé » (Au diable vauvert). Ou pour tout simplement (Megära Nolhann) ne pas trouver le stand à l’extérieur. Car oui, les exposant·e·s augmentent chaque année en extérieur de bulle et changent systématiquement de place, et il n’y a pas de plan pour préciser où est qui. Juste une joyeuse impression de temps perdu. (Je sais, j’en ai déjà parlé dans l’article de moissons, mais ça me soûle toujours).

Parmi les points positifs, passer un peu de temps avec Snow et Tesra, toujours un plaisir. J’ai eu l’occasion de discuter avec des personnes des éditions Argyll pour leurs guides d’écriture et de comprendre un peu mieux le livre que j’avais détesté de la série (la féminisation systématique de tout dans le livre, apparemment l’auteur passait du masculin au féminin en VO, donc je peux comprendre la difficulté de traduction) et de me réjouir des prochaines parutions (Lionel Davoust y reviendra, ce qui est très cool).

Moins cool, mes orteils qui au bout de peut-être deux heures de plus, s’étaient comme recroquevillés dans mes idiotes de bottines à la manière de serres. J’ai fait le choix de rentrer parce qu’il y avait encore toute la montée vers la gare, le bus ridicule pour revenir chez moi (en mode lolilol il ne s’arrête plus à la gare quand vous partez de chez moi. Pour rentrer, oui, mais pas pour y venir … j’aurais dû faire une série d’articles sur mes déboires de bus depuis qu’ils ont commencé leurs travaux débiles, tiens).

Et un peu de tristesse et déception de ne reconnaître personne parmi les autres visiteurs·euses du festival. Mais bon, ça ne change pas trop, ça fait quelques années déjà. J’ai tout de même eu l’impression que Cindy van Wilder Zanetti (j’avais adoré ses Héritiers) m’avait reconnu, ce qui fait trop plaisir, et on a papoté quelques minutes.

Petite discussion sympathique en suivant Snow avec Lionel Davoust et Katia Lanero Zamora, et petite intermède où j’ai raconté à Auriane Velten le fou rire que j’ai eu quand des élèves ont raconté au collège en mode « haaan waaah ya After au CDI ! » ya quelques années … bah c’était pas le même After ! Et, sans surprise, elle avait d’autres anecdotes sur le même sujet.

Pour finir sur la note de frustration de la journée … je pensais bien rester jusqu’à 16h, 17h. Sauf que j’en suis arrivé au point ou j’avais vraiment du mal à marcher. Donc je me bouge pour rentrer plus tôt, sachant que je déteste le trajet entre le salon et la gare, à Epinal (Saint-Dié, ça marche tout seul, là, berk). On va passer les détails techniques (zéro prise de courant à la gare quand à Nancy ça pullule et que j’ai le ticket sur le téléphone ~ quand un employé a eu le culot de me dire qu’il fallait préserver sa batterie dans ces cas-là j’étais … « oui alors j’avais une batterie quasi pleine ce matin, et si j’avais pas dû attendre plus de deux heures un train, ça serait encore le cas ! » ~ des toilettes fidèles à leur réputation, quand je n’ai même pas voulu m’en approcher au festival puisque ça ne sert à rien non plus … un problème qui ne date pas d’hier aux Imaginales mais qui doit être un faux problème parce que rien n’est fait pour le résoudre) je suis arrivé chez moi en boitant. Mais furax. Parce que à part ces foutus pieds en compote, j’avais encore tellement d’énergie que j’aurais bien pu rester au moins deux heures, malgré la foule, malgré la chaleur, malgré la solitude quand les deux copilotes ont préféré rentrer tôt aussi.

Donc voilà, je suis rentré des Imaginales déçu et frustré. Certes pour plein d’éléments extérieurs au salon, d’autres qui lui sont propres. Et je n’ai pas spécialement envie d’y retourner. Vraiment peut-être en sortie pro comme certains élèves m’ont dit que ça les tenteraient. Mais pour moi, pas convaincu. Je préfère mille fois le FIG.

Et vous ? Vous y avez déjà fait escale ? Ca vous a plu ? Vous auriez d’autres salons à me recommander ? J’avais prévu le salon du livre à Metz (comme je l’avais vu sur des bucket lists internationales XD) mais trop peu d’auteurs·rices pour m’intéresser. On m’a déjà parlé de Colmar. J’aimerais Etrange-Grande mais pas sûr du trajet, et septembre est déjà lourd avec le Livre sur la Place … d’autres idées ?

Book Notes·Going on an Adventure

Petit plaisir de mai : planifier les Imaginales

Indéniablement, c’est un salon du livre qui me manque énormément. Je ne regrette pas de n’y être pas allé l’année dernière et je pensais devoir définitivement le rayer de mon planning. Et puis en mars, il y a eu cet article de Lionel Davoust, et on a eu envie de redonner la chance au lieu et aux gens qui l’organisent. (Bon après vraiment le site est toujours une déception … je ne vais pas commencer parce que j’en aurais trop à râler, mais entre les cases exposants avec parfois pas de nom quand elles se tournent en mode jeu télévisé, le site absent, qui ne correspond pas, qui ne fonctionne pas ; les auteurs·rices à la biographie très peu intéressante, bibliographie quasi inexistante, rien à voir avec le beau travail d’il y a quelques années … pas fan de la communication).

Affiche des Imaginales 2024

Si j’aime assez les couleurs et que le motif des papillons est un de mes préférés, je ne suis pas spécialement enthousiasmé par l’affiche (pas spécialement envie de l’avoir en carte ou marque-page).

Donc si tout va bien j’y ferai un saut le samedi 25 mai, je devrais y retrouver Snow et espérons-le embarquer Tesra ^^

Comme d’habitude, j’ai fait une petite liste d’auteurs·rices et des livres qui m’intéressaient. Il y a quelques suites, notamment avec les éditions Alter Real découvertes lors de mes dernières Imaginales en 2022. Ah, et vu que la partie biblio sur la partie auteurs·rices est tellement pauvre, j’ai fait les recherches du côté exposants. Pour les auteurs·rices présents sous la bulle, on fera comme d’habitude : des tours, et entre les tours, des recherches éventuelles durant les pauses.

J’avais beaucoup aimé les enquêtes de Perséphone (je l’ai commandé pour le boulot d’ailleurs). Si j’ai préféré Valtopolis aux Rues murmurent de Julie Bouchonville, j’ai tout de même envie de découvrir la suite. Et parmi leurs séries, ils en ont une sur une bibliothécaire et une bibliothèque magique, donc forcément, j’ai envie de tester ! Mais on verra bien si d’autres attirent mon attention.

Alors … j’ai détesté le deuxième tome et je ne l’ai pas terminé. Mais j’ai vraiment adoré celui que Lionel Davoust a écrit, et je suis très curieux de poursuivre cette série documentaire. Le joli violet, le quatrième, ne sera probablement pas sorti (Decitre l’annonce pour le 14 juin) mais j’avais envie de le montrer aussi ^^

Je n’ai pas l’impression d’avoir déjà vu Le Diable Vauvert en festival, donc je suis assez curieux. Celui-ci, sur la chasse aux sorcières, me tente bien.

La couverture est très frappante. Et le cadre a l’air très simple : une rencontre en été, entre une jeune femme et la famille de son compagnon (en mode mec parfait … ou pas ?), pour apparemment une ambiance très particulière.

Je suis faible, j’adore le thème des saisons et l’automne en particulier ^^, Ce premier tome consacré à l’automne a l’air d’être en local clos, un pavillon dont essaie de s’échapper l’héroïne.

L’image vient directement du site de l’autrice comme il n’est pas encore disponible … et je sais que je ne pourrai pas l’acheter aux Imaginales (mais je voulais le montrer aussi XD) puisque l’autrice, Maryline Weyl, ne le réceptionnera qu’en juin. Et, comme toutes ses oeuvres, il a l’ai tellement choupi cute !

J’aime beaucoup le selkie en tant que créature fantastique, pas l’impression de l’avoir beaucoup rencontré en fantasy urbaine jusqu’à présent. La couverture du volume simple est tellement jolie ; l’intégrale n’est pas moche, mais les tomes en différentes couleurs, j’aime bien … mais je ne sais pas s’ils sont encore dispos, sur le site de l’autrice, le deuxième et troisième ne le sont plus.

Et je reprendrai peut-être un peu de cozy mystery avec cette série, peut-être pour le côté libraire ^^, Pas sûr, encore, parce que les Templiers en tant que thème ne me tente absolument pas.

Parmi les autres exposants à checker, je pense aux éditions Goater (où La dernière Geste va être republié 💜), l’Armurerie de Guillaume, Sa fée rêvée et Samellia.

Et vous ? Est-ce que vous comptez venir ? Des choses prévues à voir, faire, acheter ? J’espère qu’on se croisera si vous y allez aussi !

Book Notes

Book Notes – 2022

Ca ne s’est peut-être pas beaucoup vu sur le blog ces derniers mois (ah bah ça ma bonne dame quand on oublie ses bilans lectures sur tout un trimestre faut pas s’étonner XD), mais je reprends la lecture, selon mon rythme et mes envies.

Il y a eu les articles consacrés à ma bibliothèque idéale, les sorties livresques (août à Saint-Dié et le FIG), les objectifs liés à la liste des 40 Before 40, puis l’inventaire et la reconstruction de bibliothèques dignes de ce nom.

Lesdits objectifs :

♣️ Composer ma bibliothèque idéale

♣️ Retrouver et réaffirmer mon côté bookdragon, avec mes propres règles

♣️ Lire un livre de chaque continent et de 10 pays au moins par continent

♣️  Cartographier des lieux littéraires

♣️ Acquérir un livre à chaque endroit visité

Il n’y a plus eu d’articles de lectures de docs et il n’y en aura plus. Je vous en reparle dans l’article plus perso qui arrive dans les jours qui viennent. Ce n’est pas qu’il n’y a plus de lecture pro (la commande BD/mangas est arrivée cette semaine avec la fin d’une de mes découvertes passion de l’année) mais non.

Je vous propose les stats Storygraph pour cette année et on passe aux livres.

C’est de la lecture de mangas à la chaîne, sans grand plaisir, j’ai l’impression.

Le fromage m’amuse toujours autant. Je pense que le côté aventureux, encore une fois, c’est pas moi, c’est les shonen.

Mahahaha la concentration est toujours au rendez-vous, hein.

Alors pour le coup je suis un peu déçu, j’aimerais arriver à un ratio plus équitable entre fictions et documentaires.

J’adore, j’ai l’impression que les catégories du bas sont juste là pour les touches de couleur 😀 La romance, je pense que ce sont les Nalini Singh. Je considère que ce sont des livres de fantasy urbaine mais la catégorie n’est pas toujours utilisée en anglais. C’est paranormal romance parfois.

Mes lectures les plus appréciées en 2022 :

Essentiellement des mangas (découvertes pour Nos temps contraires, Kamisama Kiss ou Divine Nanami en VF et Les Chroniques d’Azfaréo, relectures pour Mars et Library Wars), deux bds (Fake News et Goupil ou Face), un comics (il faut que j’achète les versions papier ^^, on doit bien être au tome 3 en anglais déjà) et des relectures de romans (Kate Daniels Deluxe avec les deux premiers tomes, Once a Witch et Anne de Green Gables).


J’ai repris la lecture numérique, je me suis relu les Psy Changeling de Nalini Sing et je suis sur les Guild Hunter (j’en ai deux à découvrir :D, l’un est déjà superbement passé), et je vais peut-être voir pour d’autres.


Parlant d’acquisitions avec Lore Olympus, je n’utilise plus Goodreads (j’ai supprimé mon compte) ni Libib (à supprimer aussi). J’ai adapté plusieurs systèmes sur Notion pour arriver à quelque chose qui me convient à peu près. J’ai pu faire un inventaire presque comme avec Numento, entre la tablette et l’ordinateur. Et j’ai récupéré pas mal de livres de stockage, ce qui fait que les chiffres ont bondi ce mois de décembre (je ne vous parle que des derniers achats dans les acquisitions) pour atteindre 612, avec quelques livres en stand-by (comparé à 246 pour fin 2021) pour 63 (je pense XD) sur l’année, en comptant les dernières Imaginales, le FIG, Vinted et la sortie livresque à Saint-Dié cet été.

J’adore qu’il y ait tellement de choses différentes.

Parmi les désherbés cette année :

Le désherbage a été intense et consistant. Seules les Teenage Shelves y ont échappé (mais je ne pense pas que j’ai encore beaucoup à en retirer).


Sur le blog, je n’ai pas réussi à sortir tous les articles de lecture vintage des cartons ^^, Mais c’est en meilleure voie que d’habitude XD.

Les articles lecture récents ont fait peau neuve avec un nouveau nom de catégorie (Book Notes au lieu de Lecture sur un rocher) et une nouvelle bannière, avec une structure simplifiée (plus d’informations dans le corps de l’article, centrée dans les tags) et sans oublier les bannières de genres, de langues et pour les autrices 😃

Je vous ai proposé une première carte du monde des auteurs·rices lu·e·s, que j’espère mettre à jour l’été prochain avec de nouvelles destinations.

Il y a eu 26 articles dans cette catégorie cette année (lectures récentes, vintage, bilans, points thématiques ~ autrices SFFF ~ tous confondus), près de la moitié à partir de juillet.

Cette année, je vais poursuivre la publication des lectures vintage (il n’y en a plus tant que ça), reprendre les articles lectures depuis le début du blog pour remodifier les structures comme je le fais maintenant et ajouter les bannières, mais j’en reparlerai sûrement dans l’article consacré au bilan du blog.

J’ai déjà prévu une dizaine de challenges issus de Storygraph, fait des recherches, décidé d’une partie des livres et les ai commandés. A voir si ma motivation va durer. Mais j’aimerais vraiment bien.

Pas forcément pour retourner au rythme de mes années pré doc (30 livres + par mois, et je ne parle pas de mangas) mais retrouver le plaisir que j’avais à lire, beaucoup, et plein de choses différentes. J’espère ☺️

Je vais m’en vouloir si j’oublie de mentionner le système sur Notions. Parce que quand même je me suis enquiquiné à mettre en place des bases de données avec des fuckings formules mathématiques XD et ça n’a pas été facile ^^, Je ne sais pas si elles se sont cassées la premières fois où j’ai transféré le modèle, mais j’ai dû le rechercher des mois plus tard et traqué l’erreur dans la base ^^,

L’un des systèmes, je travaille encore dessus : la gestion des mangas (série en cours, nombre de volumes, etc.), mais j’ai réussi à faire coïncider celui de ma bibliothèque « de base » et un autre traqueur pour les lectures. J’ai laissé tomber celui que j’avais dans un pack acheté en janvier, parce qu’il est intéressant mais demandait trop de travail et il n’y avait pas de lien avec la bibliothèque donc je devais recréer plusieurs fois la notice et au bout d’un moment, zut.

Mais je ferai peut-être un article quand j’aurais passé un coup de balai et archivé les bases de données que j’ai arrêté d’utiliser !


Voilà pour le bilan lecture 2022.

Et vous ? J’espère que cette année vous a apporté beaucoup de plaisir livresque. Vous avez fait de belles découvertes ?

A bientôt pour un nouveau bilan !

On My Shelves

Moisson ! [Mai 2022, Imaginales]

En vrai, j’étais pratiquement à jour pour ce billet. J’ai commencé à le rédiger en rentrant, peut-être même déjà le dimanche, mais entre la fin d’année aussi désagréable que d’habitude, les polémiques des Imaginales (même encore mi juillet), le manque d’inspiration … voilà voilà.

J’avais déjà repéré les livres de Maryline Weyl au fil des années sur le salon et son style graphique tout choupi et adorable. On le retrouve dans ce bel oracle, que j’ai associé d’un tapis de tarot dont j’adore le toucher et la couleur.

J’ai beaucoup flâné sur le stand Bookmark, notamment pour leur côté fantasy urbaine. J’y ai retrouvé la série Kate Daniels (même si je ne l’avais pas du tout aimée à ma lecture du tome 1, puis du tome 2) et son univers de changeformes et autres créatures fantastiques pour un joli pavé collector aux illustrations couleurs, un bel objet dont je vous reparlerai parce que déjà terminé (je l’ai dévoré en une semaine environ, la nouvelle traduction est vraiment meilleure). J’espère juste que les tomes suivants seront republiés dans ce beau packaging.

Entre deux mondes est une autre série de fantasy urbaine, qui se déroule cette fois à Dublin. Deux éléments que j’adore. L’accent boy’s love ne me posait pas trop de problème et j’étais très intéressé par l’élément principal du livre : le héros, Niall, est capable de percevoir les mensonges des gens à leur changement d’aura. Oui, mais. Je vous en reparle, mais je reste déçu de cette lecture.

J’avais lu et énormément aimé Comment écrire de la fiction ? Rêver, construire, terminer ses histoires de Lionel Davoust l’été dernier, j’ai adoré pouvoir en parler avec lui en dédicace cette année (et d’outils d’écriture, et du plantage final de MacFly en février … où j’ai eu la chance de transférer quelques instants avant la fin des haricots le fichier sur lequel je travaillais pour le roman à Zatoun) …

Les éditions Argyll ont fait de ce documentaire le début d’une série avec un nouveau tome, Devenir artisan de ses histoires, qui est un des premiers livres à avoir atterri sur ma liste de cette année. L’objet est toujours aussi beau et agréable.

Le paradoxe entre ces deux thèmes (écologie et technologie) me paraît très intéressant en steampunk, c’est une association que je n’ai pas encore rencontrée.

Je n’avais pas encore le dernier tome de la trilogie de Bestie Mely, c’est chose faite.

J’adore la Belle Epoque, donc ce recueil aux éditions Luciférines me paraissait un ajout logique à ma liste. D’autant plus lorsque les gens de la maison d’édition m’ont expliqué qu’il n’y avait pas que des nouvelles mais aussi des parties documentaires pour expliquer certains éléments et leur importance dans cette période historique.

Achat un peu poussé par Snow qui m’a fait découvrir l’univers musical de l’autrice.

L’un donne vraiment l’impression de s’être perdu XD J’ai beaucoup aimé le stand Alter Real, à côté de Bookmark. Le premier est un policier, un cozy mystery avec beaucoup d’humour (les jeux de mots m’ont beaucoup parlé), les deux suivants de la fantasy urbaine.

Une fois encore, le stand Actu SF m’a happé au premier tour, ou presque. Le premier est un documentaire sur la science-fiction, le second un recueil de nouvelles.

Un peu d’imagination historique (1940) pour le premier, dont j’aime beaucoup la charme de la couverture et un documentaire sur Ursula K. Le Guin (celui rédigé par Gérard Klein m’avait passionné).

La nouvelle édition d’Un éclat de givre et d’Un reflet de lune est magnifique. J’adore les couleurs.

J’ai aussi eu un recueil de nouvelles mais je n’ai pas le livre sous la main et j’ai complètement oublié son titre ^^,

Et vous ? Des achats pour vous dernièrement ?

Going on an Adventure

Imaginales 2022, en demi-teinte

Affiche des Imaginales 2022

Finalement, je suis allé pendant trois jours aux Imaginales cette année : le jeudi, en mode scolaire, et le samedi et dimanche.

Le jeudi a été un peu une course. Surveiller les cyclones, essayer de les motiver (comme ils ne sont pas lecteurs pour la grande majorité). Ils ont assez apprécié. J’ai juste été un peu déçu du tout petit nombre d’auteurs et autrices dans la bulle principale. Ca fait tellement longtemps que je n’y ai pas été le jeudi que je l’avais oublié.

J’ai d’abord pensé que c’était en lien avec les remise des Prix Imaginales. Puis la coupure déjeuner. Et en début d’après-midi … bon, il y a juste très peu de monde ce jour-là, ce qui est dommage pour l’expérience. Tant pis.

Le départ du samedi matin a apporté son lot de déception de la SNCF, encore incapable de gérer un trajet sans se louper. Là, en l’occurence, s’arrêter à dix minutes de Nancy, nous faire poireauter puis retourner à la case départ en espérant que le train suivant fonctionne. Oui oui il y a des raisons mais c’est systématique aussi donc ça me soûle.

J’ai retrouvé notamment Tesra sur ce trajet, puis une copine de la danse et Snow. Quelques autres blogueurs·euses croisé·e·s mais pas tant que ça. Ca m’a rendu un peu triste. Lors des dernières éditions, auteurs·rices comme blogueurs·euses, je reconnaissais plein de visages connus dans la foule. Là, pratiquement personne.

J’ai découvert les éditions Bookmark et Alter Real dont les tentes étaient voisines. Fantasy urbaine pour les deux, sans surprise, et j’ai eu très envie d’acheter plusieurs livres. Ce qui, encore une fois, ne m’était plus arrivé depuis des années en fiction.

J’ai beaucoup aimé échanger avec Lionel Davoust sur son livre que j’ai lu l’an dernier, ses conseils d’écriture. L’artiste de Saféerêvée a aussi été une interlocutrice très chouette.

Mention spéciale aux quelques minutes où Zatoun a été visible aux autres, preuve étant bien que je ne l’avais pas inventée.

Il y a bien eu quelques achats, prévus et impulsifs, je vous en reparle dans un billet de moisson. Un jour. June gloom, toussa, toussa.

Et vous ? Vous y avez fait escale ? Ca vous a plu ?

Going on an Adventure

Imaginales 2022

L’an passé, vous aviez eu droit à un billet un tantinet agacé sur l’organisation d’automne des Imaginales 2021. Je ne regrette absolument pas de ne pas y être allé, je n’ai entendu que des retours déçus.

Affiche des Imaginales 2022

Heureusement, cette année, le festival revient fin mai et à sa place originelle, le long de la Moselle. Sur le Parc du Cours. A côté des parkings du Champs de Mars.

Oui cette année l’information est importante.

Parce que pour la première fois j’y emmène mes cyclones le jeudi toute la journée.

Alors oui c’est génial. Franchement. J’ai toujours eu envie de partager ça avec elles et eux. Seul bémol. On ne peut pas partir en train. C’est en voiture et je dois conduire l’une d’entre elles. Et je suis responsable du projet avec deux collègues qui n’y ont jamais été ~ mais bon iels ont meilleur sens de l’orientation que moi, donc bon XD

Voilà voilà. Non mais ça va je ne suis pas trop angoissé. Même s’il y a des chances qu’il pleuve et orage toute la journée. Je vais trimballer des cyclones, après tout. Ca va le faire.

Donc, ça, c’est mon jeudi XD

Bon vendredi il y a peu de chances qu’on me laisse sécher l’école (mais pourquoi j’ai fait prof XD) (même si j’ai que quatre heures greuh) donc je reviendrai tranquillement samedi et dimanche sur la journée. Et en train cette fois XD

D’autant que j’ai pris la carte Fluo et que tous les trajets sont à moitié prix et qu’une deuxième personne sur mon abonnement devrait pouvoir en profiter (Tesra ?).

Puisqu’on parle de copilotes, qui en sera ? Normalement Snow, Tesra et Zatoun m’ont déjà confirmé ❤ Je devrais avoir des copines de Metz aussi si le temps les inspire, et peut-être des copines du boulot … Mais les ami·e·s blogueurs·euses je ne sais pas encore !

Concernant les activités sur place, j’ai vaguement regardé les conférences quand j’ai montré le site aux cyclones ~ je n’ai pas prévu de les forcer à y aller, juste aller admirer les Magic Mirrors entre deux éventuellement. Je ne pense pas que je m’y rendrai non plus, au risque de siester ~ c’est über confortable là XD

Je vais encore râler sur l’organisation du site d’ailleurs. Jusqu’à l’an dernier (ou en 2020, je sais plus pour 2021), quand vous alliez regarder la fiche d’un·e auteur·rice, vous aviez accès à une petite biographie, sa dispo sur le salon, ses conférence et très importants, une petite bibliographie.

La biblio a disparu. Je trouve ça nul. Ca permettait de voir les divers ouvrages parus et déjà de démarrer une petite wish. Il est hors de question que je me tape la recherche internet pour tous les auteurs et autrices présent·e·s pour la faire, la wish. Qu’est-ce que ça m’a agacé de voir ça ! Certes tous les ans il y a de nouvelles personnes, mais certaines y vont depuis bien dix ans, voire plus, donc les infos étaient déjà présentes ! Aaarg !

Quelques auteurs·rices que j’ai envie de (re)voir : Manon Fargetton, Estelle Faye, Lionel Davoust, Morgan of Glencoe. Je me base uniquement sur le site des Imaginales, sans faire un tour des réseaux sociaux, donc il y aura certainement davantage de rencontres, au final. Et j’espère que ma libraire d’occasion préférée sera là aussi (Caro du Chat Borgne ^^).

J’ai préféré la recherche par exposants, même si certaines cases sont encore vides, sans lien vers le site de l’association / personne … donc retour case moteur de recherche. Agaçant à nouveau. J’ai quand même pu préparer une mini wish.

J’avais adoré le « premier » tome rédigé par Lionel Davoust (qu’il faut que je pense à ramener !) et j’ai très hâte de découvrir celui-ci, aux éditions Argyll.

J’adore cette période historique dans laquelle je situe un projet littéraire. Je découvre les éditions Luciférines aussi.

Y a paaaas du tout de lien XD En vrai, les éditions Oneiroi proposent trois recueils de nouvelles sur le steampunk, et ce thème-là me parle particulièrement (et puis c’est le vert, sinon c’est rouge ou bleu donc non :P).

Image Etsy

Chaque année je trouve tellement mignons les livres et articles de Maryline Weil sans jamais réussir à me décider. Là, c’est déjà fait, et j’ai contacté l’autrice pour savoir si elle amènerait ce deck. Il y aura le stock, ouf !

A part ça, je ne vais pas vous montrer d’image, mais j’attends de voir les stands suivants surtout : Terra Nostra, Dremmwel et Sa fée rêvée. Je crois que j’aurais du mal à ne pas les dévaliser, surtout pour les articles de décorations.

Et le stand de bonbons. Ah non on me rappelle que même si c’est les Vosges, les bonbons c’est au FIG en octobre 😛

Un peu tristoune, pas de nouvelles de Cape Diem, la super exposante chez qui j’avais acheté ma cape émeraude que j’adore 😦 Apparemment sa boutique Etsy n’est plus en pause, donc c’est déjà ça !

Et vous ? Est-ce que vous comptez venir ? Des choses prévues à voir, faire, acheter ? J’espère qu’on se croisera si vous y allez aussi !

Book Notes

Lecture sur un rocher – 2021

Ça fait un peu bizarre de vous proposer un bilan de lecture sur le blog. Et un peu bizarre de faire bizarre XD C’est un peu perturbant puisqu’avant c’était le sujet principal mais que c’est franchement passé en arrière-plan depuis l’an passé … mais j’aime bien pouvoir relire ces bilans, donc je vais continuer.

Pas de grand changement dans mes habitudes depuis 2020. Je lis beaucoup moins de fiction, excepté l’occasionnelle série de fantasy urbaine pendant les vacances d’été et les livres du boulot – dont je vous parlerai dans un article dédié.

Même si le bilan chiffré de Storygraph inclue ces lectures, je ne me suis pas amusé à les séparer ^^, Sachant que le site démarre encore et qu’il n’y a pas tant de livres en français dessus, certaines lectures ne sont pas comptées, comme ce roman graphique sur Edouard Badinter et la peine de mort que j’ai lu en décembre et que je n’ai pas ajouté au site. En général, lorsque ce sont des livres que j’ai dans ma bibliothèque, je vais le faire mais si je les emprunte je suis moins motivé.

J’utilise toujours Storygraph que j’aime beaucoup, plus du tout Goodreads excepté lorsque j’ai besoin d’une couverture de livre. Libib pour ma bibliothèque en ligne – même si c’est vraiment moins pratique que Numento, rien que pour le tri … petite addition, depuis l’an dernier j’utilise l’application / site en ligne Notions pour plein de choses, notamment mes lectures personnelles et de boulot – que je sépare, elle me permet de prendre des notes directement sur chaque livre si l’envie me prend. J’ai aussi commencé à y répertorier mes livres, à voir si elle prend la place de Libib.

Si un article sur Notions vous intéresse, ça peut se faire. Je n’en suis pas encore spécialiste, mais je suis très intrigué par ce système plein de possibilités.

Place au bilan Storygraph donc. Je vous propose des captures d’écrans des différentes catégories observées par le site.

Je laisse toujours 100 livres comme objectif. Parfois je l’augmente si je vois que ça va dans ce sens, mais cette année ça ne m’a pas tenté. Je pense que ça vient sûrement de mangas.

J’aime beaucoup cette fonctionnalité. Déjà pouvoir choisir quelle est la vibe du livre et après voir le petit fromage final, c’est très chouette. Je ne pensais pas que l’aventure serait le premier résultat ^^, Pas sûr que c’est moi qui ai choisi l’adjectif (je ne sais pas si le site prend en compte les choix des autres lecteurs·rices), mais c’est peut-être les Eve Dallas (SF et policier).

Le rythme … j’ai toujours un peu de mal à le qualifier ^^,

Je ne fais pas trop attention au nombre de pages, mais je sais que je lis peu de livres longs ces derniers temps, et que j’aurais tendance à reposer les pavés même s’ils ont l’air chouette.

C’est un fromage qui me parle un peu plus ici. J’aimerais bien inverser la tendance, lire une majorité de nonfiction, mais je pense qu’avec le boulot ça risque d’être compliqué.

Plus en détail, mes lectures les plus appréciées en 2021 :

Quelques romans, contemporaine avec une touche de romance (et des thèmes secondaires comme le decluttering, la cuisine et un côté geek). Et en matière de documentaires, de l’Histoire et de l’écriture avec le très bon livre de Lionel Davoust.


J’ai aussi sérieusement freiné la lecture sur écrans en décembre, je vous en toucherai deux mots dans le bilan personnel. Je lis toujours sur l’ordinateur dans la journée et soirée, mais pas sur l’iPad en ce moment. Je ne sais pas comment cette habitude va évoluer dans les mois à venir.


En matière de nouveaux arrivants sur mes étagères, il y en a eu plus qu’en 2020 (22) avec 32 livres ajoutés à mes bibliothèques. Sans certitude, selon Libib je devrais être à 246 livres contre 247 en décembre 2020.

Dans le dernier bilan, je vous parlais d’un espace Stand-by pour la plus grande partie de mes romans et mangas (novembre-décembre 2020). Ils ont pour la plupart été désherbés et atterri à l’école (on un très joli rayon de livres en anglais maintenant).

Libib me dit aussi que j’ai désherbé 2 livres cette année :

Ce qui m’étonne parce que j’en ai désherbé aussi cet automne chez les parents ^^, je les ai peut-être supprimés du site sans les transférer dans l’espace désherbés, mais en tout cas, les voilà.

Quelques mots au sujet de la lecture sur le blog, encore une fois moins présente. 2021 n’a pas été l’année où je vous ai parlé de tous mes articles dans les cartons XD mais j’ai démarré la catégorie Lecture vintage dont j’aime beaucoup la bannière, presque plus que celle des lectures actuelles. Et il y a eu un défi littéraire, le premier depuis … cinq ans ? plus ? Nonfiction November, sur la lecture de documentaires, un excellent moment.

Il y a eu 10 articles de bilans lecture en 2021 (pas tout à fait un par mois, et deux revenant sur 2020), la nouvelle catégorie lecture vintage et 3 retours sur des lectures vintage (Dentelle et nécromancie, Entre-deux et Cléopâtre), ce qui est un petit démarrage, mais j’aime beaucoup le principe.

Cette année, j’aimerais bien vous proposer au moins une à deux lectures vintage par mois – on va éviter de projeter le grand ménage des cartons XD

Et j’ai proposé, moitié pour rire, moitié sérieusement, un mini challenge à une collègue pour lire des classiques ensemble et en parler ensuite. Je referai peut-être le Nonfiction November. On verra bien.

Je n’ai pas d’objectifs lecture particulier. Je préfère prendre les livres comme ils viennent et voir quelle est mon envie du moment 🙂


Voilà pour le bilan lecture 2021. J’espère que cette année vous a apporté beaucoup de plaisir livresque. Vous avez fait de belles découvertes ?

A bientôt pour un nouveau bilan !

Book Notes

Feuilles (juillet 2021)

En été, je lis des pages et des pages et donc ça me prend trois plombes pour un bilan qui d’habitude ne me prend que quelques heures.

J’avais beaucoup d’attente pour cette lecture, puisqu’il y a très peu de Néon que je n’apprécie pas. Et le dossier en Une me tentait particulièrement. Mes attentes, au final, ne correspondaient pas au magazine. Pour moi, il allait être question d’hypersensibilité, un sujet qui m’intéresse beaucoup en ce moment, et de comment gérer ces émotions dans la vie quotidienne, mais ce n’est pas du tout le sujet abordé. Certes, émotions de tous les jours, mais dans le cadre d’autres sujets comme la cancel culture et les débats de manière générale comme sur les réseaux sociaux … (oui mini paragraphe sur la Une, pas fait attention), c’était intéressant, mais pas autant que je l’espérais. Oh et pourquoi avoir charcuté cette jolie couverture >< elle était coupée en deux pour laisser place à une énorme pub de whisky >< Ces détails à part, les articles (notion de sensitivity reader, jeûne intermittent, femmes astronautes) et la BD (où Klaire fait grr parle enfin d’Apollon comme l’enfoiré prédateur sexuel qu’il est), c’est toujours aussi intéressant.

Pour être honnête, c’est un ouvrage parfois technique et je n’ai pas tout compris. Mais l’écriture est entraînante et j’ai beaucoup ri en plus d’être inspiré. Non je ne venais pas du tout de commencer à retravailler mes fiches personnages lorsque l’auteur a parlé du fait que ce n’était pas forcément la peine de passer des heures mois années trop de temps à caractériser ses personnages XD J’ai beaucoup aimé le traitement de A à Z du projet, comme le dit la couverture, de l’idée de départ, du travail de construction et de rédaction puis de l’évolution jusqu’au point final et l’importance des relectures. Certes il y a des côtés un peu techniques mais l’ensemble reste compréhensible et j’ai passé un excellent moment de lecture. Je suis ravi d’avoir découvert Lionel Davoust avec cet ouvrage 😀

Résultat toujours aussi mitigé pour cette relecture. Autant l’univers est toujours aussi intéressant, surtout lorsqu’on commence à fouiller les créatures surnaturelles inconnues dans le monde, que les personnages sont intéressants (mention spéciale à Arsenic dans le tome 4, médecin pleine d’humour), autant il y a pas mal d’éléments qui me gênent.

Notamment le fait que Prudence gère parfaitement un dirigeable (en ayant seulement été passagère d’un engin bien plus petit sur de mini distances), sachant que les traversées ne sont pas du tout ce que je préfère en littérature, qu’on ne la suive que partiellement sur quatre volumes (seuls deux lui sont réservés, et si Prim et Percy sont de chouettes narrateurs, j’ai vraiment eu un manque de cette héroïne qui au final m’a paru un peu plate) et surtout, surtout que ça s’arrête avec Reticence. Le thème de découvrir ou redécouvrir des espèces surnaturelles dans le monde est très ouvert et passionnant, et marquer un arrêt à la série aussi tôt donne une impression d’inachevé et comme si elle n’avait pas tellement d’importance.

Le Flow du mois, s’il est toujours sympathique, ne m’a pas tant inspiré que ça – j’ai déjà horreur des oiseaux alors la couverture XD

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Si la couverture est toute mignonne dans ses tons rose et mauve, j’avoue que j’ai flashé sur un élément du résumé. Lou, l’héroïne, découvre chez le dentiste un magasine qui parle de désencombrement et elle décide de faire le ménage dans sa vie. C’était juste un démarrage parfait qui a donné lieu à des évènements auxquels je ne m’attendais pas – à part la romance toute choupette qui se déclenche lorsqu’elle fait appel à Tom Broom (le joli nom), propriétaire de l’entreprise de bennes, qui vient récupérer ce dont elle se sépare. Lou est mariée et diantre son mari est atroce. Manipulateur, sexiste, qui refuse de l’écouter et persuadé qu’il doit la maintenir dans une position inférieure pour que leur mariage fonctionne … c’est le genre à offrir des appareils électroménagers pour qu’elle lui fasse à manger à tous les anniversaires et occasions … clairement j’ai détesté chacune des apparitions du cuistre. Mais l’écriture est vivante et pleine de douceur, et je crois que je tenterai d’autres livres de cette autrice.

Relecture. J’ai été très content de voir que je l’appréciais tout autant cet été. Abigail a écrit un roman qui a eu énormément de succès il y a quelques années, a presque remporté le Pulitzer … et est bloquée au chapitre cinq de son deuxième livre. Pour booster sa carrière, son attachée de presse lui crée un compte Twitter, ce qu’elle ne gère pas du tout. Un de ses followers, Mark, lui en explique le fonctionnement, et une relation pleine d’humour et d’affection se développe entre les deux. Ce que j’ai adoré dans leurs échanges, c’est leur côté très geek et toute les références aux séries télévisées, dans les surnoms qu’ils se donnent au moment de déconnecter par exemple (Buffy, la Famille Addams, Gilligan’s Island …). La fin est un peu précipitée et j’aurais aimé les voir un peu plus longtemps (après leur rencontre IRL) mais j’ai beaucoup apprécié leur histoire.

Une très jolie romance. Holly hérite de sa grand-mère décédée, Camilla, une entreprise centrée sur sa riche cuisine italienne (traiteur, restauration et cours) et sa capacité à lire l’avenir. Elle sort d’une relation décevante, autant pour la manière dont il l’a laissée tomber que pour le fait qu’elle adorait la petite fille de son amoureux, affection qui était réciproque. Pour mettre cette partie de sa vie derrière elle, Holly fait de son mieux pour maintenir l’entreprise de sa grand-mère à flot, mais c’est difficile lorsque la barre est tellement haute et qu’elle n’a jamais cuisiné de manière professionnelle. On ajoute à ça le fait que certaines personnes aimeraient bien la savoir loin de l’île (famille qui en voulait déjà à Camilla) et n’hésitent pas à lui mettre des bâtons dans les roues (bon ça reste plausible et ce n’est pas le centre des péripéties). Je ne m’attendais pas à ce que la recette fonctionne aussi bien avec moi, mais le côté cuisine italienne, forcément XD Et Holly ne brille pas en claquant des doigts. Elle fait des erreurs, réessaie, apprend, crée ses propres variations. Le cours de cuisine avec les quelques étudiants restés, dont une demoiselle de douze ans bien décidée à apprendre pour éviter que son père n’épouse sa petite-amie poupée Barbie parce qu’il ne sait pas cuisiner XD le fameux cours de cuisine réserve de beaux moments. L’écriture m’a beaucoup plu aussi, avec les extraits de lettres de Camilla, qui poursuivent la piste du secret de la famille qui leur en veut.

Je n’ai aucune idée d’où vient ce livre XD Il est dans mon application depuis vraiment longtemps, je crois ^^, Mais le fait que Nina travaille dans une librairie et fasse partie d’une équipe de trivia aka ait un côté geek assez prononcé, et c’était suffisant pour me donner envie de lire. Et on rajoute un secret de famille qui n’en est plus vraiment un : élevée par sa mère grand reporter, Nina n’a jamais su qui était son père mais ça ne l’a jamais trop perturbée. Elle était plus embêtée par la solitude de l’enfant unique, même si elle avait sa nounou adorée (maman en vadrouille). Tout change du jour au lendemain lorsqu’un avocat / notaire la retrouve pour l’informer du décès de son père et du fait qu’elle a deux belles-mères, des demi-soeurs, frères, neveux et nièces, qui ont tous plus ou moins envie de la rencontrer. Quand on a l’habitude de la solitude, c’est un peu la panique. Je ne m’attendais pas à ce que cette panique dont on parle un peu pour plaisanter sur ce type de pitch soit en fait de réels problèmes d’angoisse qui sont très bien décrits. S’il y a beaucoup d’humour dans ce roman (les membres de la famille sont parfois un peu déjantés, les matchs de trivia hilarants), il y a aussi de la gravité (la santé de Nina, ses difficultés relationnelles dues à ses angoisses, la librairie où elle travaille qui, si elle fonctionne très bien, a néanmoins de gros problèmes financiers, la tristesse que l’existence même de Nina cause chez certains membres de la famille puisqu’elle a huit, neuf mois de différence avec son demi-frère, confirmant la nature de serial cheater de leur père, inquiétant aussi ledit demi-frère qui vient d’avoir un bébé et qui se demande s’il a hérité ce trait paternel …). L’équilibre est inattendu, et j’ai trouvé qu’il fonctionnait très bien. Une belle découverte.

Je déteste la série de couverture. J’en ai déjà parlé, je ne vais pas revenir dessus. En revanche, j’ai beaucoup aimé les détails sur la création et la réalisation de la série française Paris Police 1900, ainsi que les recherches qui ont été menées pour concevoir son aspect visuel, puisque la Belle Epoque est une période qui me parle beaucoup pour un roman. En revanche, je me suis un peu fâché en découvrant qu’il y a eu il y a quelques années (traduction : début 2000s XD) un projet pour une série sur les années lycées de Batman. Qui n’a jamais vu le jour. Puisque recyclé pour Superman avec Smallville T°T Je boude, mais c’est la seule série du personnage que j’ai suivie ado … la rétrospective est d’ailleurs très chouette, comme celle sur Scooby-Doo, les séries légales et l’article sur Disney +. C’est assez terrifiant quand on lit le nom des grosses séries déjà au catalogues ou bientôt : 24, Alias, Buffy, Angel, Castle, Desperate Housewives, Grey’s Anatomy, HIMYM, Modern Family, The X Files … Je savais déjà qu’ils shootaient pour un monopole culturel mais c’est encore plus inquiétant quand on voit ça.

Après l’histoire de Nina, j’avais juste envie de retourner dans une librairie pour une histoire d’amour plutôt légère, avec quelques secrets de famille peut-être ou des rebondissements pas trop lourds. Ce n’est pas le cas de ce livre. Si la partie librairie est plutôt sympathique et on suit le travail de Loveday à Lost for Words (j’ai de beaucoup préféré le nom du lieu à celui de l’héroïne qui m’a fait grincer des dents à chaque fois que je l’ai lu), une librairie qui fait plutôt de l’occasion dans une atmosphère bon enfant, je l’ai trouvé vraiment déprimant et je regrette de ne pas encore savoir lire la fiche du livre sur Storygraph pour la partie Trigger Warning. Je vais spoiler mais si j’avais su, clairement, je ne l’aurais pas lu. Je m’attendais déjà à quelque chose de catastrophique quand la narration est passée en flash backs sur l’enfance de Loveday, mais pas à ce qu’un de ses parents tue l’autre. Si je me doutais que l’ex relou de l’héroïne était franchement relou, je ne pensais pas et n’avais pas envie de lire une histoire sur une relation abusive, avec des mots et des gestes et qui la stalke ensuite. Certes l’héroïne fait quelque chose à la fin et je comprends que tout le monde gère différemment ses traumas relationnels mais bon il a quand même fallu attendre qu’il manque de la transformer en torche façon Jeanne d’Arc quoi … J’ai détesté cette lecture, qui en plus est vraiment british dans son vocabulaire à la limite slang parfois, ce qui n’a pas arrangé les choses. La seule raison pour laquelle je n’ai pas reposé le livre : les passages dans la librairie et sur le nouvel amoureux poète de l’héroïne qui est juste adorable.

Comme je suis toujours en mode relecture en été, j’ai repris la série In Death de Nora Roberts. J’ai une patate d’article sur le sujet, donc je ne vais pas trop épiloguer. Mais si j’apprécie toujours le genre (policier dans un contexte science-fictionnel) et les personnages (avec les touches de romance), je me lasse un peu du côté hétérocentré et binaire de l’histoire, sans parler du côté un peu sexiste où, si Dallas est clairement badass, Roarke est limite à la sauver dans chaque tome, avec ses ressources de milliardaire ultime et parfois tout bêtement en mode force physique. Enfin, je me dis que j’aimerais bien terminer la série un jour – j’en étais au 41 que je n’avais pas fini, et le 64 sort en septembre (il y a des novellas dans le compte). Rien que pour savoir qui vole les barres chocolatées d’Eve dans son bureau au commissariat. Oui c’est un running gag établi dès le premier tome.

Et vous, de belles lectures ces derniers temps ?

On My Shelves

Moisson ! [Mai 2021]

En mai, le croyez-vous ? Il y a un livre !

Nouveau mois, nouveau Flow, sagement arrivé dans ma boîte à lettres. Très pastel et estival.

Snow m’avait prévenu que Lionel Davoust avait annoncé cette sortie. Je n’ai pas trop réfléchi, pouf, précommandé. Je le trouve très motivant, déjà dans le sous-titre. Pour être honnête, j’évite carrément de trop le feuilleter, parce que l’écriture donne envie, a l’air accessible, et j’ai vraiment très envie de le découvrir. Mais pas le moment 😉

J’ai d’autres petits précieux qui sont arrivés … mais c’est un secret !

Et vous ? Vous avez acheté des livres ou des revues, vous en avez reçu dernièrement ?

Book Notes

Magie ex libris, tome 1 : Le bibliomancien

Isaac Vainio est un bibliomancien. Membre de Die Zwelf Portenaere, les Douze Gardiens des Portes, une organisation secrète fondée par Johannes Gutenberg, il dispose d’une magie très particulière : il peut puiser à volonté dans les livres et en tirer n’importe quel objet du récit. Et Isaac, en vrai fan de science-fiction et de fantasy, préfère par-dessus tout utiliser des pistolets laser, des ceintures-bouclier de Dune et des sabres laser de Star Wars quand les Gardiens l’envoient sur le terrain combattre les menaces magiques qui guettent la Terre. 

Sauf que, deux ans plus tôt, manquant perdre la raison et la vie au cours d’une mission qui a mal tourné, Isaac a été mis au placard. Réduit au rang de simple catalogueur, il ne conserve de son ancienne vie d’agent de terrain que Titache, sa fidèle araignée-flamme, qui a la particularité de prendre feu en présence d’un danger. Son existence rangée bascule le jour où trois vampires débarquent dans sa bibliothèque pour le tuer. 

Les Gardiens auraient déclaré la guerre aux morts-vivants…

Oh.

My.

Stars.

Je crois que c’est là une de mes plus belles lectures de l’année 2018 ❤

J’ai découvert ce roman en préparant mes Imaginales 2017 et fouinant sur la page auteur de Lionel Davoust – j’ai eu l’occasion de lui dire l’année dernière à quel point je l’ai adoré, ce qui est bien chouette aussi.

Je crois que j’ai tout aimé. Je vais partir en mode fangirl complet mais dayum quel livre !

Le héros est un bibliothécaire.

Oui bon je savais qu’avec ce détail déjà j’allais adorer.

Il parle de catalogage.

Hell yeah ❤

L’auteur a réussi à intégrer avec naturel des éléments de travail quotidiens, ce que j’ai adoré.

Et je n’ai pas encore parlé de la partie magique ! J’adore le folklore développé, la manière dont la magie se manifeste … simplement la manière dont la lecture et les livres sont ancrés dans ce superbe récit ❤

Aka les créatures, la tech … tout peut venir des livres. C’est une idée toute simple mais merveilleuse et superbement mise en scène. Je suis sous le charme de l’idée et de son exécution.

On parle beaucoup de vampires, en plus, dans ce premier tome, donc forcément, me happy. J’ai aimé que l’auteur fasse la distinction en particulier entre ceux de Stoker et de Charlaine Harris. Les auteurs s’approprient la créature et lui donne des éléments personnels et donc toutes les possibilités sont rassemblées ici … j’ai vaguement la tête qui tourne tellement je trouve ça cool ^^, et c’est présenté de manière très claire donc le lecteur n’est pas du tout perdu en prime.

J’ai aussi beaucoup aimé cette réflexion sur l’utilisation de la magie. Isaac rend visite à un couple âgé, libraire, chez qui il a prévu d’acheter énormément de livres. La dame a des soucis de santé. Il déclare à Lena qu’il ne lui serait pas difficile de récupérer une potion guérissante dans un livre et la lui transmettre mais comment gérer qui est soigné ou pas, puisque le grand public n’est pas au courant de l’existence de la bibliomancie et de la magie …

Les personnages m’ont beaucoup plu aussi, Isaac avec son humour, Lena et son caractère bien trempé, l’araignée choupette !

J’ai juste eu un peu peur à un moment avec Lena qui ne peut s’empêcher de devenir celle que son significant other souhaite, on risquait de passer à un cheveu de la catastrophe … que l’auteur a évitée de manière plutôt originale !

L’objet livre en lui-même est agréable à tenir en main, souple, le texte aéré. Et la traduction de Lionel Davoust est vraiment chouette. Je n’ai jamais eu l’impression d’expressions qui manquaient de naturel ou autre petit souci.

Une superbe découverte !

Nombre de tomes parus : 3 (série en cours).