En janvier, je finis par commander de nouveaux mangas et quelques BDs au boulot et à les lire. (Non mais sérieusement l’été dernier la dernière commande est partie directement sur les étagères je ne l’ai pas encore lue, c’est mal).
100 raisons d’aimer l’imaginaire est une petite lecture adorable dans laquelle je me suis souvent retrouvée. C’est dommage, je trouve ça moins fait pour mes loulous.
J’ai enfin terminé mon Art Game Book après des mois 😛 mais au final j’ai découvert que j’appréciais avoir une lecture au long court. J’ai appris quelques choses et noté des courants, des artistes que j’aimerais découvrir plus avant 🙂 . Les jeux sont un peu compliqués pour les plus jeunes, il faut rattacher des citations à celui qui l’a dit ou relier oeuvres et artistes.
Les petites cellules grises est un très joli petit recueil qui m’a frappée dès que mes yeux sont tombés dessus. Je me suis enfin décidée à le sortir de ma pyramide à lire en tout début d’année et s’il est très esthétique, il est un tout petit peu trop concis. Je pense qu’il ne parlera qu’aux grands fans puisqu’il n’apporte aucune information sur les enquêtes dont sont issus ces beaux mots – et il y aurait eu de la place, graphiquement parlant.
Le tome 2 de la BD A cheval reste un moment fun et léger. Je ne suis pas fan des récits qui mettent en scène ces animaux mais j’apprécie la manière dont ils sont dessinés et les blagues passent très bien.
A la base, j’ai commandé Dans la combi de Thomas Pesquet pour avoir quelque chose à montrer lors des expos de livres thématiques. L’histoire de cet astronaute français, si elle est longue, est passionnante dans sa description de l’accès aux étoiles. Je reste mesurée pour certaines blagues et le dessin de Marion Montaigne que je n’apprécie toujours pas – il passe en mode documentaire mais pas esthétique à mes yeux.
J’avoue, je suis assez fière de moi : 99 proverbes à foutre à la poubelle est mon premier abandon de l’année. Je ne veux plus me forcer lorsqu’un livre ne m’emporte pas et là, l’humour ne me parlait pas du tout comme d’autres textes de l’auteurs que j’ai vraiment aimés. Je le reprendrai peut-être à l’occasion mais je l’ai reposé sans regret.
The Promised Neverland et Made in Abyss sont deux titres issus du Prix Manga Sensei, catégorie shonen (même si pour le premier c’est pas adapté, à mon avis, mais bon). J’adore le côté horrifique et huis clos de TPN mais j’ai été un peu surprise et déçue par MIA que j’ai trouvé confus dans ses explications sur l’univers, les personnages pas attachants et un côté un peu brouillon dans les nuances de gris appuyées du dessin (un peu comme gommées).
Blue Giant avait effectivement beaucoup à faire pour me convaincre. Les mangas de musique ne me parlent pas (vaguement Nana et encore), le jazz encore moins. Je l’ai trouvé classique et sans surprise dans son intrigue (c’est peut-être le premier tome), le dessin déplaisant et plat.
Love Baka m’inquiétait un peu, j’avais peur d’une romance trop poussée voire limite puisque l’intérêt amoureux est le patron aka dominance par le statut . Au final, la mangaka est un peu idiote mais ça reste assez drôle et le processus de création manga est rendu de manière intéressante.
Shoot, c’est mon über coup de coeur. Vous savez, parfois, quand vous touchez juste un livre pour la première fois ou que vous le voyez sur internet et que vous sentez qu’il va changer votre vie ? Ça ne m’était plus arrivé depuis 2017, pour une lecture l’an passé, et ça s’est reproduit ici. Simple, esthétique, percutant, inspirant. ❤
Après Blue Giant en seinen pour le Prix Manga Seinen, Centaures. Je n’ai pas du tout aimé le dessin et l’histoire m’a ennuyée. Il y a des centaures, le héros est capturé, les captifs sont maltraités et leurs bras sont coupés (heureusement pas devant le lecteur. Je crois que le côté un peu dark de la maltraitance même suggérée m’a tenue loin du titre) et deux parviennent à s’enfuir. Les personnages ne m’ont jamais touchée et j’avais hâte de refermer ce seinen.
J’avoue que je n’avais aucune attente pour La Princesse et la Bête. Un truc un peu nunuche sur une histoire vue et revue, sans graphisme particulièrement surprenant. Et au final c’est mon coup de coeur doudou de la sélection shojo XD Je suis faible XD L’héroïne a un humour un peu sans gêne, les « monstres » ont un graphisme sympathique (qui pourrait être plus poussé) et j’adore le design du Prince, le mystère qui m’a un peu rappelé Cocteau. J’ai vraiment envie de lire la suite.
Ce sont mes loulous qui m’ont harcelée pour Sword Art Online. Le graphisme d’Aincrad, la première série de la franchise en deux tomes, fait très brouillon et n’est pas passionnant mais l’histoire est plutôt cool, il faut que je lise le dernier (surtout que des 4ème se bidonnaient en le lisant lundi donc je me demande s’il y a pas des scènes limites XD).
J’avais Le Courrier des miracles dans ma liste d’achats l’an dernier déjà, j’étais contente de le voir dans la liste seinen du prix. Mais j’ai déjà lu des titres sur des héros qui se retrouvent entre la vie et la mort trop tôt, par accident (Yuyu Hakusho démarre ainsi) et doivent remplir différentes missions pour espérer reprendre le cours de leur existence. Si le principe du miracle à livrer en mode facteur est mignon, j’ai lu mieux. J’attends la suite (la série est finie en 3 tomes, donc je me suis dit why not, j’ai tout raflé).
En revanche, j’attendais Tinta Run au tournant. Shonen qui promettait d’être cool dans le classique nekketsu (le héros dans un domaine, que je croyais être la pâtisserie mais en fait pas du tout 😦 dommage, j’avais adoré Yakitate Japan ; décide de se dépasser, promettant de rencontrer d’autres personnages auxquels se mesurer, etc.), français en prime, avec un mangaka bien sympathique rencontré au Livre sur la place. Je suis déçue. Le dessin n’est pas particulièrement remarquable, le contexte confus, je n’ai pas ri aux blagues. Mais il peut tout à fait plaire à mes loulous.
Timeless Romance était un meh à première vue et le lire n’a pas changé mon idée. On démarre sur une héroïne qui se retrouve dans la peau d’une demoiselle d’un autre temps qui semble avoir des réponses mais jamais le temps de les lui donner. Je poursuivrai vraiment seulement si des élèves me demandent la suite et je ne suis pas convaincue, je me suis ennuyée, je n’avais pas vraiment envie de connaître la suite.
J’avais bonne impression qu’Issak marcherait du tonnerre avec certains gamins. Contexte de guerre, samourai qui veut venger la mort de son maître, c’est le truc de pas mal d’entre eux. Déjà quand ça démarre sur un viol, ça le fait moins avec moi (après, c’est assez bien contextualisé d’un point de vue de guerre et le héros y met un terme rapidement, la demoiselle revient par la suite et j’ai dans l’idée qu’elle peut être utile donc ça peut passer à la rigueur). Et les récits de guerre ne me parlent pas, surtout avec un dessin froid et sec comme celui-ci.
Le secret de l’ange, c’est ma déception shojo. Je suppose que la couverture vaguement réminiscente d’art nouveau m’a induite en erreur. Le trait intérieur est bien mois agréable, les proportions pas idéales parfois et l’enquête dont j’espérais beaucoup ne m’a pas passionnée. (Diantre je suis dure).
Je voulais vraiment aimer Hana No Breath. La demoiselle brune aux lunettes ne comprend pas l’intérêt de ses amies pour le yaoi, elle ne s’intéresse qu’aux garçons comme Gwen, à gauche. Gwen en fait une fille. Les prémisses étaient simples, mais ça ne voulait pas dire que ce ne serait pas bien. Sauf que j’ai déjà lu des mangas sur le « travestissement », un héros contraint de se faire passer pour l’autre sexe pour raison x ou y (Mint na Bokura, W Juliet) et ça va bien trop vite. Un chapitre paf on sait que Gwen est une fille. Un chapitre paf elles sont ensemble. Alors je sais c’est important d’avoir ce genre d’histoire mais ça m’a déçue. Et je m’attendais à une vraie réflexion sur le genre, pas uniquement je récupère les fringues de seconde main de mes frères même le côté équipe sportive fait excuse (d’autant qu’elle déménage à la fin du livre). Mais bon, il n’y a que deux tomes en tout et les dessins sont quand même jolie. N’empêche. Je suis déçue.
J’aurais aussi déjà dû acheter Les Mémoires de Vanitas mais je l’ai zappé. Je ne regrette pas qu’il fasse partie de la sélection : le vampire est vraiment bien introduit, original, le dessin toujours aussi superbe, il y a du mystère, de l’humour, j’en redemande.
Alors Moi quand je me réincarne en slime m’a fait grincer des dents au début, rien qu’avec la couverture. Et une fois ouvert, un de mes loulous m’a dit que c’était du hentai. Et c’est la sélection shonen. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce classement comme pour The Promised Neverland. Et quand vous voyez les réflexions sur la troisième jambe avec un dessin de banane. Bon mon loulou exagérait un chouia. Le reste est plutôt intéressant, sur la réincarnation d’un type banal en slime, son évolution dans un univers de jeu, dans le style Sword Art Online (mais il a l’air d’être le seul dans son cas) ou The Rising of the Shield Hero avec des réserves sur les personnages féminins über curvy et bien dénudés.
J’avais des appréhensions et des espoirs pour Eclat(s) d’âme, notamment parce qu’il vient chaudement recommandé par ma superconseillère Tachan et qu’il aborde l’homosexualité, le porno gay, le suicide adolescent. Le dessin m’a tout de suite inspirée. Il a un côté doux et onirique. Et le protagoniste m’a paru attachant, j’ai eu envie de le suivre, puis de suivre ces autres histoires et personnages. J’ai aussi acheté les trois derniers tomes, il faut que je les lise. Une très belle surprise.
Je m’appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire m’inspirait énormément il y a quelques années lorsque j’en ai fait l’acquisition. Au final, il est plutôt joli relié en dur, élégant, des extraits de poésie inattendus font leur apparition et je me suis bien imaginée mettre ce récit en voix pour mes élèves. Mais franchement d’ici quelques semaines je n’aurais aucun souvenir de cette histoire sinon de son côté beau livre et informatif alors que j’ai une bonne mémoire de livres. Je ne le garde donc pas.
Mes dieux que ces couvertures sont kitschs XD Je ne vous l’ai pas dit, mais le solstice d’hiver (j’aime pas Noël XD) m’a laissé un Ipad Pro, Ainsley. Je l’utilise comme liseuse et c’est un bonheur rien qu’à ce niveau : je peux lire en mangeant à la maison, avant de dormir, sur le canapé, l’emmener au boulot. J’ai aussi décidé de moins imprimer surtout qu’Eglantine me semblait avoir un souci de traits verticaux (elle n’a qu’un an, moins, ça me stresse – au final j’ai fait un nettoyage des têtes d’impression ça a l’air d’aller) alors pour les oraux des 3ème j’ai transféré mes bibliographies agrémentées de biographies sur l’outil et c’est über pratique pour modifier directement le document d’origine. Bref, je vous ferai un article sur mon utilisation d’ici quelques mois si ça vous intéresse (ou déjà now pour mes espoirs XD et comment je gère le début, dites-le moi), mais en matière de lecture je me régale en anglais.
Après The Immortal Empire j’ai repris une série que j’aime beaucoup, Psi-Changeling, avec la relecture des tomes 1 à 4 et j’ai embrayé sur les suivants. Hostage to Pleasure (ce titre XD rien à voir en prime) met en scène Dorian que j’adore toujours plus ; Branded by Fire a un pairing très cool, Mercy changeling léopard et Riley loup, ce qui pose problème dans leur allégeance à leur meute, d’autant qu’ils sont très hauts placés dans leurs hiérarchies respectives.
Blaze of Memory est incroyablement chiant à côté : je me fichais totalement du couple, Dev fait une petite apparition dans le quatrième tome et c’est un descendant lointain de Psy, un Oublié, et la Psy du tome est mentionnée dans le cinq et je m’en fichais tellement, et on avance pas dans l’intrigue principale de Silence, je ne comprends pas.
Bonds of Justice ne se rattrape pas sur le pairing mais je préfère Max qui vient du même tome que Dev avec un rôle plus important. Il est plus passionnant et la demoiselle Psy est un J, Justice, avec des dons plutôt intéressants. Et surtout, surtout, on suit la relation entre Sasha et sa mère, Nikita, et c’est très touchant (je veux d’autres extraits du livre sur les empathes d’ailleurs).
Lors de ma journée Porte Ouverte, j’avais sélectionné quelques livres pour de la lecture à voix haute au cas où et chipé ce Blondel dans mon autre école. Je l’ai démarré pour moi et j’ai été happée par les mots, le rythme, l’âme derrière l’écriture.
Play of Passion propose enfin un pairing plus sympathique avec Indigo, lieutenante de la meute de loups et Drew, traqueur de la même meute (donc on perd un peu de la problématique de Mercy et Riley) mais ils sont attachants. Drew est le bébé, quatre ans de moins que la demoiselle qui refuse de se laisser dominer par un soldat moins bien placé sur la hiérarchie de la meute. Je les trouve attachants et je suis contente que ce pairing soit de personnages qu’on suit depuis le début – je sens que la suite va être compliquée à ce niveau.
Je viens de démarrer Kiss of Snow et je suis gênée. Bon, je savais que ça allait arriver, mais on se penche sur Hawke, l’alpha aka le chef de la meute de loups, et Sierra, une jeune Psy de désignation X – je ne sais pas ce que c’est mais 1) c’est dangereux 2) il y en a très peu et 3) elle a un pouvoir off the chart et ceux de sa désignation ne sont jamais connus pour un tel pouvoir ni pour vivre très longtemps. Alors cette demoiselle me passionne, j’ai très envie de savoir en quoi consiste son don mais elle a tout juste dix-huit ou dix-neuf ans et Hawke apparemment la convoite même s’il se retient depuis des années. Donc j’étais franchement gênée. Mais j’étais assez contente qu’on s’intéresse aussi à son oncle Psy, Walker, et Lara, la guérisseuse qui sont choupis.
Et vous, vos lectures de janvier ?
Oh, petite nouveauté ! J’ai découvert Animoto, un site qui permet de faire des diaporama vidéos, et je m’amuse avec pour le boulot. J’ai voulu tester avec les lectures de ce mois, je vous montre ça.
https://animoto.com/play/zgu0FR5f1hFgGkwrjnuxXQ
Elle vous plaît ? J’hésite à en faire un élément intégral du bilan lecture mensuel !