Book Notes

Envies lecture (Mai 2024)

En mai, j’ai à la fois un peu plus de mal à composer ma TBR, et en même temps ça a été trèès vite XD.

On apprécie la photo avec tout mon bazar, mes schlappes Années Folles et des piles plus carrées et difficiles à faire tenir en place XD. Et il ya aussi Oxymore, mon amour de Jean-Loup Chiflet et Atlas des brumes et des ombres de Patrick Marcel, entamés et ailleurs.

Parmi les lectures de challenge pour ce mois : Le journal des papillons, et peut-être To All The Boys I’ve Loved Before, les deux pour le Petit bac.

Parmi les relectures :

Comte Cain, tomes 1 à 5 de Kaori Yuki ;

Nos années science-fiction d’Alexandre Raveleau ;

Who’s Horrible in History de Terry Deary (en cours).

Atlas des brumes et des ombres de Patrick Marcel (au long cours).

Encyclopédie des vampires de Mocquet (en cours aussi XD).

Geek Art, anthologie tome 3 de Thomas Olivri (j’ai beaucoup de livres en cours là XD).

The Well-Read Witch de Carl McColman.

Les relectures un peu spéciales, aka les nouvelles éditions :

Host Club Perfect, tome 2 de Hatori Bisco.

Je prévois toujours de relire les Comte Cain, et comme chaque mois un Carnet de l’apothicaire. J’en suis aussi à mon dernier Perfect sur mes étagères avec le deuxième tome de Host Club.

En fiction :

La vestale du Calix est déjà terminé, je m’étais lancé à la toute fin du mois.

En relecture / poursuite de série, il y a The Well of Lost Plots, la suite des aventures de Thursday Next, et les Eveilleurs dont je garde un très beau souvenir.

Et en découverte de série, il y a To All the Boys I’ve Loved Before dont j’ai adoré l’adaptation et Even the Darkest Stars.

C’est le mois de la science-fiction barrée, entre La Vestale du Calix et The Well of Lost Plots XD un peu de fantastique « classique » avec Le journal des papillons (très adolescent, aussi), fantasy avec Even the Darkest Stars et Les Eveilleurs. Puis de la contemporaine avec Sentinelle de la pluie et Joséphine et moi, et enfin un peu de romance ave To All the Boys I’ve Loved Before et Je te promets (rien à voir avec la série télé). J’avais très envie de frais, léger, romantique pour ce mois de mai.

En documentaires :

Toujours en cours : Who’s Horrible in History, Petite Encyclopédie des vampires, Oxymore mon amour, Atlas des brumes et des ombres, Geek Art 3.

Pas mal de livres à dominance artistique / dessin pour des recherches dans le cadre d’un projet perso : Signs & Symbols of the World, Sigil Witchery, Tatouage, The Element Encyclopedia of Secret Signs and Symbols, sans oublier Geek Art 3.

Après l’Atlas des Brumes et des Ombres en mode lecture bibliographie au long cours, The Well Read Witch. J’ai eu très envie après The Goddess is in the Details de reprendre les lectures witchy donc j’en ai sorti une partie des étagères (et encore, j’ai failli refaire une pile XD).

Et vous, des envies de lecture particulières pour ce mois de mai ?

Book Notes

Lectures d’avril 2024

En avril , je commence pleeein de livres en même temps ^^,

Les lectures de challenge :

2ème destination du challenge Storygraph Reads the World avec l’Allemagne, un point couleur pour le petit bac et un adjectif, en prime un premier roman pour un des prompts du challenge par genre de Storygraph.

J’ai adoré :

Les Carnets de l’apothicaire et Mars restent un bonheur de lecture. J’avais très peur de la traduction pour cette nouvelle édition de Host Club, et c’est top. J’ai tellement ri, et même en connaissant la série, je n’avais jamais vu certaines blagues donc il y a un peu d’inattendu.

The Goddess is in the Details se lit toujours de manière aussi fluide et agréable. C’est le seul documentaire dans cette catégorie pour avril, c’est un genre qui m’a manqué.

Je n’attendais pas grand-chose de La bibliothèque des rêves secrets, et la première chose que j’ai remarqué et qui m’a perturbé a été la taille de police gigantesque, ce que je n’aime pas trop dans un poche. Mais les histoires ont commencé à se succéder, avec cette petite bibliothèque de quartier et sa bibliothécaire aux conseils qui ont l’air à l’ouest mais arrivent juste au bon moment pour aider à changer une vie. J’adore les récits qui se situent en bibliothèque ou librairie, et plus encore où les livres contribuent à faire une différence pour les personnages. Et comme toujours dans ces médias sur le thème (je pense aux séries comme Quantum Leap et Being Erica aussi).

Enfin, un roman sur Anne est toujours un magnifique moment. C’est une lecture qui ne me parlait pas trop il y a quelques années, j’aimais davantage l’adaptation en minisérie, mais elle prend maintenant ce côté serein et nostalgique qui en fait une lecture doudou.

Les belles surprises :

Il m’a fallu du temps, près de la moitié, pour replonger dans Rachel Morgan (l’agacement vis-à-vis de la maison d’édition n’a pas aidé), mais j’ai fini par beaucoup aimer ce deuxième tome. Surtout les informations qui arrivent en toute fin sur son Némésis. Des choses assez dures par contre, sur le consentement, avec sa coloc vampire.

Madame et Eve est une belle petite lecture, pleine de petits clins d’oeils à l’époque, notamment au contexte politique en Afrique du Sud – que je ne connais malheureusement pas tant que ça, donc je n’ai pas toutes les refs.

Je commençais plutôt mitigé avec The Cruel Prince. Si l’environnement de faerie est plutôt intéressant, Jude une protagoniste entraînante, avec le sarcasme de Vivienne, je n’ai pas du tout aimé la partie harcèlement qui finit en grande violence avec Valérian. Mais une fois qu’on part vraiment dans les intrigues de cours, que Jude gagne un peu d’indépendance et d’autonomie, c’est fascinant. D’autant que Cardan a ce sarcasme et ce cynisme que j’aime beaucoup ^^

Petit retour avec Meru Puri Märchen Prince de Matsuri Hino, une série courte plutôt mignonne sur une jeune fille ordinaire qui se découvre descendante d’une princesse du royaume magique lorsqu’un prince débarque chez elle suite à un sort qui a mal tourné. Je reste assez déçu de cette relecture, même si je l’ai apprécié. J’ai mal ressenti les enjeux plus sérieux du récit (yen a quand même un qui essaie de la balancer d’une falaise l’héroïne …) qui sont enterrés pour que la romance soit surtout mise en valeur ; le côté amnésie … boh … le consentement, pas toujours respecté. Et surtout, dans la moitié seulement du tome 4 on arrive à un arc plus intéressant : l’école de magie dans le royaume magique justement. C’est plus intéressant que la partie dans le lycée, même si l’humour est plutôt bien rendu. Je pense que la série aurait gagné à être un peu plus longue, peut-être aborder des thématiques plus sérieuses comme la politiques entre les sept familles du royaume magiques (présentées dans un encart à côté des images).

Ah, et … j’ai quand même un peu de mal avec les romances à différences d’âge. Elle a quand même 16 ou 17 ans Airi, quand elle rencontre Alam. Il en a sept … Certes, son grand frère lui a jeté un sort qui le fait grandir dans l’obscurité, il a l’air d’être au lycée dans ces conditions. Mais il reste un enfant, malgré son sérieux de prince responsable. J’avoue qu’à cette lecture ça m’a quand même gêné.

Chouette, sans plus :

J’aime beaucoup le style graphique de Margaux Motin, mais je suis assez partagé sur les gags et chutes de cette bd.

Je suis un peu moins enthousiaste avec ce livre de la collection Alt que les autres. Peut-être un peu léger, l’écriture qui ne m’a pas plu, je ne sais pas.

Pas envie de faire un article de boulot juste pour ce premier tome. J’aime beaucoup les réécritures du Comte de Monte-Cristo, et dans le contexte de la finance, trader, why not. Juste bah je n’ai pas compris tous les tenants et aboutissants du scandale, et le trait ne me parle pas plus que ça. Après si j’avais eu la suite sous la main j’aurais continué juste pour voir la vengeance.

Meh :

Pas sûr que prendre Percy Jackson en lecture d’attente pour les cours de danse soit une bonne idée, j’ai du mal à être vraiment attentif et ça me prend plus de temps que ça ne devrait. Ca et j’avais zappé que c’était la MER des monstres aka récit en partie maritime … ça reste pas du tout mon truc ^^,

Je n’avais pas réalisé que Black Out était dans le même univers que Le grand livre ! (Et aussi Sans parler du chien mais je ne me rappelle étrangement pas du tout de celui-ci). J’adore le voyage dans le temps, la préparation, les règles. Et ici c’est encore plus poussé à l’extrême puisqu’on voit plus de jeunes (ils doivent être en master, je pense, qu’ils valident avec leurs recherches temporelles) et surtout toute leur prép. L’organisation est un bordel sans nom, surtout que le Professeur Dunworthy passe son temps à bouger les dates de tout le monde (je ne sais pas encore s’il y a une raison) et, est-ce la précipitation ? Tout le monde est sur un voyage foiré. L’une se retrouve en pleine épidémie (pas fan de ce thème puisque c’est tout le sujet du Grand livre), deux autres beaucoup plus tard que prévu, l’un sur le point d’être jeté dans un point de divergence … j’ai hâte de voir s’il y a des raisons à tous ces couacs.

C’était l’avis de début de lecture, mais plus le temps passait sur cette patate de plus de 600 pages moins j’avais d’enthousiasme. Je n’aime pas quand tout, mais vraiment tout se casse la figure. Les voyageurs ne rencontrent que des problèmes, il n’y a pas de positif (même pour leurs études). C’est peut-être aussi trop militaire pour moi dans certains passages. Je n’ai pas aimé perdre le point de vue du futur vers le milieu du livre pour ne plus jamais entendre parler de ces personnages. Et l’épidémie et les enfants, franchement … j’ai peur que la suite voit le retour des petits enquiquineurs en prime. Une lecture qui s’est traînée en longueur.

Je crois que j’ai le même avis sur le Guide de survie en territoire ado qu’à la première lecture en 2015 (le gros agacement en moins, là j’avais zéro attente). Déjà ça n’a pas bien vieilli au niveau des titres et de l’écriture. Et je crois juste que l’autrice fait un gloubliboulga entre littérature ado et jeunesse, alors que bon même à la sortie les deux étaient quand même bien délimitées. Elle ajoute aussi des trucs qui sont clairement bit lit adultes. Il y a un vrai sujet de discussion là-dessus, notamment vu les têtes de gondoles en librairie où sont poussées en ado des titres plus adultes (avec les frontières du new et young adult aussi), mais là le positionnement est tellement flou yen a plus. Ca se lit vite mais sans intérêt.

Deux lectures de boulot, la première un peu what the fuck et on s’en fout du point de vue vibes ^^, J’aime moyennement les récits de romance entre élève et professeur (même sans parler de la différence d’âge) alors quand limite tout le monde cautionne, et pour une intrigue aussi cruche (à part le vocabulaire de théâtre) pour Sur les trois heures après dîner. Je regrette tellement d’avoir découvert Scarlett, si possible quand j’étais ado parce qu’il y a une telle violence dans les propos, du sexisme, du male gaze, du cliché … Aucune envie de découvrir d’autres Pancol, même si on en a une brochette au travail.

Les déceptions :

Okay alors c’était la foire des récits aux grosses différences d’âge ce mois-ci, et vous pouvez rajouter une dose d’inceste parce que c’est pas drôle sinon (je ne suis pas arrivé aux Kaori Yuki, donc j’imagine que ça remplace). Rien que pour ça je n’aurais vraiment pas aimé, mais ajoutez une intrigue confuse avec beaucoup trop de personnages, des enquêteurs·rices qui se connaissent déjà trop pour un premier tome (et on est en mode rappel gros sabots des relations interpersonnelles de ce qui a l’air d’être un certain nombre de livres avant) ET ZUT moi je voulais juste une immersion en Allemagne pourquoi la traduction n’a pas pu laisser Herr, Frau et Fraulein, hein >< Gros, gros raté, j’ai le « deuxième » tome mais boh.

J’ai arrêté :

Mahaha je me suis arrêté page 8. Quand on a une relation compliqué avec son corps c’est peut-être pas une bonne idée de se lancer dans un livre sur ce thème ^^,

Je suis toujours en train de lire :

Queen Victoria is NOT amused XD je suis faible avec les réf, et comme d’habitude les jeux de mots, j’adore pour ce Who’s Horrible in History.

Je me perds dans l’Atlas des brumes et des ombres. Je suis sûr d’avoir lu des centaines de pages et d’être encore coincé dans l’historique du genre, sans arriver à ce qui m’intéresse le plus, les idées lecture. C’est dans le thème XD

La vestale du Calix est toujours aussi barré. Je ne suis pas sûr de comprendre grand-chose mais j’adore la balade.

J’essaie de trouver le bon endroit et moment pour me poser avec Petite encyclopédie des vampires pour bien profiter de l’humour et de la nostalgie. Pour Oxymore mon amour, j’essaie de ne pas trop en lire en une fois parce que ça devient rapidement lassant mais à petites doses j’aime beaucoup. Et Geek Art est toujours aussi agréable.

Les délaissés de la TBR XD

Bon okay Je serai le FEU attendra l’année prochaine pour sa relecture XD Moranthology est retourné sur les étagères aussi mais j’ai conservé le reste.

Et vous, de belles lectures en avril ?

Book Notes

Envies lecture (Avril 2024)

En avril, petit mélange de relectures plus ou moins éloignées depuis la découverte, de livres tout juste achetés ou sur les étagères depuis des années (toujours les Fairy loot XD).

Je conserve la table comme point de chute, mais j’en reviens à des simples piles, plus faciles à manipuler. L’esthétique n’est pas la même, et c’est tant pis, avec ma maladresse c’était probablement pas la meilleure des idées ^^, (j’en veux pour preuve les deux petites jarres en verre qui ont explosé au sol il y a un mois ou deux XD).

Parmi les lectures de challenge pour ce mois : Flétrissures. Qui peuvent entrer dans le cadre du challenge Petit Bac : The Cruel Prince, Black Out (pas sur la photo parce que je suis en train de le lire), Le journal des papillons, La bibliothèque des rêves secrets (et apparemment le challenge par genre de Storygraph ? C’est le premier roman de l’autrice, ce qui serait le dernier prompt).

Parmi les relectures :

Je serai le FEU de Diglee ;

Comte Cain, tomes 1 à 5 de Kaori Yuki ;

The Sea of Monsters de Rick Riordan, le deuxième tome des aventures de Percy Jackson – il n’est pas sur la photo parce qu’il est dans mon sac de danse ;

Nos années science-fiction d’Alexandre Raveleau ;

Meru Puri Märchen Prince, tomes 1 à 4 de Matsuri Hino ;

Who’s Horrible in History de Terry Deary (pareil, en cours et pas dans les parages).

La Vestale du Calix d’Anne Larue.

Guide de survie en territoire ado de Laura Vitali.

Atlas des brumes et des ombres de Patrick Marcel.

Encyclopédie des vampires de Mocquet.

The Goddess is in the Details de Deborah Blake.

Geek Art, anthologie tome 3 de Thomas Olivri.

Les relectures un peu spéciales, aka les nouvelles éditions :

Mars Perfect, tome 3 de Rachel Smythe.

Host Club Perfect, tome 1 de Hatori Bisco.

Anne de Windy Willows de Lucy Maud Montgomery … mon dernier Anne pour l’instant !

J’aurais pu repousser la lecture de Host Club au mois prochain, choisir entre ces deux Perfect ou le conserver pour mon challenge des 24 mangas en 24 heures mais trop envie de le lire xD.

BD, comic, album :

J’ai déjà terminé La théorie de la contorsion, c’est fun même si je ne suis pas fan de tous les gags.

En fiction :

Black out et The Sea of Monsters sont déjà démarrés ; le premier se fait un peu long avec le torrent de problèmes qui s’abat sur tous les voyageurs temporels, c’est un peu beaucoup et ça n’est pas forcément drôle.

Si ce mois-ci je ne démarre pas Je serai le FEU, il retourne sur les étagères XD Maintenant que j’ai terminé Fragile Eternity (le troisième tome de Wicked Lovely), j’ai assez d’espace mental pour un nouveau récit sur les faes. Et petit détour par l’Allemagne pour mon challenge autour du monde avec Flétrissure.

Deux poursuites de séries avec Rachel Morgan (j’attendais le troisième pour continuer) et Anne de Windy Willows (j’entre définitivement dans une partie de l’histoire que je connais moins, même si c’est encore un des livres qui a été adaptés dans la série de films des années 90s – puis je vais pas être dépaysé, elle est prof encore dans ce tome, de grandes pénibles XD).

Un peu de fantastique avec Le journal des papillons, de science-fiction très barrée avec La Vestale du Calix et de fantasy avec une exploratrice pour Even the Darkest Stars. Enfin, un peu de contemporaine avec La bibliothèque des rêves secrets (qui apparemment marche pour le challenge par genre de Storygraph ? C’est un prompt chelou XD).

Une petite sélection mais 1) yen a qui datent de plusieurs mois de TBR XD 2) ya des vacances ce mois-ci aussi XD

En documentaires :

Toujours en cours : Who’s Horrible in History. Ce n’est pas une lecture à binger, je prends mon temps.

J’ai commencé Le guide de survie en territoire ado, et j’ai les mêmes critiques qu’à la première lecture : il y a une confusion claire sur le concept de littérature ado annoncée en titre, et le focus officiel sur la young adult qui est une tranche plus âgée. Les livres présentés ne correspondent clairement pas (surtout qu’elle considère comme incontournable un roman aux « scènes torrides » et quelques pages auparavant cite Le Club des Cinq). Avec en prime un petit ajout, c’est clairement resté à son époque (ça fait bien dix ans que je n’ai pas lu ou entendu parler de « bit-lit » – heureusement, ce terme était ridicule).

Pas vraiment de liens entre les autres livres choisis. D’autres en littérature avec l’Atlas des brumes et des ombres (sur le fantastique), avec une touche de folklore (la Petite Encyclopédie des Vampires) et de cinéma / séries (Nos années science-fiction) ; de l’essai avec A-t-on encore le droit de changer d’avis ? et Moranthology, avec une bonne touche d’humour. Deux lectures witchy avec The Goddess is in the Details (relecture, très cool) et Anatomy of a Witch que j’ai bon espoir de terminer cette fois, je n’avais pas réussi la première. Un peu de linguistique avec Oxymore, mon amour (préparer le billet pour Je n’ai pas encore le titre m’a donné très envie de relire du Chiflet). Des biographies avec 30 héros qui changent le monde (je teste la maison d’édition / la collection pour le boulot aussi) et de l’art avec Geek Art.

Et vous, des envies de lecture particulières pour ce mois d’avril ?

Book Notes

« Je n’ai pas encore le titre », 50 ans d’édition

 » Est-ce bien raisonnable de croire qu’après avoir passé cinquante ans jour pour jour dans le monde de l’édition (je suis rentré chez Hachette le 1er février 1967), j’aurais des choses à raconter qui pourraient passionner ceux qui n’en faisaient pas partie ? Ce catalogue de souvenirs ne va-t-il pas être assimilé aux Mémoires d’un vieux con comme me l’a fait remarquer un aimable confrère que j’interrogeais sur l’opportunité de ce projet ? Si l’on en croit les dictionnaires, les  » Bonnes feuilles  » sont  » une sélection des meilleures feuilles d’un livre « . 

C’est ce que j’ai décidé de rassembler dans cet ouvrage avec les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles, les plus émouvants de mes cinquante ans d’édition… Je ne sais toujours pas si c’est bien raisonnable, mais j’ai vraiment envie de partager avec vous les meilleures feuilles de ma vie d’éditeur.  » 

Deux lectures pour ce livre d’un auteur que j’aime vraiment beaucoup, la première en 2018, la seconde en 2022. Il y a de fortes chances que cette opinion provienne de la première puisque peu de critiques écrites datent de post-2020s ^^, J’en garde, avant relecture, un souvenir très léger et qui me fait encore sourire.

J’adore ce titre. Il retranscrit bien le côté vivant de l’édition, sur lequel on travaille toujours jusqu’à la dernière minute, pendant cinquante ans ici.

Bon, honnêtement, je n’ai pas eu d’impression si longue ici. C’est bien trop court ! Mais je comprends bien que l’auteur n’a pas voulu ennuyer son lecteur en s’étendant trop sur le sujet. Jean-Loup Chiflet fait le choix de chapitres généralement très courts, sur un thème, un auteur, un éditeur, un phénomène d’édition. C’est passionnant, je ne me suis jamais ennuyé … mais j’aurais tellement aimé que ce soit plus long !

En ce qui concerne ma maniaquerie de classement XD les anecdotes ne sont pas chronologiques, les souvenirs pas linéaires, c’est classé au petit bonheur la chance mais ça donne un ouvrage très frais et plein de charme. J’ai tellement apprécié chacune de ces découvertes, notamment l’interview d’un mot à la fin du livre. Cet élément est d’ailleurs assez long, mais c’est adorable et tellement bien réfléchi.

Les anecdotes en elles-mêmes font rire ou réfléchir. Je n’ai eu que deux regrets sur le contenu : que le livre n’ait pas été écrit quand j’étudiais pour devenir bibliothécaire. Je trouve qu’il est très utile pour mieux comprendre les rouages du monde de l’édition. Et l’auteur n’aborde pas du tout le manga, ce qui est un peu dommage lorsqu’il évoque la taille des maisons d’édition (qui ont tendance à se manger entre elle) et leur composition (certaines comme Glénat, Pika, Tonkam, Delcourt fonctionnant quand même relativement bien, je trouve que l’élément manque pour appréhender la taille et le « succès » des groupes d’édition).

Les éléments sur Sky my husband, le livre de traduction de l’auteur, sont particulièrement ironiques puisque j’ai juste acheté l’adaptation en jeu pour le boulot 😛 (Il y a fort fort longtemps ^^, je devrais peut-être le racheter pour le nouveau ?) Et j’adore les puns en VO donc c’est parfait ❤ les puns de traduction, ça marche aussi XD

Et j’avoue que je ne m’attendais pas à découvrir une anecdote sur l’importation de la New Romance en France ! Cela me semblait bien loin de la sphère de l’auteur ^^,

L’un dans l’autre, une excellente lecture, dans dans le fond (souvenirs d’éditeurs) que la forme (toujours des piques d’humour perfectly on point ❤ ).

Alors ça tombe bien que je relise cet article, on a reparlé jeux au travail et du coup c’est vrai que j’aimais beaucoup Sky my husband sur la traduction ^^ Ca me donne aussi envie d’ajouter un Chiflet à ma TBR du mois prochain ! Si c’est un auteur dont vous appréciez l’humour, c’est définitivement un livre à découvrir.

*

Book Notes

Lectures d’août 2022

Beaucoup de choses différentes en août.

J’ai terminé mon dernier T_T Jean des Cars. C’est toujours aussi passionnant, bien écrit, et j’ai appris beaucoup de choses. Et tadaaam l’article est déjà rédigé 😀

J’ai retrouvé avec plaisir cette petite histoire de magie déjà lue il y a quelques années, sur une jeune fille issue d’une famille où chacun a un talent surnaturel sauf elle. Un jour, on lui demande de retrouver un object en pensant qu’il s’agit de sa soeur parfaite, Rowena, et elle accepte. Sans se douter que tout risquerait de changer.

J’ai relu ce livre sur les vêtements et leur symbolique (mon avis ici). Si les cas réels sont toujours intéressants et les gens attachants, j’ai eu du mal à le terminer. J’ai trouvé l’autrice assez agaçante sur la fin, à énoncer des règles que j’ai trouvées datées (genre éviter les VPL, je ne savais même pas que ça voulait dire Visible Panty Lines, et j’ai envie de te dire j’ai autre chose à fiche que de vérifier systématiquement si ça se voit, je trouve ça sexiste de s’attacher autant à ce détail limite pour humilier la personne).

Ma déception du mois. Il m’avait beaucoup tenté aux Imaginales, je m’attendais à un récit de fantastique léger avec des personnages queers. Et au final je n’ai pas du tout aimé le « niveau » de fantastique au ras des pâquerettes (comprenez : y’en a vraiment pas beaucoup) et la romance beaucoup plus présente dans la violence de cette société. Mon article est déjà prêt.

L’histoire se déroule dans l’institut Cherryton, un internat collège-lycée composé d’animaux séparés en deux catégories : les herbivores et les carnivores. La violence est interdite, spécialement pour les derniers de manger les premiers. Mais un alpaga, Tem, est assassiné au début du manga. Les doutes s’installent, les jeunes chuchotent, notamment sur le passage du loup de la couverture, Legoshi. C’est un lycéen très timide qui connaissait bien Tem, tous les deux faisaient partie du club de théâtre de l’école, comme Louis le cerf, un terminale très populaire en passe de devenir le nouveau Beastar, futur responsable de l’école appelé à de grandes choses dans le milieu professionnel également.

Le mystère est vraiment bien mené et j’ai beaucoup aimé suivre ces adolescents pas si différents. Le dessin est plutôt simple, peu de décors, mais très frappant. L’article est déjà tout prêt.

Lecture en cours :

Je relis ce beau petit livre sur l’histoire de la mode depuis le début du XXème siècle à nos jours. J’adore la tonne de photographies et toutes les explications.


Et vous, de belles lectures ces temps-ci ?

Book Notes

Lectures de mai à juillet 2022

Je reprends un peu la lecture depuis quelques mois, notamment avec des livres que je n’ai pas encore lus (alors que l’été est souvent synonyme de relectures).

J’avais démarré cette belle édition collector dans le train de retour des Imaginales. Avec quelques appréhensions suite à la première (article ici) dont je n’avais pas du tout aimé le texte, malgré un univers prometteur. Je n’ai pas du tout retrouvé ici cette impression de froideur dans la traduction, au contraire. J’ai beaucoup ri et apprécié le voyage, en retrouvant l’univers qui m’avait bien plu à la base. Et accessoirement dévoré ces plus de six cents pages en quelques jours. J’espère que Bookmark sortira la suite de la série en mode collector ❤

J’ai enchainé avec ce second livre acheté aux Imaginales, toujours chez Bookmark. Un jeune barman dublinois évite de se lier car il est capable de voir à l’aura des gens s’ils mentent. Un nouvel inspecteur de police arrive en ville et on lui confie une enquête sur des gens qui disparaissent une nuit mais n’en ont aucun souvenirs, et en résultent des conséquence désastreuses.

C’est une déception. Il y avait déjà le premier chapitre / l’introduction qui pour moi spoile complètement la révélation finale … Spoilers à surligner dans le paragraphe suivant.

Le Spoiler parce que WordPress ne veut pas juste changer la couleur d’un bout de paragraphe : oui nan mais quand tu as déjà lu des récits de fey, de Sidhe, de changelin … tu comprends de suite quoi ><.

Par la suite, la relation entre Niall (le barman) et Aeden (l’inspecteur) est bien construite mais je suis terriblement resté sur ma faim pour la partie magique qui ne va pas bien loin. J’ai longtemps attendu être contredit pour l’introduction mais non, donc dépité d’avoir deviné avant même le démarrage du récit. Un dernier petit spoiler pour la route.

Oh et puis j’ai toujours détesté commencer un roman par un accouchement ><

Voilà voilà … je ne sais pas si je lirai la suite.

J’ai envie de relire cette série manga depuis des années mais j’appréhendais beaucoup. Pas convaincu que ça ait bien vieilli. Et en fait plus que ça, je trouve l’histoire complexe à suivre, pas forcément exprès (j’ai encore le souvenir très vif et atroce de Magie intérieure de la même mangaka, pas loin d’être incompréhensible dans sa construction, le fait de passer du coq à l’âne, la mauvaise traduction). Pas mal de défauts que je retrouve ici. Et je n’ai pas cru aux personnages.

Un peu en réaction, j’ai repris cette série doudou. C’est un conte de fée toujours aussi choupi, avec le petit prince du royaume magique qui se retrouve par hasard dans notre monde et l’héroïne, Airi, le recueille jusqu’à ce qu’il puisse rentrer chez lui. Dommage que ce soit si court ❤

Relecture d’un mémoire plein d’humour sur un auteur de documentaires qui me font beaucoup rire.

J’ai beaucoup aimé découvrir ces cent pionnières, dont pour beaucoup je n’avais jamais entendu parler. On fait le tour du monde dans beaucoup de domaines (les sciences, les arts, la politiques, l’armée, les sports, les inventions, …) avec ces très jolies illustrations et beaucoup d’humour en prime.

Perséphone travaille dans une entreprise d’organisation de mariages avec sa tante. Lorsqu’on lui propose de visiter un domaine de style château pour le louer, elle saute sur l’occasion. Sans se douter qu’il n’y a ni réseau, ni wifi, des gens intensément malpolis et un meurtrier sur place. J’ai beaucoup apprécié l’humour de l’autrice et le fort caractère de Perséphone. L’aspect cosy mystery est bien rempli et la chute donne envie de poursuivre la série.

Lecture en cours :

C’est un Jean des Cars. C’est toujours terriblement chouette à lire. Et je connais très peu d’histoires de favorites, donc c’est un excellent moment de lecture en cours.


Petit bilan pour trois mois de lecture mais j’aime beaucoup sa diversité.

Et vous, de belles lectures ces temps-ci ?

Book Notes

Feuilles de mars

En mars, tout est bouleversé et je n’ai plus tant le coeur à lire.

L’autrice raconte une période de sa vie, au Liban, lorsque la ville subit des bombardements. Les différents habitants de son immeuble se retrouvent dans une pièce de l’appartement de ses parents, la plus en sécurité. La galerie de personnages est intéressante et j’ai plutôt aimé le style graphique.

J’avais lu l’extrait de librairie il y a quelques temps. Le dessin est adorable, très doux, et j’avais beaucoup apprécié le côté nostalgique et la pluie. L’héroïne, Akira, est attachante (elle faisait partie de l’équipe d’athlétisme et s’est blessée, une base à laquelle je disais pourquoi pas). C’est vraiment le coeur de l’histoire qui me dérange profondément. Elle tombe amoureuse de son patron, un homme de plus de quarante ans (donc vingt ans voire davantage de plus qu’elle, et doit-on parler de la différence hiérarchique aussi ?). Le pire c’est que lorsque je lis des critiques (Manga News notamment) elles parlent de « soulever un tabou » pour « vivre cet amour » … Non. Juste, non.

Je n’ai jamais été spécialement attiré par les mangas sur des personnages musiciens (moins que les mangas sportifs, par exemple). Ici, c’est l’histoire d’un adolescent qui suite à un blocage psychologique n’entend plus le son du piano lorsqu’il joue. Ce n’est pas inintéressant. Ce que je n’ai vraiment pas apprécié, c’est le côté rentre-dedans des amis du héros, qui le frappent assez souvent et c’est complètement traité à la rigolade même lorsqu’on plaisante qu’il a le visage en sang. Et puis le dessin ne m’a pas trop parlé.

D’habitude, Jean-Loup Chiflet me fait toujours rire. Là, pas tant que ça. Si j’ai trouvé ce livre toujours aussi intéressant que d’habitude, aussi bien écrit, il ne m’a pas arraché un sourire, au contraire, et j’ai préféré ne pas le terminer plutôt que me forcer.

Lecture commune avec Snow.  J’avais lu la première édition du livre en Médiathèque il a quelques années et en avais gardé un excellent souvenir ; lorsque cette nouvelle édition est sortie, je n’ai pas hésité à me jeter sur les trois tomes. La première lecture était il y a huit ans, je découvrais la fantasy urbaine historique. Et entre-temps, j’ai exploré la fantasy urbaine plus avant (peut-être pas en historique), décidé d’orienter un de mes projets littéraires dans cette direction … la passion n’a pas été au rendez-vous de cette relecture. L’avis de Snow ^^

Emprunt au hasard à la Médiathèque (dont les collections mangas au final ne sont pas trop mon truc 😦 ), on suit une cellule rouge dans le corps humain. C’est donc un manga très scientifique et instructif. Mais un de mes 5e a vraiment accroché et compris, ça doit être plutôt bien expliqué. L’un des problèmes, justement, c’est que c’est trop expliqué. J’ai horreur des patates de textes en manga, ça rappelle Death Note à ce niveau (d’ailleurs le dessin du personnage à gauche m’y a fait penser aussi) en vraiment moins passionnant et je n’ai pas terminé cette lecture.

J’avais entendu parler de ce roman graphique il y a quelques années, peut-être parce que Sita en avait fait une chronique dessinée. Je pensais que ce serait une réflexion sur l’apparence physique du personnage qui ne correspond pas aux standards de beauté actuels. Et ce n’est juste absolument pas ça, on parle plutôt de sa relation du moment dans laquelle elle s’installe alors que cela ne correspond pas à son idéal. Je me suis vraiment ennuyé au final.

Une très jolie édition. La sélection est charmante et les textes de description (ce à quoi les gens portant ces prénoms ressemblent) m’a fait rire mais sans grande surprise.

Je m’étais dit que j’allais poursuivre voire terminer la série, elle est tout entière à la Médiathèque … ou pas, en fait. Tome 2, moins de moments choupis avec l’héroïne mais un personnage masculin qui lui fait du chantage lorsqu’il découvre qu’elle est amoureuse du patron. Tome 3, le côté adorable de l’héroïne prend un côté ennuyeux comme la pluie (ha, ha, je sais) à part un passage qui présente une bibliothèque comme un aquarium, le côté aquatique avec les livres est superbe. Et sinon comme je me crispe à chaque page en me disant qu’on va passer en mode glauque, j’avais juste hâte à la fin. J’en reste là.

En revanche, je passe toujours un aussi bon moment avec cette histoire. L’alien professeur est terriblement attachant, tout comme les gamins.

Encore une différence entre mes attentes et le récit en lui-même. Mais avec un titre pareil, je m’attendais à un couple de longue date dont les sentiments s’érodent … pas à un couple de seniors qui se rencontrent et forment une relation. Enfin, pour être honnête, ce n’est pas ça qui m’a dérangée, c’est la fin. La ménopause de madame qui fait une pause à 62 ans et bam grossesse. Je n’y ai jamais cru et trouvé ça ridicule, ruinant le côté attachant et poétique que le récit avait atteint avec cette perspective assez rare (âge des protagonistes). Et le dessin ajoute au charme du début.

Un garçon est sensé devenir un puissant roi démon et son précepteur commence son éducation. Je l’avais lu début 2000s lors des débuts de Saphira et gardais le souvenir d’une histoire mignonne comme tout et très drôle. Mes souvenirs étaient définitivement plus intéressants que l’histoire que j’ai relue ce mois-ci … Il y a un côté niais et l’humour ne me parle plus autant.

Si j’ai beaucoup apprécié le hors-série sur les 20 femmes qui feront 2020, je n’ai pas été particulièrement enthousiasmé par ce numéro, même si j’ai apprécié l’interview de Gloria Allred.

Une relecture qui me fait beaucoup rire. Je l’avais découvert il y a quatre ans et c’est amusant comme mes réponses ont un peu changé en ce qui concernent les vêtements et comme je fais le parallèle avec les livres qui restent une « période passée ». J’envisage de vous proposer certaines des questions des différentes checklists en articles Lookbook ^^.

… Quand on me dit que c’est du théâtre jeunesse, pour moi, c’est une pièce de théâtre pour les plus jeunes. Enfants ou jeunes ados. Là, c’est une pièce sur des enfants. Absolument pas pour les plus jeunes. C’est un mic mac à suivre même pour un adulte. Entre le concept de zombie, de panda, les ombres à la fin, le fantôme … Et j’ai juste eu envie de le faire voler en lisant les remarques sexistes d’une des familles (lorsque l’autre est composée de deux mamans), les questions de genre super mal abordées, les stéréotypes de genre … J’ai détesté.

Pièce de théâtre jeunesse achetée en même temps que la précédente (je cherchais des textes différents des classiques comme Molière pour un projet théâtre), elle me laisse une impression un peu meilleure. Enfin c’est terriblement barré mais le loup a un côté choupi.

Je l’avais beaucoup vu passer au travail et eu quelques fous rires avec des élèves devant les rédactions. Mais une fois que je le lis « normalement », ce n’est plus du tout ça. Les commentaires de la prof font durs et pas du tout créatifs (c’est peut-être mon côté prof justement ^^,) et lorsque je vois que dans les noms inventés des élèves ils ont estimé fun de sortir Laura Norexique … ou comment se moquer d’un trouble du comportement alimentaire, je dis stop.

J’aime beaucoup cette collection de La Martinière Jeunesse. Je viens de démarrer ce documentaire sur un thème que j’aime beaucoup et il ne déçoit pas. Les informations sont simples, bien écrites, et j’aime beaucoup les illustrations.

Le dessin est très carré, austère, donne un côté un peu ancien à ce manga qui se passe dans les années 60. Je ne pensais pas du tout apprécier mais en fait c’est plutôt intéressant. Le héros est un pianiste qui découvre le jazz, vient d’une famille compliquée, rencontre un adolescent difficile … j’ai envie de poursuivre ma découverte.

Récit de vampire. C’est la demoiselle qui est vampire et le jeune homme à côté humain, détective privé et écrivain. Tous deux vivent ensemble et il est question de chercher celui qui a assassiné des membres de leur famille. J’ai lu un chapitre ou deux. Je trouve le dessin très plat (et démarrer le manga sur la recherche d’un chat perdu … heu c’est une histoire bonus éventuellement, pas le début), les enfants vampires ne m’ont jamais passionnée et savoir qu’il y a une histoire d’amour entre les deux, puisque la demoiselle reste une enfant, me plaît moyennement aussi. J’ai rapidement abandonné.

Et vous, vos lectures de mars ?

On My Shelves

Lectures à venir en mars

J’ai vu un peu grand pour février XD Je n’avais pas prévu de déménager pendant les vacances ni de me retrouver avec une lecture au long cours le soir ni un pavé ennuyeux la journée. Et les lectures boulot sur la presse me dépriment un peu ^^,

J’ai un excellent souvenir de cette lecture, j’ai très envie de me replonger dedans.

Je n’ai pas eu l’occasion de me pencher dessus en janvier mais j’aimerais toujours le faire. Enfin, si je ne me décide pas en mars, je n’y penserai plus de sitôt.

Une envie d’italien et d’une jolie histoire étoilée.

Alors oui, la Semaine de la Presse et des Médias is coming, mais en même temps je reprends lundi avec une tonne de boulot donc pas convaincue de me mettre dans ces deux ouvrages.

Petit recueil de nouvelles de science-fiction.

Un documentaire plutôt général dans différents domaines sur les idées reçues concernant les femmes.

Ce titre me tente depuis longtemps mais j’hésite toujours à en faire une lecture plaisir ou de recherche pour un projet de roman. J’en ai eu assez de me retenir ^^,

J’espère un moment de lecture léger mais avec une pointe de réflexion comme toujours avec les livres de cette collection.

L’édition est un peu vieillotte mais j’ai hâte de retrouver les réflexions de Marina Yaguello dont j’avais été frustrée par la brièveté et le côté sommaire du premier livre d’elle que j’avais lu.

Lecture commune avec Snow ❤ J’ai longtemps repoussé cette lecture parce que j’avais tellement aimé la première édition et très peur que ça change.

J’ai beaucoup entendu parler de ce documentaire sur la créativité.

J’avais adoré le recueil Fierce Fairytales de l’autrice, hâte de renouveler l’expérience.

Parmi les revues qui attendent dans ma pile :

J’ai commencé InterCDI mais c’est la première fois que je le trouve aussi inintéressant. Je crains aussi un peu le dossier shojo dont j’ai lu une double page pour l’instant, je n’ai pas envie de poursuivre.

En revanche, j’ai très hâte à Flow et Néon.

Comme on est en vacances, je n’ai pas les livres du boulot sous les yeux à part ceux que je n’ai pas encore lus, donc je ne conserve que ceux-ci dans ma liste et on verra bien.

Il y a aussi une petite pile spéciale dont j’hésite à vous parler dans un article séparé, on verra en fonction du temps 🙂

Et vous ? Des envies lectures particulières pour mars ?

Book Notes

2009-2019 : éventail de lectures

Après un petit retour sur les livres qui ont peuplé mes bibliothèques durant les années 2010s, je vous propose de revenir sur le contenu de mes lectures.

On démarre cette « rétrospective » avec 2009.

En 2009, je termine mon premier cycle universitaire (à ce jour, j’en totalise trois et ça me démange un chouia d’y retourner). En matière de lecture plaisir, il s’est distingué principalement par des relectures (comme le Panorama des ombres) et presque exclusivement des mangas. Peut-être pour combattre / alléger la « pression » – c’est aujourd’hui que je le suppose, je n’en avais pas vraiment conscience à l’époque.

Bon en revanche, les lectures de cours sont moins fun ^^, entre Women in Love de D.H. Lawrence (atroce), Roméo et Juliette (jamais plus) (pourquoi pourquoi il n’y avait pas de thématique féministe ?? mes profs auraient été géniaux/iales là-dedans !). Seuls, étrangement, sont ressortis du lot les documentaires : le Yule sur l’étude de la linguistique (The Study of Language, que j’ai encore conservé et pense relire) et un autre ouvrage sur la formation des mots (Précis de lexicologie anglaise).

Septembre 2009, le lendemain de mon anniversaire, je m’envole pour l’Irlande. C’est une année scolaire assez compliquée qui va suivre (avec notamment accident et rapatriement d’urgence vers la France le 12 novembre) et pas du tout propice à la lecture même si je découvre une librairie que j’adore et dans laquelle je suis retourné il y a quelques années avec Bestie Mely.

Sur mes photos d’appartement (parce que n’arrive pas à retrouver des listes de lecture) apparaissent des tomes en VO d’In Death, série découverte en VO à ce moment et beaucoup appréciée. Ce n’est qu’à ce moment que j’ai commencé à me tourner vers des ressources en ligne pour comptabiliser mes lectures et en parler, comme Livraddict (site que je n’utilise plus à présent).


2010 marque la fin de ma parenthèse irlandaise et le début de mon second cycle universitaire (celui qui m’a le moins plu). Si la charge de travail est plus soutenue et resserrée qu’à la fac (début des examens fin octobre et plus régulièrement), je continue à essayer de lire de la fiction, manga et quelques documentaires (selon de rares notes dans mon agenda, oui oui je l’ai encore c’est un Vampire Knight 😀 ) sur des genres littéraires (le roman historique, fantastique).

En revanche, comme je commence à utiliser le blog de manière plus régulière (diantre qu’il était moche à l’époque XD enfin j’adorais les couleurs mais mixez du violet sombre, noir et vert et heuu ce n’était juste absolument pas lisible), je peux tout de même vous présenter cinq livres qui m’ont durablement marqué.

Lili Terrier est un des premiers partenariats que j’ai eus via Livraddict. J’étais très loin d’apprécier la contemporaine à l’époque (ça n’a pas tellement changé) mais il y a eu cette touche de poésie, de douceur, qui m’a happée de suite. Avec des personnages plus vrais que nature. Un livre toujours sur mes étagères.

Après Personnages et points de vue, j’ai découvert une fiction d’Orson Scott Card : EnchantementJe me suis juste laissé emporter par cette belle histoire qui mêle avec brio La Belle au Bois dormant et les mythes slaves. La Baba Yaga passe par là avec pertes et fracas pour mon plus grand plaisir.

Le Comte de Monte-Cristo n’est pas exactement une découverte. L’adaptation en film avec les acteurs de couverture, j’en étais fan depuis mon enfance. Mais je n’avais encore jamais osé m’attaquer au roman, plutôt épais et exigeant. J’ai sûrement passé des passages politiques, but well, I don’t care. Un moment de lecture merveilleux.

Percy Jackson et V-Virus sont très proches. De l’imaginaire avec un humour décapant. Mythologie grecque et vampire. Des éclats de rire fournis.


2011 marque le début de mon utilisation de Goodreads. C’est aussi le moment de mon stage en Médiathèque à l’issue de mon DUT et le début de ma période de chômage (où j’ai essentiellement lu pour ne pas déprimer).

Je découvre aussi l’uchronie avec Pavane.

Je renoue (un peu) avec le policier que j’appréciais beaucoup ado (fan d’Agatha Christie, j’avais aimé l’énergie de Jana Matinova), découvre un auteur fascinant (Poppy Z. Brite, dans ses nouvelles imaginaires des Contes de la fée verte glauques à souhaits et sa série culinaire LGBTQIA+ à la Nouvelle-Orléans).

Il y a beaucoup d’Histoire, notamment avec ce qui n’est pas une découverte mais juste deux récits qui m’ont fait rêver ou brisé mon coeur de pierre, de la collection Mon Histoire. A l’aube du XXème siècle, période Belle Epoque, et Pendant la famine, en Irlande, récit très touchant sur la famine des pommes de terre qui a coûté la vie à tant de personnes dans ce pays.

Petites et grandes histoires des animaux disparus m’a aussi énormément marqué par son message sur les espèces animales en voie de disparition. Le graphisme est très plaisant et je regrette presque de l’avoir emprunté et non acquis.


2012, pour la plus grande partie, est mon année chômage. Enfin, en 2012, je découvre aussi mon boulot de rêve – qui n’est pas exactement celui de mes études mais juste mieux.

C’est aussi l’année où je me décide à tenter la fantasy urbaine avec le baby challenge Livraddict, ce qui deviendra un de mes genres de prédilections. Sans oublier des récits sur les fées avec Les Royaumes invisibles de Juliet Kagawa (still shame on you Mosaic pour n’avoir JAMAIS répondu à ma question pour la publication du dernier tome) et Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel.

En fantasy plus traditionnelle, Wildwood Dancing est juste un enchantement. Je découvre aussi deux genres croisés qui vont devenir une combinaison que j’adore : fantasy urbaine et steampunk avec Le protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.


2013 marque la fin de ma première année scolaire en tant que prof doc et le début de mon dernier (à ce jour !) cycle universitaire, pour pouvoir passer le concours et rester doc.

Je suis assez surprise de ma sélection pour vous. A part Rien n’est trop beau (vintage historique <3) il s’agit d’imaginaire (même si la relecture du Monde, tous droits réservés n’a pas du tout été heureuse). Enfin surprise parce qu’elle est toute petite.

Claques SF avec le voyage dans le temps pour Le grand livre et univers féministe avec Chroniques du pays des mères. Juste à lire.


2014 est le début de mon année de concours plus mémoire plus boulot.

Pas stressant du tout.

Et la liste retenue s’amenuise encore avec étonnamment une romance (Les dames à la licorne), du vintage (Miss Buncle’s Book), une relecture manga (Mars, pas du tout aimé lorsque Bestie Mely m’en avait parlé), de la jolie fantasy (Le secret du quai 13) et un documentaire historique (Femmes de dictateur).

Si le deuxième tome de cette « série » m’a déplu, c’est un genre que je vais ensuite prendre plaisir à savourer chaque année mais mon auteur préféré dans ledit genre est encore à venir.


En 2015, j’obtiens mon concours, finalise mon master puis à la rentrée déménage pour mon année de stage.

Spoilers : c’est stressant.

Alors, pour relaxer, je lis de la science-fiction et de l’Histoire. Je n’aurais jamais pensé que lire des documentaires historiques me parlerait tellement. Enfin c’est sûr que lorsqu’on mixe cet élément avec une touche de féminisme (200 femmes de l’Histoire), ça passe toujours crème.

Je ne sais pas si c’est à ce moment que je décide d’orienter un de mes projets d’écriture sur la Belle Epoque grâce à ce dictionnaire de curiosités mais c’est là que je « rencontre » Jean des Cars avec cette biographie de Sissi : c’est tellement réel que j’ai l’impression de voir l’Histoire se dérouler sous mes yeux. Et ça se reproduira à chaque lecture de l’auteur ❤

En matière de science-fiction, je plonge tête la première dans le steampunk, déjà découvert dans des séries (Sans âme) avec la merveilleuse Bible de Jeff Vandermeer. Mais il y a aussi du documentaire (Science-fiction : A la frontière de la modernité, j’aime toujours autant les docus littéraires), un peu de jeunesse (Virus LIV3 ❤ Christian Grenier, mon amour d’adolescence explose à nouveau), du complètement déjanté (Jasper Fforde, what else) et d’autres textes un peu plus sérieux (L’unité, Des milliards de tapis de cheveux, une de mes premières lectures en numérique et La fille automate.

Mon précieux, c’est comme ça que je l’ai baptisé aux Imaginales : Hercule Poirot, une vie. Juste magnifique. Bizarrement, je garde aussi un excellent souvenir d’un roman de contemporaine, Les filles d’Estoril, sur le Portugal.

Je découvre aussi une série de fantasy urbaine que j’ai fini par adorer : Psi-Changeling.


2016, enfin : je termine mon année de stage et découvre à la rentrée ce qui est mon établissement principal actuel. Il y a plein de choses que je ne connais pas sur les étagères, notamment des séries manga qui donneront lieux à de très belles découvertes.

Il y a aussi beaucoup de science-fiction, de la fantasy urbaine, des récits à forte tendance féministe.

Fille de l’eau a une douceur, une nostalgie très frappante (futur où l’eau manque mais l’héroïne est fille de maître de l’eau, une sérénité toute asiatique qui se dévoile avec beaucoup de douceur).

Toujours en SF, une claque sur un autre futur où le clonage a pris ses quartiers dans le pays (Reproduction interdite). Le traitement de ces humains, pas vraiment considérés comme tels, est saisissant d’autant que l’histoire a un côté local qui m’a bien fichu la frousse XD

(C’est quand même marrant que les livres qui me marquent le plus soient en SF).


J’ai pris mes marques au travail et poursuivi sur ma lancée de lecture avec un peu de bande dessinée, des mangas, une touche d’imaginaire.

Les documentaires font (refont ?) leur apparition dans le domaine de la littérature et de la linguistique (avec le si drôle Jean-Loup Chiflet), proposant une pointe de féminisme en prime.

Et une très belle découverte qui m’a orientée vers des envies plus simples : la méthode Marie Kondo pour s’interroger sur les choses qui vous apportent de la joie dans votre vie.


En 2018, la fantasy urbaine est encore une fois très forte avec le milieu du livre comme décor (Le bibliomancien) et le steampunk (The Custard Protocol, la dernière série de Gail Carriger).

Il y a quelques retrouvailles avec des lectures d’enfance et d’adolescence pour les partager avec mes élèves et d’autres chocs dans cette tranche d’âge (Le mot d’Abel et Ne vous disputez jamais avec un spectre).

La contemporaine / romance fait une entrée fracassante avec L’amour est à la lettre A. Une fois la dernière page tournée, j’avais juste envie de recommencer et en VO italienne, j’étais tellement mordu.

L’Histoire m’a à nouveau fait voyager avec les familles royales (Le Siècle des Sacres, un de mes plus beaux cadeaux d’anniversaire de moi à moi XD) et les châteaux du monde (Milan, rééditez-le !) et étrangement, l’histoire de la mode. J’ai découvert que j’adorais ça avec Très tendance qui m’a fait rêver devant l’évolution des tenues.


Dernière année de cette rétrospective, 2019 vous est déjà un peu familière avec mon bilan annuel.

Je suis en plein dans Dix histoires de futur dans le cycle de lecture à voix haute de l’internat en ce moment, ces nouvelles font un carton 😉


N’hésitez pas à me dire si vous voulez plus de précision, je ne voulais pas faire un article trop long / trop catalogue.

J’espère que ce petit bilan vous a plu ! Et vos lectures de la décennie présente, ont-elles représenté de belles découvertes ou des genres / auteurs déjà connus ?

Book Notes

Feuilles de janvier

En janvier, je finis par commander de nouveaux mangas et quelques BDs au boulot et à les lire. (Non mais sérieusement l’été dernier la dernière commande est partie directement sur les étagères je ne l’ai pas encore lue, c’est mal).

100 raisons d’aimer l’imaginaire est une petite lecture adorable dans laquelle je me suis souvent retrouvée. C’est dommage, je trouve ça moins fait pour mes loulous.

J’ai enfin terminé mon Art Game Book après des mois 😛 mais au final j’ai découvert que j’appréciais avoir une lecture au long court. J’ai appris quelques choses et noté des courants, des artistes que j’aimerais découvrir plus avant 🙂 . Les jeux sont un peu compliqués pour les plus jeunes, il faut rattacher des citations à celui qui l’a dit ou relier oeuvres et artistes.

Les petites cellules grises est un très joli petit recueil qui m’a frappée dès que mes yeux sont tombés dessus. Je me suis enfin décidée à le sortir de ma pyramide à lire en tout début d’année et s’il est très esthétique, il est un tout petit peu trop concis. Je pense qu’il ne parlera qu’aux grands fans puisqu’il n’apporte aucune information sur les enquêtes dont sont issus ces beaux mots – et il y aurait eu de la place, graphiquement parlant.

Le tome 2 de la BD A cheval reste un moment fun et léger. Je ne suis pas fan des récits qui mettent en scène ces animaux mais j’apprécie la manière dont ils sont dessinés et les blagues passent très bien.

A la base, j’ai commandé Dans la combi de Thomas Pesquet pour avoir quelque chose à montrer lors des expos de livres thématiques. L’histoire de cet astronaute français, si elle est longue, est passionnante dans sa description de l’accès aux étoiles. Je reste mesurée pour certaines blagues et le dessin de Marion Montaigne que je n’apprécie toujours pas – il passe en mode documentaire mais pas esthétique à mes yeux.

J’avoue, je suis assez fière de moi : 99 proverbes à foutre à la poubelle est mon premier abandon de l’année. Je ne veux plus me forcer lorsqu’un livre ne m’emporte pas et là, l’humour ne me parlait pas du tout comme d’autres textes de l’auteurs que j’ai vraiment aimés. Je le reprendrai peut-être à l’occasion mais je l’ai reposé sans regret.

The Promised Neverland et Made in Abyss sont deux titres issus du Prix Manga Sensei, catégorie shonen (même si pour le premier c’est pas adapté, à mon avis, mais bon). J’adore le côté horrifique et huis clos de TPN mais j’ai été un peu surprise et déçue par MIA que j’ai trouvé confus dans ses explications sur l’univers, les personnages pas attachants et un côté un peu brouillon dans les nuances de gris appuyées du dessin (un peu comme gommées).

Blue Giant avait effectivement beaucoup à faire pour me convaincre. Les mangas de musique ne me parlent pas (vaguement Nana et encore), le jazz encore moins. Je l’ai trouvé classique et sans surprise dans son intrigue (c’est peut-être le premier tome), le dessin déplaisant et plat.

Love Baka m’inquiétait un peu, j’avais peur d’une romance trop poussée voire limite puisque l’intérêt amoureux est le patron aka dominance par le statut . Au final, la mangaka est un peu idiote mais ça reste assez drôle et le processus de création manga est rendu de manière intéressante.

Shoot, c’est mon über coup de coeur. Vous savez, parfois, quand vous touchez juste un livre pour la première fois ou que vous le voyez sur internet et que vous sentez qu’il va changer votre vie ? Ça ne m’était plus arrivé depuis 2017, pour une lecture l’an passé, et ça s’est reproduit ici. Simple, esthétique, percutant, inspirant. ❤

Après Blue Giant en seinen pour le Prix Manga Seinen, Centaures. Je n’ai pas du tout aimé le dessin et l’histoire m’a ennuyée. Il y a des centaures, le héros est capturé, les captifs sont maltraités et leurs bras sont coupés (heureusement pas devant le lecteur. Je crois que le côté un peu dark de la maltraitance même suggérée m’a tenue loin du titre) et deux parviennent à s’enfuir. Les personnages ne m’ont jamais touchée et j’avais hâte de refermer ce seinen.

J’avoue que je n’avais aucune attente pour La Princesse et la Bête. Un truc un peu nunuche sur une histoire vue et revue, sans graphisme particulièrement surprenant. Et au final c’est mon coup de coeur doudou de la sélection shojo XD Je suis faible XD L’héroïne a un humour un peu sans gêne, les « monstres » ont un graphisme sympathique (qui pourrait être plus poussé) et j’adore le design du Prince, le mystère qui m’a un peu rappelé Cocteau. J’ai vraiment envie de lire la suite.

Ce sont mes loulous qui m’ont harcelée pour Sword Art Online. Le graphisme d’Aincrad, la première série de la franchise en deux tomes, fait très brouillon et n’est pas passionnant mais l’histoire est plutôt cool, il faut que je lise le dernier (surtout que des 4ème se bidonnaient en le lisant lundi donc je me demande s’il y a pas des scènes limites XD).

J’avais Le Courrier des miracles dans ma liste d’achats l’an dernier déjà, j’étais contente de le voir dans la liste seinen du prix. Mais j’ai déjà lu des titres sur des héros qui se retrouvent entre la vie et la mort trop tôt, par accident (Yuyu Hakusho démarre ainsi) et doivent remplir différentes missions pour espérer reprendre le cours de leur existence. Si le principe du miracle à livrer en mode facteur est mignon, j’ai lu mieux. J’attends la suite (la série est finie en 3 tomes, donc je me suis dit why not, j’ai tout raflé).

En revanche, j’attendais Tinta Run au tournant. Shonen qui promettait d’être cool dans le classique nekketsu (le héros dans un domaine, que je croyais être la pâtisserie mais en fait pas du tout 😦 dommage, j’avais adoré Yakitate Japan ; décide de se dépasser, promettant de rencontrer d’autres personnages auxquels se mesurer, etc.), français en prime, avec un mangaka bien sympathique rencontré au Livre sur la place. Je suis déçue. Le dessin n’est pas particulièrement remarquable, le contexte confus, je n’ai pas ri aux blagues. Mais il peut tout à fait plaire à mes loulous.

Timeless Romance était un meh à première vue et le lire n’a pas changé mon idée. On démarre sur une héroïne qui se retrouve dans la peau d’une demoiselle d’un autre temps qui semble avoir des réponses mais jamais le temps de les lui donner. Je poursuivrai vraiment seulement si des élèves me demandent la suite et je ne suis pas convaincue, je me suis ennuyée, je n’avais pas vraiment envie de connaître la suite.

J’avais bonne impression qu’Issak marcherait du tonnerre avec certains gamins. Contexte de guerre, samourai qui veut venger la mort de son maître, c’est le truc de pas mal d’entre eux. Déjà quand ça démarre sur un viol, ça le fait moins avec moi (après, c’est assez bien contextualisé d’un point de vue de guerre et le héros y met un terme rapidement, la demoiselle revient par la suite et j’ai dans l’idée qu’elle peut être utile donc ça peut passer à la rigueur). Et les récits de guerre ne me parlent pas, surtout avec un dessin froid et sec comme celui-ci.

Le secret de l’ange, c’est ma déception shojo. Je suppose que la couverture vaguement réminiscente d’art nouveau m’a induite en erreur. Le trait intérieur est bien mois agréable, les proportions pas idéales parfois et l’enquête dont j’espérais beaucoup ne m’a pas passionnée. (Diantre je suis dure).

Je voulais vraiment aimer Hana No Breath. La demoiselle brune aux lunettes ne comprend pas l’intérêt de ses amies pour le yaoi, elle ne s’intéresse qu’aux garçons comme Gwen, à gauche. Gwen en fait une fille. Les prémisses étaient simples, mais ça ne voulait pas dire que ce ne serait pas bien. Sauf que j’ai déjà lu des mangas sur le « travestissement », un héros contraint de se faire passer pour l’autre sexe pour raison x ou y (Mint na Bokura, W Juliet) et ça va bien trop vite. Un chapitre paf on sait que Gwen est une fille. Un chapitre paf elles sont ensemble. Alors je sais c’est important d’avoir ce genre d’histoire mais ça m’a déçue. Et je m’attendais à une vraie réflexion sur le genre, pas uniquement je récupère les fringues de seconde main de mes frères même le côté équipe sportive fait excuse (d’autant qu’elle déménage à la fin du livre). Mais bon, il n’y a que deux tomes en tout et les dessins sont quand même jolie. N’empêche. Je suis déçue.

J’aurais aussi déjà dû acheter Les Mémoires de Vanitas mais je l’ai zappé. Je ne regrette pas qu’il fasse partie de la sélection : le vampire est vraiment bien introduit, original, le dessin toujours aussi superbe, il y a du mystère, de l’humour, j’en redemande.

Alors Moi quand je me réincarne en slime m’a fait grincer des dents au début, rien qu’avec la couverture. Et une fois ouvert, un de mes loulous m’a dit que c’était du hentai. Et c’est la sélection shonen. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce classement comme pour The Promised Neverland. Et quand vous voyez les réflexions sur la troisième jambe avec un dessin de banane. Bon mon loulou exagérait un chouia. Le reste est plutôt intéressant, sur la réincarnation d’un type banal en slime, son évolution dans un univers de jeu, dans le style Sword Art Online (mais il a l’air d’être le seul dans son cas) ou The Rising of the Shield Hero avec des réserves sur les personnages féminins über curvy et bien dénudés.

J’avais des appréhensions et des espoirs pour Eclat(s) d’âme, notamment parce qu’il vient chaudement recommandé par ma superconseillère Tachan et qu’il aborde l’homosexualité, le porno gay, le suicide adolescent. Le dessin m’a tout de suite inspirée. Il a un côté doux et onirique. Et le protagoniste m’a paru attachant, j’ai eu envie de le suivre, puis de suivre ces autres histoires et personnages. J’ai aussi acheté les trois derniers tomes, il faut que je les lise. Une très belle surprise.

Je m’appelle Livre et je vais vous raconter mon histoire m’inspirait énormément il y a quelques années lorsque j’en ai fait l’acquisition. Au final, il est plutôt joli relié en dur, élégant, des extraits de poésie inattendus font leur apparition et je me suis bien imaginée mettre ce récit en voix pour mes élèves. Mais franchement d’ici quelques semaines je n’aurais aucun souvenir de cette histoire sinon de son côté beau livre et informatif alors que j’ai une bonne mémoire de livres. Je ne le garde donc pas.

Mes dieux que ces couvertures sont kitschs XD Je ne vous l’ai pas dit, mais le solstice d’hiver (j’aime pas Noël XD) m’a laissé un Ipad Pro, Ainsley. Je l’utilise comme liseuse et c’est un bonheur rien qu’à ce niveau : je peux lire en mangeant à la maison, avant de dormir, sur le canapé, l’emmener au boulot. J’ai aussi décidé de moins imprimer surtout qu’Eglantine me semblait avoir un souci de traits verticaux (elle n’a qu’un an, moins, ça me stresse – au final j’ai fait un nettoyage des têtes d’impression ça a l’air d’aller) alors pour les oraux des 3ème j’ai transféré mes bibliographies agrémentées de biographies sur l’outil et c’est über pratique pour modifier directement le document d’origine. Bref, je vous ferai un article sur mon utilisation d’ici quelques mois si ça vous intéresse (ou déjà now pour mes espoirs XD et comment je gère le début, dites-le moi), mais en matière de lecture je me régale en anglais.

Après The Immortal Empire j’ai repris une série que j’aime beaucoup, Psi-Changeling, avec la relecture des tomes 1 à 4 et j’ai embrayé sur les suivants. Hostage to Pleasure (ce titre XD rien à voir en prime) met en scène Dorian que j’adore toujours plus ; Branded by Fire a un pairing très cool, Mercy changeling léopard et Riley loup, ce qui pose problème dans leur allégeance à leur meute, d’autant qu’ils sont très hauts placés dans leurs hiérarchies respectives.

Blaze of Memory est incroyablement chiant à côté : je me fichais totalement du couple, Dev fait une petite apparition dans le quatrième tome et c’est un descendant lointain de Psy, un Oublié, et la Psy du tome est mentionnée dans le cinq et je m’en fichais tellement, et on avance pas dans l’intrigue principale de Silence, je ne comprends pas.

Bonds of Justice ne se rattrape pas sur le pairing mais je préfère Max qui vient du même tome que Dev avec un rôle plus important. Il est plus passionnant et la demoiselle Psy est un J, Justice, avec des dons plutôt intéressants. Et surtout, surtout, on suit la relation entre Sasha et sa mère, Nikita, et c’est très touchant (je veux d’autres extraits du livre sur les empathes d’ailleurs).

Lors de ma journée Porte Ouverte, j’avais sélectionné quelques livres pour de la lecture à voix haute au cas où et chipé ce Blondel dans mon autre école. Je l’ai démarré pour moi et j’ai été happée par les mots, le rythme, l’âme derrière l’écriture.

Play of Passion propose enfin un pairing plus sympathique avec Indigo, lieutenante de la meute de loups et Drew, traqueur de la même meute (donc on perd un peu de la problématique de Mercy et Riley) mais ils sont attachants. Drew est le bébé, quatre ans de moins que la demoiselle qui refuse de se laisser dominer par un soldat moins bien placé sur la hiérarchie de la meute. Je les trouve attachants et je suis contente que ce pairing soit de personnages qu’on suit depuis le début – je sens que la suite va être compliquée à ce niveau.

Je viens de démarrer Kiss of Snow et je suis gênée. Bon, je savais que ça allait arriver, mais on se penche sur Hawke, l’alpha aka le chef de la meute de loups, et Sierra, une jeune Psy de désignation X – je ne sais pas ce que c’est mais 1) c’est dangereux 2) il y en a très peu et 3) elle a un pouvoir off the chart et ceux de sa désignation ne sont jamais connus pour un tel pouvoir ni pour vivre très longtemps. Alors cette demoiselle me passionne, j’ai très envie de savoir en quoi consiste son don mais elle a tout juste dix-huit ou dix-neuf ans et Hawke apparemment la convoite même s’il se retient depuis des années. Donc j’étais franchement gênée. Mais j’étais assez contente qu’on s’intéresse aussi à son oncle Psy, Walker, et Lara, la guérisseuse qui sont choupis.

Et vous, vos lectures de janvier ?

Oh, petite nouveauté ! J’ai découvert Animoto, un site qui permet de faire des diaporama vidéos, et je m’amuse avec pour le boulot. J’ai voulu tester avec les lectures de ce mois, je vous montre ça.

https://animoto.com/play/zgu0FR5f1hFgGkwrjnuxXQ

Elle vous plaît ? J’hésite à en faire un élément intégral du bilan lecture mensuel !