Lookbook

Shein, gothique et witchy

C’est la période où je recommence à écumer Shein pour les tenues de danse ^^, ça se présente déjà bien avec un article qui aurait pu convenir mais avant que j’ai pu le présenter au prof il est épuisé XD

Je vous disais dans l’article de Dance Lookbook pour l’année précédente que j’avais dû commander des articles sur le site Shein, avec les aléas de la commande en ligne (les tailles, les matériaux, la couleur ~ le kaki beige ^^, ~ le fake lien à la taille pour le cycliste !). Et j’ajoutais aussi que forcément, en faisant les recherches, le site m’a suggéré d’autres articles, j’ai tenté d’autres mots-clés et puis j’ai eu envie de découvrir d’autres articles.

S’il y a un élément dont je n’avais pas parlé dans cet article, c’est de la commande en elle-même. J’avais séparé les deux types d’articles : ceux pour la danse et ceux « pour moi » en deux commandes distinctes, et je me demande si je n’avais pas dû changer de navigateur pour valider. Je confonds peut-être avec Better Tights, mais dans les deux cas, ça a été bien plus complexe que ça n’aurait dû. J’aurais d’ailleurs dû avoir les frais de port gratuits ou une réduction pour première commande mais il ne m’a affiché qu’à la troisième tentative que c’était passé, j’avais l’impression que trois commandes étaient enregistrées quand je n’avais aucun symbole de validation … vraiment, un bordel.

Pour rappel, j’avais mis en place deux commandes distinctes parce qu’il était tard dans l’année (début juin) avec le spectacle tout début juillet et que je n’avais aucune idée des délais de livraison. Imaginez que mes « bêtises » (mes articles loisirs pour tester le site) fassent dérailler ma commande de la danse et que je n’aie pas les articles dont j’ai besoin pour le spectacle ! J’ai fait livrer celle-ci en point relais et je pense qu’en une semaine environ elle est arrivée sans soucis.

Les articles de la commande pour la danse :

Pour rappel, en théorie le débardeur orange risquait d’être juste aux circonférences, le crop devait être tranquille, les shorts de la bonne taille. Et au final, le crop était juste, le débardeur orange parfait et über confortable, les shorts tous trop grands. Pour le bleu ça passe plutôt bien, il a ce côté basketteur qui fonctionne en oversize.

Les autres articles Shein commandés par l’école de danse ou une autre personne du groupe :

Le tshirt est oversize, ce qui était prévu, mais pas à ce point. L’ensemble KAKI (on a officiellement rebaptisé ça kaki Shein avec Tesra puisque d’autres articles annoncés kaki sont en fait beige XD). Le débardeur devait correspondre à ma taille et le pantalon être fluide. Au final, si le pantalon passe (mais j’ai zéro envie de le remettre vu la couleur – s’il avait été kaki au moins lol), le tshirt fait clairement trois tailles en plus et le débardeur on en est pas loin, je ne le remettrai pas non plus. En revanche, le tshirt a un style réutilisable en oversize, et j’en ai déjà beaucoup profité.

La seconde commande a été expédiée chez mes parents comme je comptais y passer le début de l’été (puisque je partais en Italie de chez eux, enfin en théorie) donc je ne peux que supposer que le délai de livraison a été relativement identique. J’ai horreur de renvoyer des vêtements donc ça n’était pas bien grave s’il y avait un souci (j’aurais donné ou recyclé).

Au final, j’avais acheté 3 articles dont un ensemble.

Le premier est définitivement mon préféré, même si j’adore le deuxième aussi.

Mushrooms

Des. CHAMPIGNONS. Punaise qu’est-ce qu’ils sont cute. J’ai découvert à ce moment que le style appartenait à une esthétique spécifique, le fairycore, et qu’est-ce que j’aime. Toujours en mode style spécifique, mon haut araignée, et en restant sur l’aspect basketteur du tshirt (j’avais suggéré ça en remplacement du haut noir et rouge pour la choré latine), je suis parti sur un ensemble cycliste tshirt dans des tons blanc et émeraude.

Il y a du génial et du moins bon dans cette commande personnelle. Les deux premiers articles, j’avais des espérances mais pas franchement d’attentes, et elles sont tellement remplies. Le short est très fidèle à l’image. S’il n’a pas de lien à la taille (je vais faire un scandale sur les liens chez Shein, franchement), et juste un élastique. IL. TIENT. Je vous jure. Rien ne tient à ma taille que les collants d’ordinaire XD. Il a un côté velours côtelé sans tenir trop chaud – je l’avais justement gardé pour l’automne à cause de ça ! d’une très belle couleur kaki. (AHA !) Les champignons sont vraiment brodés. C’est tellement joli et tout doux.

Et en plus.

DES POCHES.

Je suis tellement ravi de cet achat. Je le mettrais tous les week-ends si je pouvais. Parce que oui, moi qui ne mettais de short qu’en été, en danse orientale pour m’entraîner, jamais genre pour sortir avec un collant … je me suis découvert un engouement pour cet article. J’adore porter ce short en particulier avec mon collant moutarde et des bottines brunes. C’est tellement simple à porter et bouger avec, à accessoiriser, je me sens tellement bien avec.

Bon je ne l’ai pas mis pour le boulot j’ai peur que ce soit un peu too much ^^, Mais en vrai si j’étais dans une bibliothèque, une BU ou de l’administratif, je ne me serais pas gêné. Le style pin-up secrétaire avec le short, les collants et une chemise nouée à la taille rend juste topissime.

Le fairycore m’a refait les yeux doux pour la commande de cette année, mais c’est une autre histoire, et elle n’a pas une fin aussi inattendue et heureuse ^^,

Vu ma nouvelle passion pour les short, je tenterais bien la tenue intégrale, si j’avais des bottes montantes XD Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné, mais quand j’étais ado et à la fac, j’aurais adoré pouvoir porter un style gothique. Pour plusieurs raisons, à part une robe achetée en Allemagne, je n’ai jamais pu le faire, et j’aimerais toujours maintenant. Du coup, forcément, j’ai flashé sur ce haut.

Le principe est qu’il tombe sur une épaule (j’adore ce style), remonte un peu en crop et a de longues parties de chaque côté. Je cherche encore la meilleure manière de l’accessoiriser, même si je l’aime beaucoup avec ma combi rouge (quand je pensais que le thème de la choré d’entrée serait les années 90-2000 je pensais partir là-dessus). Du coup il faudrait que je tente avec mon short en jean (acheté pour la choré de country XD).

Je crois que je ne vous ai pas encore montré ma combinaison rouge puisque c’est un achat Vinted et que je ne suis pas à jour sur le blog XD Je mettrai l’article à jour à ce moment.

C’est un haut que je n’ai pas encore beaucoup porté, mais j’aime tellement ce style. J’envisageais de continuer à utiliser très ponctuellement Shein pour le style gothique, comme le fairycore, mais … vu la manière dont les choses se sont passées pour la commande de cette année, je vais oublier cette idée 😦 Et peut-être plutôt tabler pour des articles de la marque EMP via Vinted.

Reste donc l’ensemble cycliste – tshirt pour lequel j’avais beaucoup d’espoirs, étant donné que le tshirt basketteur rouge et noir est tellement confortable et que son côté oversize passe plutôt bien. Bah là … l’oversize fait juste trop grand. Et en prime même avec une compo pas top bah môssieur veut être lavé à la main comme le cycliste. Ce qui ne me donne pas envie de le mettre trop souvent, ni de trouver des moyens de l’accessoiriser.

Le bas a le même problème de lavage, mais à côté de ça la taille fonctionne bien (bon je ne cours pas et je ne saute pas avec hein XD pour l’instant je zone chez moi quand il fait chaud) et il est agréable à porter. La couleur est chouette, pour le coup. Mais je suis quand même un peu déçu de l’ensemble.


Une première commande personnelle plutôt intéressante, mais qui ne m’a absolument pas donné envie de retenter de manière plus régulière vu le bazar des tailles et le résultat. Je suis content de la plupart de mes articles, mais j’ai juste hâte de retourner en friperie XD Après, pour les styles plus spécifiques … je ne sais pas.

Quoi en pensez-vous ? Vous avez déjà commandé sur Shein ? Que pensez-vous de ce haul ?

This little life of mine and other stuff

This Little Life of Mine – 2023

2023 avait très, très mal commencé, il finit tout de même mieux. Mieux que depuis … plein d’années.

D’un point de vue santé, 2023 n’a pas trop mal commencé. Physique, n’est-ce pas. J’avais une belle angoisse à l’idée de retourner travailler en janvier, mais je vous garde ces … anecdotes ? tribulations ? pour la partie consacrée au boulot de cet article.

Spoilers : c’est une beeeelle partie en prévision. Vraiment. Du lourd. Je ne sais honnêtement pas comment je n’ai pas fini en burn out avant juillet.

Réponse : je n’avais pas de médecin généraliste à qui je faisais confiance et à qui parler de ça. Mais je spoile. C’est mal. En vrai j’avais été voir mon ancienne généraliste toute fin 2022 pour avoir une ordonnance pour mon rendez-vous chez l’orthophoniste.

Ca a été tout une aventure in itself de trouver quelqu’un 1) qui allait décrocher le téléphone (je vous jure XD) ; 2) faisait passer le test spécifique pour la dyscalculie ; 3) gérait les adultes ; 4) acceptait de nouveaux patients.

Les gars, je veux juste un fucking diagnostic, okay ? Je n’ai aucune envie de passer plusieurs heures en cabinet à faire des exercices de maths et de logique régulièrement …

C’est complètement par hasard (elle remplaçait un collègue en conférence) que je suis tombé sur une gentille ortho qui m’a suggéré de la rappeler juste avant les vacances de février pour caser l’examen ABSOLUMENT HORRIBLE PUNAISE QUI A CREE CTE FUCKING TORTURE 😱 j’ai bien cru que ces trois heures d’examens allaient me tuer. Entendre des chiffres, des dates, tout un bazar de nombres pendant tout ce temps m’a rendu pas loin de malade.

Au final, elle a confirmé que j’étais bien dyscalculique. C’est faible à modéré mais c’est bien là. Et elle se demande si je ne suis pas dyspraxique, notamment en vue de ma maladresse, du fait que je me cogne souvent (le nombre de poignées de portes à m’avoir attaqué quand je vivais chez les parents …), les difficultés d’orientation dans l’espace et autres choses bien fun. Le diagnostic se fait auprès d’un ergothérapeuthe ou psychomotricien mais je ne me suis pas penché là-dessus parce que … ce n’est pas drôle sinon (entre le boulot et une autre aventure bien rocambolesque en mode administratif XD)

Si je m’attendais, et que j’espérais un peu ce résultat (juste histoire de me dire que je ne suis pas débile ou incapable comme on me l’a bien fait ressentir en cours de maths et sciences au collège et lycée), je me suis quand même senti bizarre au moment de sortir du cabinet, et pendant les jours qui ont suivi. Un peu comme un coup de massue. Ca conduit à revoir plein d’éléments de sa vie sous un autre jour, et puis le côté « j’ai un trouble ». C’est quelque chose de tout de même sérieux, qui ne se guérit pas, même si j’ai vécu toute ma vie avec … et je ne peux pas m’empêcher de me dire que punaise, si j’avais su ça avant, tellement de choses auraient pu être différentes, notamment au niveau de ma scolarité. Sans parler des trucs de merde qu’on me refilait au boulot comme l’élaboration de plannings pour plus de 20 classes en gérant les temps de passage en fonction du nombre d’élèves, les commandes de manuels, etc.

Mais j’ai encore envie de faire des recherches sur le sujet, pour trouver d’autres exemples de dyscalculie diagnostiqués à l’âge adulte et des stratégies à mettre en place.

Pour la petite histoire, on a eu une formation forcée au travail en fin d’année sur les élèves à besoins particuliers, et quand on a abordé la dyscalculie, j’ai réalisé que j’avais de la chance d’être dans le groupe d’une partie de mes collègues de conduite routière, notamment l’une qui m’a confirmé que ça impactait complètement l’apprentissage des commandes et de la tenue de route. Quand je pense aux crises de larmes, aux remarques pourries que je me suis prises parce que c’était tellement pas évident pour moi ! Ma collègue m’a dit que c’était impossible de prendre le temps d’apprentissage ordinaire pour des dyscalculiques et que c’était normal qu’iels aient besoin de plus d’heures …

Après la gentille orthophoniste … Je voulais déjà absolument changer de généraliste, mais impossible. Personne ne prend de nouveaux patients dans les environs. Même dans le cabinet de mon ancien généraliste (M. Petite Diète …), son collègue refuse alors qu’il ne le met pas officiellement sur Doctolib (à quoi ça sert d’avoir un compte dessus alors !). Le truc trop bizarre, c’est que je suis allé voir ce collègue quand j’hésitais à demander un arrêt maladie parce que ça n’allait pas du tout question angoisse, il m’a dit que même si j’avais déclaré un nouveau médecin traitant il y a plus d’un an, tous mes résultats d’analyse arrivaient chez eux. J’ai envisagé de retourner chez M. Petite Diète, mais si avant il était possible d’avoir rendez-vous dans la semaine ou la suivante, là c’était genre plus d’un mois, quand il était là.

Bref. Je n’en menais déjà pas large. Et est arrivé avril. Mon premier rendez-vous chez le dentiste de l’année. Comme l’année précédente, elle me dit que c’est impeccable et tout … et puis en fin de rendez-vous « alors vous avez des caries à trois des quatre dents de sagesse ». … Alors pourquoi tu me dis que c’est impeccable ?? Elle m’a fait le même coup en 2022 … Donc rendez-vous repris pour le 13, 20 et 27 juin.

Spoilers : j’ai eu mal aux dents du 14 juin à fin septembre. Et comme je n’ai JAMAIS eu mal aux dents avant, je ne savais pas ce que c’était au début. Deuxième rendez-vous, la demi-heure de retard, tant pis, j’en ai profité pour réviser les chorégraphies du mardi (latine et country). J’attends qu’elle me demande si j’ai eu des douleurs. Rien du tout. Je finis par le signaler. Pas de réaction.

Troisième rendez-vous, je commence à m’énerver d’attendre encore 30 minutes, surtout que bah j’ai toujours mal ! Je le dis un peu sèchement parce que ça commence à me soûler qu’elle s’en fiche. Pas de réaction. Et en fin de rendez-vous elle a le culot de me dire que j’ai une « sensibilité ».

BITCH. J’ai posé la question à ma mère. Même gosse je n’ai jamais été du genre à avoir des douleurs aux dents, et elle s’en serait souvenue ! Sachants que la dentiste a dit très naturellement au premier ou deuxième rendez-vous de juin que bah oh, elle a touché le nerf …

J’ai appris cet été par mon père qu’un dentiste avait parfaitement la possibilité de prescrire des antidouleurs. Ce qu’elle n’a jamais fait même lorsque je lui ai signalé de manière pressante que j’avais mal. Non, j’ai dû les acheter moi-même. Elle savait aussi que j’avais trois jours de spectacle de danse à assurer et un voyage en Italie pour un mariage en juillet.

Je vous en reparle, mais là je vous laisse essayer déjà d’imaginer mon degré de stress et d’anxiété, sachant que le boulot est juste un magma bien pourri à ce moment aussi.

Même avec des antidouleurs habituels, j’avais toujours mal. J’ai appelé en catastrophe la première semaine de juillet, juste avant la fin du boulot, mon ancien dentiste, celui que j’allais voir avant de déménager. Il a accepté de me recevoir l’après-midi et m’a beaucoup rassuré, expliqué que parfois c’était normal, a regardé les radios avec moi. Il m’a aussi revu en août et en septembre … parce que ça n’allait toujours pas … et a fini par m’envoyer voir un stomatologue pour savoir si on retirait ces bêtes-là.

En vrai, ça s’est calmé fin septembre. Quand j’ai retrouvé une généraliste gentille et que mes douleurs à l’épaule se sont calmées aussi. Mais pas avant que je me réveille la nuit à cause de ladite épaule et des dents.

Ouais en vrai d’un point de vue santé physique 2023 a été une catastrophe, lolilol. Ca a ruiné mes projets pour cet été en prime (je pars pas à l’étranger avec les dents qui font un squash toutes les deux heures non plus, faut pas déconner).

En rentrant de chez mes parents tout début août, je me suis rendu compte que mon épaule droite refusait de laisser mon bras monter au-delà de l’épaule. Juste, non, fuck off. J’ai attendu la fin d’août en pensant que c’est parce que d’habitude ce mois-ci je ne fais pas grand-chose (à part angoisser pour la rentrée …), je fais ma larve de canapé (ou de chaise de bureau). Mais ce mois d’août, une fois par mois, j’ai fait du stretching, et pas juste de tous petits étirements, à l’académie de danse. Copine responsable des costumes à la danse est tombée d’accord avec moi que je ferais mieux de checker en testant un ostéopathe (puisque bah pour le kiné il faut une ordonnance et donc voir un généraliste).

Ca a été une expérience et je ne suis pas sûr que j’aie apprécié. Je devais lui refaire un point sur mes symptômes la semaine suivante, fin de première semaine de cours (genre c’est dur de passer des vêtements au-dessus de la tête, j’ai du mal à trouver une position qui n’est pas douloureuse pour dormir … ça n’améliore pas mes troubles du sommeil lalalaaa…) et il va me répondre pour dire quel suite donner à mon suivi.

Oui oui, il va répondre oui. Peut-être en 2024.

Voilà voilà.

Mi-septembre j’ai fini par atteindre un seuil désespéré quand j’ai été réveillé par ces fichues dents et mon épaule déglinguée et que j’ai dû dormir genre deux heures. J’ai contacté la généraliste que je voulais vraiment avoir, qui exerce à côté de chez moi et m’a patiemment écouté avant de me proposer de venir dans l’après-midi, ce qui m’a tellement choqué. Finalement j’ai vu sa remplaçante d’abord, qui m’a prescrit des examens pour l’épaule et m’a beaucoup rassuré, et quand j’ai vu ladite médecin un mois plus tard, que l’échographie et la radio n’ont rien donné, elle m’a prescrit du kiné et m’a posé tellement de questions sur moi, sur mon expérience dans plein de domaines, sans jamais m’attaquer sur mon poids ou mon alimentation (oh les jolis souvenirs de professionnels de santé), avant d’accepter de devenir mon médecin traitant. Ca m’a tellement rassuré.

Le kiné était plutôt cool. L’épaule ne pose plus autant problème mais je sens qu’elle est un peu différente. Si je passe un peu de temps à écrire devant l’ordinateur, la gauche s’en fiche. La droite, quand je vais bouger, va faire un peu mal comme si elle ne supportait plus d’être trop au repos. Elle va beugler le matin quand je vais l’utiliser pour éteindre le réveil sur mon téléphone. De petites choses comme ça. Je fais plus attention à la danse aussi (forcément, avec les acrobaties …).

Je ne suis pas retourné voir ma psy depuis début juin. J’étais trop mal physiquement avec la catastrophe dentaire avant de partir pour chez mes parents en juillet, et je crois qu’en août elle n’avait plus de rendez-vous. J’ai laissé passer la rentrée, puis je me suis rendu compte que ses horaires ne correspondaient plus du tout aux miens. Et je n’ai pas ressenti le besoin d’y aller pendant ce premier trimestre (to be continued durant la partie boulot). J’ai pu avoir un rendez-vous tout début janvier, pendant les vacances, et je me dis que si ça continue comme ça, je pourrais peut-être privilégier les rendez-vous pendant les congés scolaires ? Je verrai bien en retournant la voir.

D’un point de vue santé, c’est déjà pas mal XD J’envisage de revoir une spécialiste de la nutrition que m’a recommandée une copine, qui a l’air plutôt cool à voir son site. Sachant que depuis mes douleurs aux dents puis à l’épaule j’ai arrêté de faire attention parce que j’allais exploser sinon, sans parler de mon mal-être au boulot.

J’envisage aussi de faire les recherches pour la dyspraxie et l’éventuel examen (sachant que ce n’est pas remboursé et que c’est un spécialiste, donc trois chiffres déjà, clairement).

J’ai aussi appris qu’une de mes profs de danse (qui n’est pas ma prof finalement pour cette saison mais avec qui je danse dans le cours de hip hop ^^) propose des cours particuliers. C’est avec elle que j’ai fait du stretching cet été et j’ai beaucoup apprécié cette expérience ~ même avec l’épaule capricieuse ! Du coup, j’envisage de lui demander si on pourrait mettre ça en place. Sur mon carrelage, ça va être fantastique XD

Et pour ma santé mentale, je réfléchis à prendre d’autres décisions, mais c’est une histoire pour la catégorie suivante.


Je vais vous faire un copié-coller du début de cette catégorie dans mon article 2022 :

Je vous disais l’an dernier que la situation (2021 donc) était un peu compliquée avec les parents (être traité comme si j’en avais 14 alors que j’en ai 20 de plus – et non pas 10, #lesmathsonoublie ^^, Disons juste que ça n’a absolument pas changé. Et lorsque j’ai essayé de poser des limites, une fois encore, elles m’ont explosé à la figure puisqu’ils ont refusé de les respecter, en gaslightant et insistant sur le fait qu’il n’y avait aucun problème. Juste moi, en fait, comme d’habitude.

J’ai presque l’impression que ça résume une fois encore mes « vacances » d’octobre chez eux. Pour la petite histoire je ne choisis pas vraiment d’y aller, et pas uniquement parce que j’ai l’impression de ne pas avoir le choix, mais parce qu’il faut changer les fichus pneus de la voiture qu’ils refusent de ramener chez moi alors que j’ai un garage vide dans lequel ils pourraient faire tranquillement leur vie …

Le début de la semaine ne s’est pas mal passé. Essentiellement parce que je me suis occupé en shopping (dépôt-vente avec une foultitude de mangas, friperie, DM, Primark, autres achats à Sarrebrück ~ j’ai eu le malheur de demander à ma mère de m’accompagner, pensant que ça lui plairait, mais elle a à peine parlé de la journée … j’ai tellement eu l’impression de la soûler 😦 ) jusqu’au vendredi. J’avais prévu de passer l’après-midi chez Emmaüs, où mon père devant me déposer et ne revenir que 2-3h plus tard (sinon il presse toujours), mais j’ai fait un crochet par un autre magasin.

Je vous passe les détails parce que je n’aime vraiment pas y repenser, mais en sortant, mon père s’est moqué de moi (je me sentais déjà oppressé par ses remarques bien diminuantes dans le magasin). J’ai essayé de lui dire d’arrêter.

Plus j’y repense, depuis, surtout là peu de temps avant de retourner voir ma psy, c’est une dynamique qui a toujours existé. Je suis à fleur de peau quand on se moque de moi, comme ça a toujours été le cas avec l’ancien nom de famille notamment, la première chose qu’on entendait à mon sujet, et c’est toujours quelque chose qu’il a fait. Et si j’avais le malheur, dès mon enfance, de demander à ce qu’on arrête de se moquer de moi, c’était la même rengaine « Mais j’rigole » et c’était moi la fautive pour être trop sensible.

Ca n’a pas loupé. Là il s’est donc déjà moqué de moi avec la propriétaire du magasin puis il a continué dans la rue jusqu’à la voiture et quand j’ai eu le malheur de lui demander d’arrêter « de se moquer de moi », justement, j’ai pris dix minutes de leçons comme quoi je m’énerve trop vite. Que ce sont juste des plaisanteries. Enfin, lui utilise le terme « s’exciter », que je ne supporte pas. J’ai essayé de lui parlé du côté sexiste de dire à quelqu’un de « se calmer », de dire que pour moi c’était se moquer, justement, que si pour lui je m’énervais pour rien, pour moi c’était important (sur plein de sujets, hein, pas uniquement le problème en magasin).

Ah bah oui mais tout est important pour moi alors que RIEN n’est le cas en fait. Qu’il a parfaitement le droit de juger …

J’ai essayé de dire que j’avais le droit d’exprimer mes émotions. En vrai j’étais carrément halluciné à ce moment. Je crois que n’importe qui d’autre, j’aurais envoyé chier en disant que ça commençait à bien faire, en montant le ton, mais là j’étais sonné. J’ai essayé de dire que la colère était un sentiment valide. Mais qu’il ne me laissait même pas ma colère. Et que c’était encore n’importe quoi pour lui.

Je crois que j’ai atteint un seuil à ce moment. Je me suis senti vide. Si je n’ai pas de colère, je n’ai rien. Je ne me sens même plus fatigué. J’ai juste pensé que je n’arriverais jamais à être la poupée qu’ils veulent. Et dont ils pourraient se moquer comme ils veulent. Parce qu’elle n’a pas d’importance.

Encore une fois, pour mon père, je fais tout mal. Je ne sais rien faire. Et c’est. Tellement. DRÔLE.

Mais il ne se moque pas de moi. Il aime juste rire. C’est sa nature. Ca ma tellement rappelé quand j’étais harcelé ado et que les gens rajoutaient obligatoirement que c’était une blague pour que ce ne soit pas trop cruel. Que c’était ma faute parce que j’étais trop sensible.

Est-ce qu’à un moment ça arrête d’être ma faute ?

Je ne sais même plus si j’y crois. Le pire, c’est que je n’attendais pas grand-chose de cette semaine d’octobre à part du shopping.

Je crois que c’est à cause de ce genre de choses que je n’ai pas l’impression d’avoir d’importance.

C’est ironique parce que quand j’ai commencé à travailler, un besoin pour moi était de faire une différence dans la vie des gens. Mais je n’ai pas d’importance.

Je me suis senti vide pendant les trois, quatre heures que j’ai passées chez Emmaüs. En rentrant j’ai été forcé de les accompagner manger à l’extérieur. J’ai eu envie de vomir toute la soirée. Le lendemain matin, je suis allé au DM, comme je l’avais prévu, et je suis parti en début d’après-midi, un jour avant la date prévue. Mon père m’a demandé si c’était à cause d’hier, puis il m’a fait plein de petites piques en mode blessé de mon manque de gratitude pour cette semaine.

Je suis rentré chez moi. J’ai refusé d’aller les voir et, pour la première fois, j’ai essayé d’expliqué à ma mère (qui refusait d’entendre mon NON et de le respecter, invalidant mes décisions, une fois encore). Ils s’inquiétaient, d’après elle, est-ce que j’avais des problèmes au lycée ? (je vous jure que c’est le terme qu’elle a employé. Pas au travail. Au lycée. J’ai toujours quatorze ans …). J’ai eu envie de hurler dès la lecture de ce message. Sachant qu’elle précisait que je devais appeler après 17h, déjà j’avais envie de dire trop aimable de me laisser le temps de m’organiser, j’aurais pu avoir quelque chose de prévu … J’ai carrément frappé mon oreiller de toutes mes forces avant d’aller dormir. Presque comme lorsque j’avais moins de dix-huit ans, que je vivais chez eux et comptais les années jusqu’à ce que je puisse m’enfuir.

J’ai horreur de devoir me justifier quand la seule chose que je souhaite est qu’on. Me. Laisse. Tranquille. Et seul. Mais la solitude est un problème, clairement. Je n’ai pas l’impression que je puisse réussir à faire passer le message civilement. Je n’ai pas le droit d’exprimer de la colère, on me l’a clairement fait comprendre. Être calme ne résout rien non plus. Je ne suis pas valide.

J’ai expliqué à ma mère ce qui s’est passé avec mon père aux dernières vacances. Que je me sentais contrôlé même depuis que je n’habitais plus chez eux, obligé de me justifier sur mes absences, avec qui, ce que je faisais. Espionné. Que bien sûr que je n’avais pas envie de parler si je me sentais obligé (oui je suis sensé être au téléphone avec elle deux fois par semaine … je n’en peux plus de cette obligation, et encore ce n’est plus une fois par jour depuis l’an dernier, elle m’a déjà bien laissé entendre que c’est une énorme concession de sa part). Que je me sens fermé, que j’ai envie de hurler. Elle a essayé de me dire qu’elle était juste curieuse.

Et je peux le comprendre. Je peux comprendre qu’elle s’intéresse à ma vie et à moi, mais il y a trop de passif et d’histoire pour que je le prenne comme ça. J’ai juste besoin de respirer. Je n’ai même pas l’impression que c’est ma vie. Je sens que j’ai atteint un point de non-retour, que je n’évoluerai jamais pour être la personne que je me détruis à essayer d’être si je reste dans leur orbite. Je ne peux même plus dire que je ne grandirai pas ; j’ai peur d’avoir complètement perdu cette fenêtre à l’issue de l’université et que je doive faire mon deuil de la personne que j’aurais pu devenir à ce moment.

Je ne sais pas qui je suis, ni où j’en suis, et j’ai peur, si je continue à les voir même en essayant de poser mes règles, qu’elles soient ignorées, moquées, que je sois traité exactement de la même manière et que régulièrement je sois repoussé dans la case « ado capricieuse ».

(Vous remarquerez ce genrage au féminin. Vous aurez peut-être remarqué que d’ordinaire je ne le fais pas. Quand mes parents sont dans la balance … le genrage refait son apparition, et ça me soûle).

J’espérais qu’elle avait compris. Elle a arrêté d’appelé, je l’ai fait pour Noël pour lui faire plaisir et lui ai accordé un peu plus de temps. Mais elle n’a pas compris. Elle voulait venir me voir avec mon père pour les fêtes. Je ne veux pas retomber dans cette dynamique si vite, quand je n’ai pas réussi à prendre une décision … je ne veux pas.

Accessoirement, je me suis engueulé avec mon père (ou plutôt je lui ai raccroché au nez) parce qu’il ne m’a appelé que pour une raison en décembre, et ce n’était pas pour prendre de mes nouvelles ou s’excuser (grands dieux, faut pas déconner non plus). Mais pour faire mon taf de spécialiste technique, aka changer son opérateur téléphonique (ah parce que oui, c’est de ma faute s’il paie le double d’avant puisque quand j’ai changé de fournisseur internet il a perdu son tarif préférentiel) et l’aider à choisir un nouvel ordinateur. Déjà, je n’ai aucune idée de comment choisir un ordinateur actuellement, je suis passé sur Mac il y a plus de dix ans et les choses changent tellement vite, que je me serais renseigné auprès de personnes ressources. J’ai deux cousins dans le milieu, il a refusé d’aller leur parler. Il ne veut pas non plus se renseigner auprès de vendeurs. J’ai rejeté cette charge mentale en raccrochant. (Et puis aller dans un magasin passé le 10 ou le 15 décembre … non.)

Voilà voilà. Je doute que ce soit une situation qui se résolve facilement. Je sais juste que je suis à ma limite.


On passe à la partie boulot. Je vous ai prévenu·e·s, on va se marrer XD

J’ai terminé 2022 avec une hantise complète de mon boulot, au point que je ne voulais même plus entendre parler de catégorie pro sur le blog (et encore, je n’y parlais essentiellement que de mes lectures). Mutation ou démission, c’était mon état d’esprit.

Janvier a été très difficile. J’avais envie de hurler chaque jours en arrivant. Je ne voyais pratiquement personne. Il est arrivé que je passe deux semaines sans croiser âme qui vive. Et il faisait tellement froid. Je me sentais complètement bloqué. Je n’arrivais à rien faire à part quelques trucs et lire.

Ca, c’était avant que je récupère les tâches bien ingrates comme courir après tous les profs pour qu’on daigne me dire s’iels voulaient garder leurs manuels actuels pour réussir à finir à l’issue de la première semaine de juillet, parce qu’il était hors de question que je reste une minute de plus. Ou qu’on me force à prendre des élèves en remplacement sans me prévenir ou me demander mon consentement. (Sachant que contrairement aux collègues de discipline je n’étais pas payé pour le faire puisque sur mes heures, mais lolilol on a essayé de me les coller en-dehors de mes heures aussi). Je me sentais emprisonné, avec l’impression que même mes heures en-dehors de mon planning ne m’appartenaient pas.

Donc, janvier. Je fais ma demande de mutation, et juste avant je demande un rendez-vous avec le directeur de mon établissement secondaire pour l’en prévenir (anecdote fun à venir en … juin ? je crois). Et je lui explique aussi les difficultés que j’ai avec une collègue qui me met la boule au ventre depuis des années, notamment en utilisant son nom à lui pour me menacer lorsque je ne fais pas ce qu’elle veut (notamment quand elle s’est mis en tête de changer mes horaires parce que selon elle je ne fais pas assez d’heure ; avec ma dyscalculie, impossible de gérer ça). Sans rentrer dans les détails, j’apprends qu’une autre collègue souffre aussi de sa relation avec la personne, et je regrette franchement de ne pas en avoir parlé plus tôt.

J’ai déjà pris la décision de ne pas aller voir ma dir principale. J’en parle avec une collègue de mon établissement secondaire que je vois chaque semaine, doc elle aussi, beaucoup mieux renseignée que moi sur la légalité et les différents points, qui m’assure que ce n’est pas obligatoire. Je croise la dir par hasard, qui me dit qu’elle a vu ma demande, elle suppose que c’est pour avoir un temps complet sur un seul établissement, tant mieux, lalalaaa. Je ne crois absolument pas à ce qu’elle me dit et j’ai juste hâte de finir cette discussion.

C’est très bien de faire la demande de mutation. Après, il faut attendre la publication des postes (du 29 mars au 4 avril) pour pouvoir faire ses demandes. J’ai deux idées d’établissement, recommandés par deux copines. L’un en centre-ville mais pas hypercentre, l’autre à 40 minutes de chez moi (ironiquement où on m’a proposé un remplacement d’anglais en 2012 comme j’ai vu dans les souvenirs Facebook récemment). Je n’ai aucun moyen de savoir si d’autres docs convoitent ces postes, je sais juste que je suis prioritaire sur la collègue en poste dans celui du centre-ville puisqu’elle n’est pas titulaire. Et vu ma situation (dix ans d’expérience, sans enfant, sans handicap ~ je n’ai pas déclaré ma dyscalculie, j’en ai juste parlé au directeur de mon établissement secondaire à ce moment, je ne crois pas trop que ça fasse une différence, ce que m’a confirmé quelques mois plus tard ma collègue repré syndicale) je ne serai pas prioritaire. Je n’indique pas mon établissement actuel sur la demande. Encore une fois, si je dois rester là, je préfère démissionner.

A ce moment, de janvier à fin mars, c’est tellement long. Je ne sais pas si je vais y arriver.

Et puis fin mars, aussi, je reçois une invitation au mariage de mon cousin. Mon petit frère. Juste une des personnes les plus importantes pour moi. En Italie, fin juillet. Je réalise que si pour moi c’est super important d’y aller, l’organisation me paraît terriblement compliquée. (Déjà devoir arracher rien que le nom de l’aéroport international le plus proche, zéro suggestion de logement, obligation ou presque d’avoir une voiture sur place puisque lieu loin de tout, ça ne me donne pas l’impression que ça va être simple ce bazar …)

Et l’angoisse commence à s’empiler.

En même temps, je prépare mon deuxième spectacle de danse, j’apprends les instructions pour les costumes, et comme je vous en ai parlé, je commence à angoisser sur les tenues.

Ah et en janvier … portes ouvertes en fin de mois. L’établissement veut nous forcer à porter un pull aux armes de l’école. Je refuse d’aller le chercher, de faire personne sandwich, je ne veux pas aussi me trouver dans cette situation d’angoisse sur les tailles quand la personne à qui je dois les demander fait un triple XS. Et la directrice passe au CDI en début de matinée, tout au début. En utilisant le terme « inspection ». Elle commence « son inspection par là » (vous ne me direz pas qu’elle a choisi cette expression par hasard). J’angoisse. J’ai le coeur qui bat tellement fort, j’ai tellement de mal à m’exprimer devant des supérieurs hiérarchiques. Et là elle me demande : « Le pull ? » J’arrive juste à articuler Non. Elle tourne les talons. Je ne l’ai plus revue au CDI de toute l’année scolaire, et lorsqu’elle me regardait, c’était souvent comme un insecte à écraser.

Accessoirement, quand j’ai commencé à trouver que l’insistance sur ces fichus pulls était quand même lourde, notamment au niveau des « grandes tailles » explicitement mentionnées dans les mails et que j’en ai avisé mon collège repré syndical … j’ai indirectement été traité de marginal par la personne qui les distribuait. Voilà voilà.

Pendant des mois j’ai à moitié plaisanté jaune avec la collègue de l’autre établissement qu’on me refilerait un pull comme cadeau de départ. La réalité est plus marrante encore.

Arrive la publication des mutations. Au moment de compléter la demande, il faut faire attention à l’ordre. Le premier poste demandé, si libre, est celui qui sera attribué. Je suis encore en train de me triturer les méninges entre les deux établissements. L’établissement loin, ma pote y travaille encore. Point négatif, c’est du collège en plus d’être du lycée pro et général. L’établissement plus proche, je peux y aller en bus, les élèves les plus jeunes sont en 3ème, le niveau que je préfère (et pro en prime). Le loin, je prendrais la place d’une collègue adorée qui abattait un boulot de folie, et je ne suis pas sûr d’en être capable. Le proche … c’est plutôt l’inverse, tout est à faire.

Et commencent à pleuvoir les angoisses. Mes collègues actuelles connaissent bien celles de l’établissement le plus proche. Elles s’inquiètent pour moi, elle me rapportent ce qu’elles leur ont dit. Je ne dois pas y aller, trop de souci en direction, l’établissement est voué à mourir, seuls une vingtaine d’élèves sont inscrits pour l’année suivante (vas-y donne moi des chiffres pour me stresser … en fait c’étaient de nouveaux élèves, ça reste peu mais bon), la cantine a fermé ce qui n’aide pas …

Mais au final, après avoir pesé le pour et le contre, je me décide pour cet établissement plus proche, accessible en bus, professionnel uniquement. Parce que c’est le premier dans lequel j’ai réussi à me projeter.

C’est pas que je vais le regretter, mais le rollercoaster n’a pas encore atterri.

Une fois la commission réunie, je suis sensé prendre rendez-vous avec les chefs d’établissement pour les rencontrer. Je ne sais pas vraiment si ça fait une différence, mais bon. Je ne sais toujours pas me vendre. J’ai peur des préjugés sur mon physique. Au moins j’ai un CV génial que j’ai réalisé sur Canva, pour lequel j’ai tout donné, et j’ai mon nom. Je me rends compte que vraiment, ça fait une différence au niveau de ma confiance.

Je ne sais pas pourquoi, pour le premier établissement où je me rends, le plus loin, je décide d’y aller en voiture. Alors que la gare est côté. Probablement un reste de mes entretiens d’embauche en bibliothèque où j’étais véhiculé par mon père avant d’avoir le permis et je me sentais jugé de ne pas venir seul en voiture. Le GPS manque de m’envoyer en sens inverse. Je panique. Vraiment, je ne suis pas bien. Accessoirement, il pète une durite et me traîne via Nancy centre pour le retour. Je finis la journée fiévreux au fond de mon lit. Je vous jure.

Accessoirement, le directeur est adorable, très gentil, l’entretien impeccable, il est de Moselle comme moi à la base, ça fait toujours un conversation starter. Je bois un verre avec ma pote en sortant. C’est là qu’elle m’apprend qu’il quitte l’établissement en fin d’année et est remplacé … par le mari de ma dir actuelle. Je ris. Je ris.

Le rollercoaster continue.

Je rencontre le directeur de l’établissement de centre-ville. Très vite je me sens en contexte pro. Il me parle du fonctionnement actuel du CDI, je propose des solutions, je parle de ma manière de travailler. Je vends honteusement mes compétences numériques (ces putains de manuels numériques, notamment, qui est le truc que je gère, pas le mieux, mais comme un chef), et je vois que ça fait une différence. J’ai une excellente vibe en sortant.

Qui refait un virage de rollercoaster quand Super Collègue de français me voit en catastrophe pour me dire que le CDI va être déménagé (ce que je savais, pour être en rez-de-chaussée, au centre de l’établissement, pas loin des toilettes), dans l’ancienne permanence ou je ne sais pas, genre que je ferais office de permanence ou que je suis derrière le bureau du directeur (avec la cour entre) pour qu’il puisse me surveiller … je ne sais plus mais l’angoisse monte encore d’un cran.

Je ne sais plus à ce stade combien j’ai encore de crans disponible sur ma cuillère mais punaise je ne sais plus où j’en suis. Je me relis et je vous assure je ne sais pas comment j’ai fait pour rester calme. Je n’ai même pas l’impression d’avoir tellement pleuré.

Jusqu’au retournement de situation peu après, je crois, avoir confirmation de mon lieu de mutation.

Parce que je n’ai pas pleuré mais ri aux éclats quand ma pote dans mon établissement actuel, qui m’avait recommandé celui du centre-ville, m’a annoncé fin mai que ledit directeur démissionnait, vive l’impression encore une fois d’établissement fini. Je n’étais plus à ça près.

Je n’imagine même plus l’angoisse à me demander qui le remplacera. Beaucoup de chefs d’établissement n’ont aucune considération pour le CDI et traitent les documentalistes comme n’ayant aucune importance. Je n’avais pas trop cette impression pour lui. En vrai, j’ai eu terriblement peur que l’établissement soit jumelé avec celui dans lequel je me trouvais et que je désespérais de fuir …

A ce moment, je restais assez positif sur l’établissement. Un nid de végétation. Un cadre plus petit, plus intimiste, taille humaine comme disait ma pote. Des sections tertiaires donc très différentes de l’indus dont j’ai l’habitude.

Pour rire aussi mon nouvel opérateur téléphonique depuis janvier fonctionne tellement mal que si j’entends parfaitement, personne ne m’entends. C’est tellement une métaphore de mes impressions en général XD

J’en arrive au stade où je me demande si je n’ai pas fait une boulette en le mettant en premier. Je contacte la collègue repré syndicale qui est sur l’établissement de centre-ville et qui me demande de la tenir au courant si je veux formellement inverser mes choix, que ça peut être compliqué, et qu’ils ont vraiment besoin de moi. A ce stade je n’ai que des interactions über agréables avec les éventuels collègues de cet établissement, ils ont juste peur de ce nouveau CDI (ils ont un énorme attachement pour l’ancien) et que je me retrouve dans une situation où je suis ignoré, où le CDI fait office de perm comme ça a été mal compris … En vrai j’ai l’impression qu’ils se soucient plus de moi, sans me connaître, que ceux qui me côtoient depuis sept ans.

A côté, la collègue qui me stresse dans l’autre établissement a pété un câble à celle avec laquelle je m’entends bien parce que celle du centre-ville dont je risque de prendre le poste à la rentrée lui a dit quel établissement m’intéressait … Je ne voulais pas lui en parler, officiellement pour ne rien jinxer, officieusement ça ne la regardait pas. Elle me le déconseillait royalement, surtout avec la réforme de la section pro.

Et puis arrive début juin. Je reçois un mail du directeur de mon établissement secondaire pour annoncer qu’il le quitte. Je me dis mais punaise c’est une épidémie, c’est un sacré jeu de chaises musicales cette année.

Et là.

Je hurle.

Je pleure.

Je suis au boulot mais je vois personne et tout le monde s’en fout, donc je repleure un coup.

C’est lui qui reprend l’établissement où je me suis positionné.

Et là je sens comme un poids qui quitte mes épaules. S’il a des exigences, notamment pour le CDI, je n’ai jamais vu un directeur aussi humain et gentil. Et je le connais déjà.

Ca, c’était un vendredi. Le jeudi suivant, pendant ma pause déjeuner, après 14h (ouais …) je vais voir si mon courrier d’affectation est arrivé. S’il note bien LP, il me sort un truc en hyper centre-ville. Je commence à paniquer et j’appelle la secrétaire en catastrophe qui s’excuse, elle a fait plein de courriers (déjà que le lycée en question n’est pas pro). Je suis bien dans l’établissement que j’ai demandé, avec ce nouveau directeur qui me rassure (et qu’on m’envie dans mon lycée secondaire actuel de ce moment 😛 ).

Ca va un peu mieux à ce moment. Reste encore l’angoisse de la danse, à un peu plus de deux semaines du spectacle, le voyage en Italie de juillet, l’établissement actuel et la fin de l’année-là.

Je me sens vide, desséché. Eteinte, comme me dit un collègue. En mode autopilote, sans sentiments. Sans parler de la fatigue.

L’année se termine aussi mal que je le pensais. Je n’assiste pas au repas de fin d’année (j’ai bossé toute la semaine jusqu’au dernier jour midi pour que le CDI soit dans un état impeccable et que mon successeur ait un document le plus clair possible pour reprendre ça ~ c’est tellement ironique avec le recul quand je sais ce que ça a donné à la rentrée) parce que j’ai tellement mal aux dents. Ce n’est pas plus mal puisque la direction ne mentionne même pas mon départ durant le repas.

Ah, et ma blague à la collègue de l’autre établissement sur le fait qu’on allait me refiler le pull ? C’est un coup de pied au derrière, limite. Rien à part au revoir. Je m’attendais éventuellement à des fleurs (quand j’ai quitté mon établissement de stage après un an, j’ai reçu une orchidée) ou la bd réalisée par un ancien collègue sur l’établissement. Après sept ans. Même pas une mention.

A côté, dans mon établissement secondaire, les collègues m’ont offert un roman graphique et transmis deux cadeaux de l’établissement. Cent euros de chèque cadeaux à utiliser dans plein d’enseignes. Et cent cinquante spécialement pour ma librairie manga. Nommément ma librairie mangas. C’est tellement attentionné et réfléchi.

Pour rappel, j’ai passé en général un jour par semaine là-bas pendant sept ans. Ca m’a vraiment choqué.

Je suis allée à la journée pédagogique de mon nouvel établissement la veille de la fin d’année. Les collègues ont tous été adorables et anxieux de travailler avec moi, désolés du déménagement du CDI. Spoilers : je déteste l’ancien et suis bien content qu’il ait bougé.

J’ai quand même angoissé jusqu’à la reprise de septembre, avec les soucis de santé dès août, parce que je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangé, ni dans quel état j’allais trouver le nouveau CDI, comment seraient les élèves.

Spoilers : j’ai bossé dans une école de mecs en Irlande et un bahut réputé difficile essentiellement masculin pendant des années. En vrai, avec ma grande knatsche, je ne vois vraiment pas pourquoi c’est un point qui me faisait peur.

Bon par contre pour le nouveau CDI … le déménagement n’avait pas été complètement effectué quand je suis arrivé. J’ai dû moi-même descendre des plâtrées de livres. Les meubles étaient pour la plupart dans l’ancien, accessible d’une part via un escalier en colimaçon, minuscule, qui me faisait l’effet d’un vieil immeuble. Avec ma claustrophobie … Heureusement, l’espace était réutilisé par un collègue et sa section post-bac qui s’est mobilisé avec ses élèves pour me descendre tout ce que je voulais les premiers jours.

Heureusement. Avec mon épaule déglinguée j’ai encore porté des trucs pendant des jours pour remettre les livres en place (je ne demandais même pas que les déménageurs respectent le classement, mais juste ne foutent pas les livres en pile par terre ou les balancent pêle-mêle quand ils arrivaient sur les rayonnages).

Mais je m’y attendais. Un peu.

Je ne m’attendais pas vraiment à appréhender pendant presque tout le mois de septembre et faire des cauchemars où je me retrouvais dans l’ancien établissement. Où des personnels de direction débarquaient dans mon nouveau CDI ~ je les verrais de loin puisque deux murs sur quatre sont en verre ~ pour me dire qu’il y a eu une erreur et que je dois retourner dans mon ancien établissement.

Les dents. L’épaule. La perspective de devoir retourner à la situation précédente que je pensais avoir réussi à fuir. Le stress du bus le matin dont je n’ai pas du tout l’habitude, la peur de me perdre en y allant. Que personne ne fréquente le nouveau CDI. Que je sois encore traité comme une ombre.

Et puis les collègues complètement adorables. Les élèves tellement surpris que je puisse, ne disons même pas être cool, mais juste accueillant. Le lieu à créer intégralement. La prévenance des collègues, y compris en vie scolaire et direction qui me demandent régulièrement comment je vais, ce qu’ils peuvent faire pour m’aider.

Bon, après, toutes les mauvaises surprises, les habitudes prises des collègues et élèves, la gestion que je trouve désastreuse, je m’y attendais. Mais il y a complètement du potentiel et de la marge d’évolution.

Mais je me suis senti suffisamment à l’aise et presque moi pour aller au FIG le dernier jour de septembre. Je n’ai plus l’impression de retenir ma respiration toute la journée ou d’être sur le point de hurler, de me retrouver dans une atmosphère toxique.

J’ai l’impression que professionnellement parlant, ça va tellement mieux, et que peut-être je vais reprendre goût à mon métier. Et l’aimer de nouveau. Ca ne m’était pas arrivé depuis des années.

J’ai une place, ici. Ce n’est pas que je le pense. J’en ai une, c’est tout. Je suis utile et je peux utiliser mes différentes compétences. Shocking, turns out, j’en ai, ce n’était plus mon impression les années précédentes.

Et en plus y a du chauffage.


Je vous parlais aussi d’une aventure rocambolesque en mode administratif ^^,

Quelque chose qui me tenait à coeur une fois mon nom de famille modifié était de rééditer mes diplômes. Je suis très fier de mes études et je veux pouvoir avoir accès à ces documents, sachant qu’en plus j’envisageais de démissionner et éventuellement de changer de carrière.

Pour rappel, j’ai une licence d’anglais, un DUT métiers du livre et du patrimoine et un master d’info-com spécialité documentation. Et puis un bac et un brevet quand on va chercher plus loin.

Je commence par me rendre à la fac, fin janvier, espérant arriver pendant la période de battement entre les examens de premier semestre et la reprise. Je n’ai pas mal calculé. Je ne sais pas pourquoi je m’attends à ce qu’on m’envoie balader, alors j’imprime tout spécialement le texte de loi au cas où. Et en fait les gens sont adorables. La licence et le master ne sont pas dans les mêmes sections, donc je dois juste remplir deux formulaires, leur confier des copies de ma (trop cute) carte d’identité et mon document de changement de nom, et ils me contacteront. Ils me laissent chacun·e un espèce d’accusé de réception.

Je ne sais pas pourquoi, je reporte toujours la même opération à l’IUT, j’ai peur de ne trouver personne, que ça se passe mal … au final, je n’ai pas encore ramené mon DUT.

En revanche … je décide de profiter d’une formation pour déposer mon bac et mon brevet au rectorat, tout début février. La secrétaire est adorable, elle prend bien mes diplômes, mes justificatifs, et me propose aussi de rechercher mes notes du brevet que je n’ai jamais eues et qui m’ont toujours rendu très curieux.

Et j’attends. J’attends. Je me rends compte avec angoisse, quand je récupère très rapidement mes diplômes réédités à l’université (prévenu par mail, ils sont über organisés) que je n’ai pas eu de document pour accuser réception de mes diplômes originaux …

Je les rappelle plusieurs fois en mars. C’est la galère pour avoir quelqu’un au téléphone, probablement parce que … c’est toujours compliqué. Je finis par y aller. Si la réceptionniste est adorable, on me dit quand même « ah bah il aurait mieux valu tout envoyer par mail ». J’ai juste envie de dire si j’ai déjà pas de réponse quand je me suis déplacé ça m’aurait étonné que ne pas le faire de face m’assure qu’on fera attention à ma demande.

Fin mars, donc deux mois après le premier contact, je finis par envoyer un mail pour réexpliquer ma situation et renvoyer mes documents. Enfin sans le bac et le brevet parce que je n’avais pas de copie scannée et que, devinez quoi ?

Ils les ont perdus.

Voilà voilà.

Passé mi avril, j’apprends que les nouveaux documents sont imprimés et qu’ils vont bientôt m’être envoyés. Je n’en demandais pas tant, et je pense que j’aurais préféré aller les chercher.

Parce que selon eux …

J’ai eu mon bac dans les Vosges.

Ils ont bien écrit la ville de Moselle, hein. Mais ils ont noté les Vosges.

Je suis même pas sûr que ce soit valide, au final.

Mais pour être honnête, arrivé à ce stade, j’étais là … j’en ai marre.

Je rappelle que tout se mixe avec le stresse du boulot de la mutation de la danse de la logistique du mariage … Lalalalaaaa ….

Donc to be continued avec l’IUT cette année. J’ai mes mercredis après-midi maintenant, ça me simplifiera les choses (oui parce que les vendredis après-midis souvent les entreprises ont tendance à fermer plus tôt).

Et je me marre d’avance en me disant qu’il y a des chances que je recommence de toute manière cette danse dans quelques années XD


D’un point de vue plus léger et social, si j’ai choisi de couper les ponts avec plusieurs anciennes amies (je crois que l’une n’a d’ailleurs pas remarqué), j’ai une nouvelle voisine depuis cet été je crois bien. C’est une grande lectrice et on a été plusieurs fois en brocante ^^

Moins léger … l’Italie. J’ai fini par renoncer à y aller, en partie à cause de ces fichues dents, en partie aussi parce que l’organisation était trop compliquée. Le lieu était à deux heures de Florence, et s’il était très beau, il n’y avait rien de directement accessible à pieds dans les environs. Je ne suis pas à l’aise en voiture. Les autres membres de ma famille y allaient de leur côté. Je ne me sentais pas capable de gérer tout ça, sachant que je ne parle absolument pas italien (et apprendre fin mars pour fin juillet, en plus de toute ma regular shit, jamais je n’aurais pu essayer de travailler ça) ce qui m’a beaucoup pesé dans mes recherches pour les transports par exemple (genre un équivalent du TER).

Sachant que mon cousin a attendu fin juin, début juillet, pour se décider à me demander où j’allais rester (il n’a jamais eu la moindre suggestion), sachant que le mariage était le samedi et qu’il y avait brunch le dimanche. Et qu’il m’a tranquillement demandé ah mais tiens en fait t’aurais pas voulu être plus près ? … Je n’avais même pas réussi à m’organiser entre Florence et la ville du mariage …

J’ai dit stop. J’ai réalisé que l’idée de partir à l’étranger, dans ce pays, sans parler de mes problèmes de santé, je ne me sentais absolument pas safe, et que si j’essayais quand même de m’y rendre, il allait m’arriver quelque chose. Ce n’était pas le moment, pas la destination, pas de cette manière.

Je regrette de ne pas avoir pu assister à ce moment, mais absolument pas de n’avoir pas entrepris ce voyage de la manière dont j’avais déjà peiné à le mettre en place.


Rapidement, sur la danse (dont j’aurais pu parler en Lifestyle mais tant pis 😛 ). Je ne suis pas en stress par rapport à ça, malgré mon cours en plus et ses difficultés. Pour l’instant, c’est devenu une activité comme une autre, une heure ou une heure et demie dans une journée ou une soirée, où j’apprends et je m’amuse. J’essaie de ne plus en faire le focus principal de la journée et de le rendre trop important, de prévoir quelque chose avant et après.

Bon ça ne rend pas les cours plus simples avec les acrobaties diverses et variées qu’on essaie de me faire faire (non mais franchement une roulade arrière XD).

J’aime toujours autant l’aspect social qui est lié à cette activité et au lieu, je ne sais pas si je pourrais m’en passer. Il y a eu notamment deux soirées organisées par l’académie pour soutenir les copines du cours de street en équipe (je vous reparlerai du contexte prochainement) et je me suis retrouvé par hasard à donner un coup de main pour la mise en place et l’accueil.

J’aime beaucoup ^^ c’est un peu comme avec l’association de bénévoles, même si je n’ai pas fait beaucoup d’activités avec eux, à part la gestion de la buvette pendant la fête du quatorze juillet et du forum des associations en septembre. Ca ne me dérangerait pas de participer plus souvent à des manifestations culturelles.


Un bilan qui commence clairement mal, mais c’est chouette de le voir évoluer pour gagner en positif.

Je me sens plus heureux que début 2023, clairement. Je n’ai pas ce sentiment un peu foufou et enthousiaste comme il y a quelques années quand j’ai déménagé. J’ai l’impression que c’est plus raisonnable, mature, un peu plus adulte. Mais que ce n’est pas suffisant.

Au final … je ne sais pas qui je veux être. Je veux me donner du temps pour essayer de mieux me comprendre et savoir ce que je veux faire de moi et de ma vie.

Et de votre côté ? Comment s’est passée votre année 2023 ?


C’était le dernier bilan ! Merci de votre attention parce qu’il a encore une fois été fin long. J’espère que ces petits points sur les différentes facettes de 2023 vous ont plu ! A bientôt pour d’autres aventures 😛

Lifestyle

Lifestyle 🌱 2023

Depuis le temps que j’aimerais étoffer un peu cette catégorie sur le blog 😀 J’y ai publié cinq articles l’année dernière, donc ça justifie un petit bilan ^^

Il n’y a pas eu de série sur un éventuel calendrier de décembre puisque je n’en ai pas trouvé qui me plaisait, au final. Je ne voulais pas redoubler sur des produits que j’avais déjà et que je risquais de ne pas utiliser comme avec celui d’Essence que j’ai pris pendant deux ans.

Au final, j’ai pu vous proposer 2 articles sur les vacances et leur organisation, un sur les produits végé que j’aime bien, un sur des prénoms et le dernier sur mes nouveaux cours de danse ^^

J’aimerais bien poursuivre les articles sur les produits végé ou vegan, surtout que je découvre une marque que je commence à adorer, et qui est en plus dispo dans mon supermarché ! En espérant qu’ils continuent, parce que sur le site l’article que je préfère n’y est plus T_T

Sur les prénoms j’ai toujours de la matière, donc je peux essayer de le faire une fois par an, à la rentrée peut-être. Sans parler de la mini série bucket lists qui est toujours en cours de rédaction.

En projet 2024, je suis de nouveau en réorganisation de mon appartement, un peu de decluttering mais surtout du recluttering comme j’ai découvert le terme il n’y a pas longtemps. Je me penche aussi sur la notion de maximalisme qui me plaît énormément.

J’espère que mes articles Lifestyle vous auront plu en 2023, et que ce sont des idées que vous aimerez retrouver cette année. Il y a d’autres sujets qui vous intéresseraient ?

A bientôt pour un nouveau bilan !

Lookbook

Dance Lookbook 2023

Dans la mesure du possible, j’essaie de porter des articles chinés, même s’il m’arrive parfois de me diriger vers du neuf (assez rarement puisque c’est compliqué avec les tailles). Sauf qu’avec la danse, ça n’est pas toujours possible.

La première année, c’était plutôt simple. J’avais trois chorégraphies et une danse d’entrée. Pour l’une d’entre elle, la prof nous a prêté les costumes ; la danse d’entrée avait pour thème la plage donc je n’avais besoin de rien ; et les deux choré étaient très simples de ce point de vue (jean, baskets et débardeur blanc – je regrette qu’on ait abandonné l’idée de la veste en cuir parce que je reste persuadé que mon perfecto fuchsia sur Freddy Mercury aurait été parfait XD Bon question températures peut-être moins ^^, et la deuxième, rouge et noir débrouillez-vous XD).

L’année dernière … un peu moins. Je suis passé à cinq chorégraphie plus l’entrée et pour deux d’entre elles, tout le monde devait avoir la même tenue, avec variations. Je vous laisse deviner d’où viennent les articles pour que tout le monde les aient sans payer trop cher. L’objectif était dans la mesure du possible de 1) utiliser mes propres vêtements ou 2) en acheter qui me serviraient sur le « long terme » aka éviter l’usage unique. Et acheter d’une manière qui me plaît aussi. Ca n’a pas toujours été possible.

Petit retour sur mon année de danse par les looks que j’ai dû composer ~ ou supporter XD


La tenue devait être très simple, pour ce cours : short en jean, bottines noires, ceinture noire, t-shirt blanc, chemise à carreaux. Le grand chapeau noir fourni par l’académie.

Déjà, ça commençait bien parce que j’avais très peu de shorts à ce moment ^^, Mon dernier short en jean date d’il y a bien six ans, et celles·eux qui ont été suffisamment chanceux·ses pour en trouver d’occasion, je vous déteste XD Sinon, pour le reste, tout allait bien : je venais (automne dernier) d’acheter des bottines noires très cool, un peu dans le style santiags), j’avais déjà un t-shirt blanc acheté l’année précédente pour la choré Queen et une superbe chemise à carreaux.

Mais cette année, on nous prévient, trois soirs de spectacle. Je ne suis pas sûr de passer sur toutes mes choré chaque soir (enfin je sais que l’orientale n’aura qu’une représentation), donc par précaution, je décide de racheter un t-shirt blanc à la friperie. Je sais que j’en aurais l’utilité à la danse, et je me dis peut-être qu’un jour pour moi aussi XD Ma copine Laure me passe une ceinture noire avec comme de petits clous argentés le long, impeccable. Je finis par dénicher un short en jean qui me plaît et me va en neuf chez Ms Mode (là où j’achetais les 3/4 de mes fringues avant de découvrir les friperies) aux vacances d’avril parce que, bah, les bas à la friperie ça reste compliqué.

Retour à l’académie après les vacances. J’essaie d’avoir la majorité de mes costumes prêts à ce moment parce qu’il n’y a pas tant de friperies près de chez moi, ou en tout cas pas où je trouve autant que celle de chez mes parents, ni de magasin de neuf auxquels je peux me fier.

Et bam j’apprends que boulette c’est pas un haut blanc mais noir ^^, What ? XD Bon, c’est pas grave, j’ai plusieurs débardeurs noirs, y compris un floqué par l’académie en automne 2022 (mais bon y a mon prénom que je déteste dessus, j’aurais dû mettre un surnom ^^,), ça va le faire.

Au final, je suis une catastrophe sur cette choré parce que trop de pieds et de bras dans tous les sens, je suis sensé faire un écart américain et me casser la binette sur l’arrière-train avec un minimum de grâce et un chapeau de cow-boy à la main. Mais j’ai l’air phénoménal dans ce costume 😀

Forcément le seul pick-a-boo avec le chapeau c’est moi XD puis tout au bout de la rangée à gauche.


Deuxième cours, ça se compliquait déjà ^^, La prof avait une vision très précise des tenues qu’elle voulait, en mode un peu basketteur, et surtout qu’on soit toutes habillées pareil. Et le plus simple pour y parvenir était de commander en ligne, sur Shein, nommément.

A ce moment-là, je n’ai jamais utilisé le site. Je n’en ai aucune envie. J’ai vu suffisamment de vidéos sur son côté hypra fast fashion, le vol de design, l’absolument pas éthique … même si j’ai une amie qui commande chez eux pour la variété des tailles et les prix pas trop élevés (je comprends bien ces deux points aussi). Et j’ai fait une mini belle crise d’angoisse quand la tenue a été partagée sur le groupe de communication et que j’ai vu qu’elle n’était absolument pas en grande taille, quand les copines se sont succédées à demander du S, du XS (que même ça risquait peut-être d’être grand) …

Vraiment, vraiment un grand moment d’angoisse pour moi. Ma copine habituée de Shein m’a un peu calmé et envoyé des alternatives, validées par la prof du coup.

Au final, la tenue devait se composer des éléments suivants : un short noir – finalement différent de celui de la tenue commandée par les autres ^^, – un débardeur rayé style basketteur, des baskets blanches, un foulard rouge et des chaussettes blanches montantes. J’avais déjà des baskets blanches mais trop petites, donc je voulais de toute manière les renouveller. Et bien sûr pas de short noir dans mes placards XD

Après moult réflexion sur ledit short … plus en mode cycliste, au final, et tentatives exaspérées sur le site de Décathlon (je hais ce magasin … ado j’avais toujours des cyclistes de chez eux, avec des poches, je passais mon été là-dedans, et bien sûr ils ont arrêté d’en faire, les seuls shorts noirs que j’ai pris chez eux comme couche de dessous étaient limites question longueur), j’ai lâché l’affaire et regardé sur Shein.

Avec une énorme appréhension : les tailles … à ce moment, je ne saurais plus dire où j’en étais dans les commandes sur le site avec la danse, mais tout était trop grand (voire trois fois trop) … Donc je me suis enquiquiné à essayer de sélectionner des cyclistes noirs, près du genoux (parce que cycliste ça veut pas forcément dire ça pour tout le monde ><) avec un lien à la taille pour resserrer, à une taille qui ne serait pas une tente de cirque … Et au final les deux non seulement sont trop grands mais EN PLUS yen a un c’est un fake lien.

Bon. Short, finalement, check. Le haut, check. Au final d’ailleurs je l’ai trouvé tellement plus cool que celui des autres XD les chaussettes et le foulard rouge, ya pas grand-chose à en dire ^^, Les chaussures, commandées sur Zalando parce que j’aime bien Anna Field et avec mes pattes compliquées, je me suis rendu compte que l’occasion et Vinted n’étaient pas forcément une bonne idée. Et si je ne me vois pas les mettre tous les jours, elles sont plutôt jolies avec leurs rubans blancs en guise de lacets.

Arrive le premier jour de spectacle. J’ai moins de danse que les suivants donc je suis dans les vestiaires à l’étage contrairement aux copines, et cette choré arrive très vite dans la soirée. Si vite que j’ai à peine le temps de monter en vitesse et me changer, elles sont toutes prêtes en bas et je n’arrive pas à reprendre ma respiration. Je l’ai cherchée avec angoisse durant tout le temps de la choré, déjà que je n’étais pas bien à l’aise dessus, et devant cher ma respiration pendant une partie en prime … Heureusement, elle se passe mieux les jours suivants. Mais déjà que je me fais remarquer par mon gabarit très différent, le fait que je ne sois pas habillé pareil, je pense que ça s’est vu aussi ^^, (déjà que le côté danse latine, féminité, sensualité bah c’est pas moi quoi XD)

Si vous trouvez que j’ai l’air de regarder la copine à l’autre bout de manière désespérée, c’est le cas XD


J’ai adoré cette chorégraphie dès le début, même si certains mouvements me faisaient un peu peur ~ ah bah j’ai pas l’habitude de me laisser tomber avec les pattes dans des positions sophistiquées ma bonne dame. Ya eu du sol. Donc y a eu des grincements de dents ^^, Bref, l’objectif était que ce soit très éthéré, flottant, il était question de robes à un moment, mais ça ne s’est pas fait et on est reparti sur de la commande en ligne.

Elle a dû se faire en deux fois, une première pour le pantalon (je n’étais pas à ce cours d’ailleurs, rattrapage de vacances) et une copine a attendu qu’on se revoit pour me dire qu’il y avait deux choix pour le haut : l’un plus généralisé qui se nouait dans le dos et laissait pas mal de l’estomac visible, et un autre qu’on pouvait choisir. Je me suis fait avoir par la photo du site et on a commandé un débardeur tout simple ribbed, de la même couleur (oh on y revient je vais bitcher XD), qui au final rendait très droit, très moche, et je le déteste XD la seule raison pour laquelle il n’a pas viré c’est qu’il a fini dans la boîte de danse, vu la couleur et la possibilité qu’on me demande de le remettre dans des chorégraphies futures.

Une des raisons pour lesquelles j’adore l’orientale, c’est qu’on est pieds nus. Donc, je n’ai pas besoin de m’enquiquiner avec des chaussures qui vont être une catastrophe à trouver et à essayer parce que HM 42-43 ici avec semelles spé et qui vont me faire mal ensuite … Là, cheffe voulait des patins noirs. Bon, j’avais déjà acheté les chaussons de jazz l’année précédente avant qu’elle me laisse mettre mes baskets pour la choré noire et rouge, et d’autres à petits talons. Les deux me faisaient mal, mais au final les chaussons de jazz sont plutôt bien passés et étaient d’autant plus simples à réaliser le travail au sol, notamment le glissé tomber des pattes.

Reste la pièce de résistance … le pantalon. Suggéré donc durant un cours où je n’étais pas (bon d’un côté ça m’a évité l’angoisse des tailles quand la maîtresse de la garde-robe m’a dit de pas m’inquiéter c’était large pour tout le monde, le modèle est fait comme ça ~ et c’est vrai), j’ai été voir l’annonce sur le site. Oh tiens j’ai de la chance c’est le modèle kaki et pas noir, j’adore le kaki, c’est un pantalon fluide large, je pourrais tout à fait le remettre en mode everyday.

Shein, on n’a clairement pas la même notion des couleurs. Dites-moi à partir de la photo quelle est la couleur pour vous ^^, Au final, après une petite frayeur où je me suis pris les pieds dans la longueur du pantalon, la taille n’est pas catastrophique et l’ensemble rend bien. J’ai adoré cette choré, et regretté quand on n’a pas pu la re présenter au forum des associations en septembre comme elle se danse en binômes et que beaucoup n’étaient pas dispo.

On applaudit l’angle du photographe XD


Beaucoup plus de punch avec cette chorégraphie. Je dis variété pour la chanson, je ne sais plus trop quels termes la prof avait utilisés pour la décrire. Beaucoup plus de rigolade aussi, notamment pour certains pas très alambiqués sur lesquels je me suis galérés ~ notamment littéralement des pas à compter et à se tourner en même temps en mode quadrille (sans l’être ^^, heureusement que ça a été annulé avant le spectacle !).

A la base, je pensais que la tenue serait assez simple à mettre en place. Comme l’an dernier, on a juste eu un code couleur et liberté à côté. En théorie. En pratique, bleu roi et orange … je le sentais tellement moins que rouge et noir (j’avais déjà aussi la combinaison, j’admets). J’ai guetté les friperies jusqu’aux vacances d’avril où je me suis senti obligé d’acheter des choses. Deux débardeurs orange (optique de spectacle trois soirs d’affilée, une fois encore) et une chemise bleu roi. Pour le bas, je pensais le même pantalon palazzo que l’an dernier, comme il fallait des éléments noirs. J’ai pu réutiliser les bottines de la country, qui rendaient plutôt bien.

Seulement ! Plot twist ! Mes hauts orange n’étaient pas assez flashy. J’avais zappé les photos d’inspiration sur le groupe Whatsapp quelques mois auparavant … c’était bleu roi et orange néon … Et en plus première répétition en costume j’ai détesté la chemise, matière dégueulasse, juste aux épaules et sous les bras. Même le pantalon m’a paru étriqué.

C’est là que j’ai lâché l’affaire, après avoir essayé Vinted sur bleu roi je suis parti sur Shein. Je n’en suis pas particulièrement fier, honnêtement, mais je ne voyais pas du tout comment me dépatouiller des consignes autrement. J’ai trouvé presque immédiatement le style qui me tentait : un ensemble short ~ style basketteur ~ et débardeur un peu crop bleu roi bien électrique. J’aurais aimé trouver l’équivalent en orange néon, ou une chemise à nouer, mais je n’ai vu qu’un débardeur à bretelles spaghettis, ribbed, dans cette nuance. J’ai tout fait approuver par cheffe prof parce que je vais quand même pas commander pour que ça passe pas non plus ^^,

Et puis forcément en cherchant j’ai eu des suggestions d’autres trucs … donc j’ai eu envie de tenter … comment me forger mon propre avis si je ne passe pas une commande non motivée par une obligation ? J’ai fait un petit panier à part, pas envie de risquer une durée de livraison rallongée et ne pas avoir de tenue.

Donc au final, dans cette première commande d’obligation Shein, il y avait l’ensemble bleu roi short + crop, le débardeur orange flashy et les deux shorts noirs pour la latine. L’académie de danse a commandé pour moi les chaussettes, le bandeau et le t-shirt de la latine + le pantalon de la contemporaine et une copine le débardeur. Je vous referai un point sur la commande personnelle dans un prochain article.

Ah et je viens de me rappeler qu’il était question de collants résille chair pour la latine éventuellement ^^, ça, ça ne m’a pas trop gêné, je comptais tester Better Tights donc j’en ai profité … pour une commande perso dont je ne vous ai pas encore parlé. Zut XD

Retour à Shein. Normalement j’avais checké TOUTES les tailles. Je m’étais mesuré en long en large en travers ; j’ai traumatisé Snow avec cette conversation ; la maîtresse de la garde-robe à l’académie, pareil XD Mais les shorts devaient être à la bonne taille, genre les trois, peut-être un tout petit peu de marge de manœuvre. J’avais quand même une inquiétude pour le débardeur orange qui pouvait être juste aux circonférences, et le crop devait être tranquille. Le débardeur de la contemp un chouia lâche. Selon mes mesures, hein, pas mes impressions.

Au final, le crop est juste, le débardeur orange parfait et über confortable. Le haut de la contemp, trois fois trop grand. Le haut de la latine, 2-3 fois trop grand aussi, mais ça passait dans le style basketteur (même si clairement ça se remarque dans ma différence avec les autres). Les shorts sont tous trop grands. J’ai eu envie de hurler quand je m’en suis rendu compte. Zéro envie de renvoyer et de m’acharner sur les tailles. J’ai fait avec, heureusement ils tiennent à la taille. J’ai un peu de mal avec les vêtements trop grands, je ne suis pas fan du style si baggy, je trouve plutôt que ça me donne l’air d’être encore plus énorme que ça n’est le cas. Sauf le short bleu roi, qui a la couleur pour le sauver.

Pour la tenue de cette choré, j’ai beaucoup aimé le style à la représentation, tant le mien que le tableau complet. Je ne sais plus qui a dit qu’on avait un côté Super Mario et c’était tellement ça XD. Les bottes noires commençaient à faire mal, elles s’étaient craquées à l’arrière du talon (finalement le 42 était un peu juste 😦 ), mais le short bleu, débardeur orange, et ma chemise noire transparente avec les motifs étaient plutôt cools en combinés (dans l’esprit du tableau XD). J’ai regretté qu’on ne l’ai présentée qu’une seule fois ~ mais je crois que j’étais seul à l’aimer cette chanson et choré XD

Vous ne me verrez pas très bien, je suis un peu tristoune. Deuxième rangée en partant de la gauche, tout au bout de l’autre côté.


Si l’année précédente, la prof a pu me prêter de quoi m’habiller (deux longues jupes fluides) et j’avais utilisé un haut coloré simple et uni (et pas de chaussures puisqu’on est pieds nus yaaaay), comme on été là presque le triple … plus vraiment possible.

Les autres avaient pour la plupart déjà les jupes nécessaires, et tout le monde disait que c’était parfaitement simple sur Vinted. Mais, heu, une fois checké, c’est tout le temps marqué « taille unique » … j’avais un mauvais pressentiment, m’enfin je ne voyais pas trop comment faire sinon. Après moult recherches, j’ai fini par trouver une offre avec jupe et ceinture mauve (le genre avec des pièces qui se noue et fait du bruit) à moins de 15€, frais de port compris. Elles sont arrivées avec un voile violet troué, merci la charge mentale pour m’en débarrasser, je n’avais pas envie de me trouver encore des choses à faire. D’autant que si la jupe est passée, je l’ai trouvée juste, mais surtout, je me suis senti hyper mal dedans, elle m’a complètement bloqué.

J’ai fait un cours comme ça, et ma prof a tout de suite vu que ça n’allait pas. C’est encore un élément qui a ajouté à ma petite spirale d’angoisse, forcément. Du coup, elle m’a proposé de coudre les fameuses jupes si j’achetais le tissu de mon côté. L’expérience a été intéressante XD Même si je me sentais quand même un peu submergée dans le magasin (trop de choses, trop de choses que je ne connaissais pas notamment pour la gestion des tissus).

Au final, je suis parti sur un rose et un violet dans une optique d’esthétique Zelda parce que why not. Les deux jupes m’ont donc été faites sur mesure, et il me reste pas mal de chutes dont je ne sais pas encore quoi faire, mais je sens moins une charge mentale à ce niveau, je me dis que peut-être Snow en voudra, peut-être la maîtresse de la garde-robe, peut-être un autre projet.

Pour le haut, la prof préfère qu’on ait des manches, donc après inspection de mes t-shirts roses et violets, elle a préféré une petite tunique, mais un détail me bloque depuis que je l’ai : il a un élastique au niveau de la poitrine à nouer, trop long en prime. Rentré dans la jupe, je l’aurais trouvé très bizarre, mais comme c’est vraiment un un élément qui me gêne en général et pas uniquement pour la danse, je l’ai coupé (et j’ai toujours mes doigts, merci bien XD) et ça a très bien marché. Bon j’en ai quand parlé aux copines couseuses j’avais pas envie de le massacrer au final.

Je trouve que sur les photos ça rend quand même un peu bizarre cette fronce puis la jupe dessous. J’essaierai de trouver d’autre hauts roses unis, même si ce n’est pas la priorité pour cette année comme le code couleur change et qu’on est sensé avoir des tenues identiques (j’ai évoqué cette article avec ma prof au cours d’hier d’ailleurs, et elle m’a confirmé que s’habiller d’une manière raisonnablement éthique en danse, c’était très compliqué ~ et encore, je ne fais pas de compétition).

Là, par contre, difficile de me louper, je suis pratiquement en plein milieu ^^,

Encore un regret, l’orientale est une chorégraphie qu’on ne présente qu’une fois chaque année. Ca me peine parce que j’adore ce style qui change tellement. Si elle a été plutôt difficile à faire rentrer dans ma tête cette année ~ pas forcément pour les mouvements mais les directions, il y avait beaucoup de changements dans des sens différents, sur une musique très répétitive, j’avoue que j’ai tout de même une préférence pour celle de la première année où on n’était que trois et on dansait avec un voile 💜


La danse d’entrée est sensée être un moment fun, où on ne se prend pas la tête. Je n’avais aucune envie de faire de frais, à moins vraiment de pouvoir réutiliser. Je l’ai envisagé à un moment parce que j’ai cru que le thème (qu’on connaît vers juin) était années 90-2000 et là j’étais enthousiaste, je voulais trop partir sur un style grunge/emo/gothique parce que c’est l’esthétique que je voulais trop avoir à cette période ^^, Mais c’était en fait le thème du début de la soirée, la mise en place du public et le thème public s’il le souhaitait.

Non, moi j’avais le choix entre bébé ou vieille personne ^^, du coup j’ai récupéré chez mes parents le déambulateur que j’avais suite à un accident y a un peu plus de dix ans. Je l’ai accompagné d’une robe qui peut faire un peu démodé, les chaussettes blanches de la country dans des claquettes (utilisées sur le thème piscine de l’an dernier XD) et une casquette large et lâche en jean de style grand-père (parce que cheveux trop courts pour un chignon).

Bilan pour cette chorégraphie : j’ai juste embêté mes parents et me suis enquiquiné moi même à trimballer le déambulateur ^^, j’aurais éventuellement ajouté les lunettes de ma grand-mère si ma mère les avaient encore eues sous la main, et j’ai envisagé d’acheter une perruque en ligne. Mais si c’est quelque chose que je trouverais fun de tenter pour Halloween, ça n’aurait pas été le même style ou la même couleur, donc j’ai laissé tombé et suis resté sur mes idées de départ.


Je ne suis pas ravi des tenues de cette année. Enfin, le résultat final et ce que j’ai pu en faire, oui, why not, le cheminement et les moyens utilisés, un peu moins. Je déteste avoir acheté trois articles pour rien et savoir que je les ai désherbés au moment de ranger les affaires d’été. Et m’être senti aussi mal au moment de la gestion de Shein (et avoir réitéré l’expérience d’un point de vue personnel) …

Quoi en pensez-vous ?

Going on an Adventure·Lifestyle·Study Time·This little life of mine and other stuff

Back to Dance class 💟

J’avais tellement hâte 💟

Surtout que le nouveau planning, et donc tous les cours en prévision, avaient été posté juste au moment du gala début juillet. Donc j’avais bien eu le temps d’y rêver, et en fin de compte j’ai testé tous les cours qui me faisaient envie à ce moment.

Spoilers : s’ils se sont tous bien passés, ça ne veut pas forcément dire que je vais les continuer 😔

Et pour une fois, ça n’est pas forcément l’aspect financier qui me gêne. Certes, ça représente une somme (entre 150 et 200€ par cours pour la saison), mais 1) ils ont créé un tarif illimité XD donc bizarrement, ça me rassure XD et 2) c’est devenu une partie intégrale de mon équilibre et de mon bien-être tant physique que psychologique et social … donc je me pose moins de questions sur ce point que l’année précédente.

Donc cette année pour la reprise, mon objectif était de tester tous les cours qui me parlaient et on verrait bien ensuite. Et, hm, en essayant de ne pas oublier que j’ai une épaule qui fait des siennes et des dents, qui … oh, on va même pas rentrer dans les détails XD disons juste qu’ils enquiquinent.

C’est parti pour ma semaine de danse 😃


De ce cours, je ne savais rien à part le nom de la prof qui est arrivée l’an dernier en reggaeton (un style latin très punchy, trop pour moi XD). Vaguement que ça aidait au lâcher prise et au travail de la conscience du corps. Je pensais que ça m’aiderait à évacuer, à travailler sur mon équilibre, et j’avais envie de faire plus ample connaissance avec ladite prof dont je n’ai entendu que du bien.

Au final, c’est très différent des cours que j’ai suivis jusqu’à présent. Mélange de danse guidée et plus intuitive sur un thème, et surtout au rythme de musiques du monde très variées (L. m’a parlé de cours justement sur le thème de musiques du monde qu’elle a donné aussi, et je trouve ça top) (blague à part, je venais de finir les Confessions of a Literary Explorer, et j’ai plus voyagé en une heure de danse avec elle qu’avec ce fichu bouquin), en mode reconnexion au corps … j’ai adoré.


Je reprends le street danse du mardi, moins stressant que l’an dernier (oui oui j’ai toujours prévu de vous en parler, y a un article dans les cartons). Deux chorégraphies de prévues une fois encore, une assez dynamique avec un mash-up et l’autre une reprise d’une chanson de ma playlist mais en bien plus lente.

C’est peut-être le fait que les pas me paraissaient plus simples, plus fluides, mais je m’y suis senti plus à l’aise que l’an dernier (ou comme une copine de danse me l’a fait remarquer, j’ai beaucoup progressé 😀 ). Parce que c’est pas forcément la musique XD Je ne suis pas spécialement fan de la punchy, et la plus lente, je préfère la version de la cover dans ma playlist ^^,


Autre cours de street le jeudi, autre groupe, autre ambiance, beaucoup plus à la déconnade. Autres thèmes aussi. La première musique vient d’une comédie musicale que je n’ai pas (encore) vue, et elle va être déclinée avec un style cabaret broadway ! Je suis fan, sachant qu’il y a un style de pas qu’on avait fait le jeudi il y a deux ans qui est repris (le jette pose poooose :D). Bon pour être honnête, je ne m’y connais pas suffisamment pour bien saisir le concept du cabaret ou du broadway, mais j’ai hâte de le découvrir.

La deuxième sera plus contemporaine (juste pluuus de soool pleaaase ^^,).


Petite nouveauté cette année. Je n’y connais strictement rien et n’en écoute pas. Mais comme pour la danse thérapie, j’avais envie de tester les cours avec le prof que je connaissais juste de vue (et de ses duos avec ma prof de street lors des galas).

Bon, petit contretemps : au cours d’essai, on n’était que trois. Une choupette qui venait de « monter » du cours ado, une nouvelle personne, et moi. Pas assez pour former un cours complet (il n’y a pas eu de cours adulte l’an dernier en hip hop déjà). La troisième n’est pas revenue la semaine suivante, donc on nous a proposé à la choupette et moi de redescendre au cours ado. Oui heu on va voir comment ça se passe XD

L’énergie est complètement différente. Bon ça c’est aussi parce qu’il a failli me tuer avec son échauffement de dix minutes XD A sauter en croix XD non je peux pas expliquer XD Mais au moment de passer au début d’une choré, ça ne s’est pas trop mal passé. Ca aurait pu être encore mieux sans cette fichue épaule, mais si j’ai fatigué, j’ai pu suivre sans trop de problème.

Le prof a même dit à ma prof de street et celle de claquettes / danses de salon (que je connais bien aussi) que j’étais bien 😀 (oui j’ai du mal à entendre les compliments même si je reçois beaucoup d’encouragements depuis que j’ai démarré XD surtout que je ne m’y attendais pas du tout, ça fait tellement plaisir).

Un peu plus dur à la deuxième séance, mais plutôt question mémoire, sachant que le prof de hip hop ne fait pas la choré avec les élèves au gala et donc nous demande plus souvent de lui montrer et sans lui devant bah ya plus rien XD et puis fin de règles, retour de chez le dentiste avec une nouvelle fin de semaine catastrophe … bref, plus dur.

Mais une ambiance et une énergie complètement différentes et que j’ai envie de découvrir plus avant.


Début de ma troisième saison de danse orientale donc (plus genre deux mois l’année précédente, avant couvre-feu/confinement donc plus d’activités). Je suis toujours aussi enthousiaste.

Pas encore vraiment de travail sur la future chorégraphie du spectacle puisque ce sont deux séances d’essais qui ont eu lieu (avec de nouvelles personnes à chaque fois ~ pas trop heureusement, j’ai toujours un peu de mal avec les groupes trop importants, même si en street ça va, comme je connais la majorité des gens). Plutôt du retravail des mouvements de base, ce qui n’a pas été si facile puisque pas mal mettent en scène l’épaule, et la mienne n’est pas d’accord.

On a « juste » en plus écouté trois musiques pour choisir celle du spectacle. Elles ont des accents tziganes ou arabo-andalous, et j’aime beaucoup, c’est très différent de ce qu’on a fait les deux dernières années. Pas d’accessoires, ce qui me dépite (on avait des voiles la première année !) mais apparemment les jupes prévues seront très longues en mode tournoyantes et feront office d’accessoires, et ça a l’air cool aussi.


Dernier cours que j’avais prévu de tester cette année, la danse classique.

Parenthèse : quand j’en ai parlé à mes parents, mon père pensait que c’était la valse. Classique = valse. Dude. ^^,

Depuis quelques années j’ai cette idée que j’ai envie de tester la danse classique en initiation adulte, mais ça n’est pas un cours facile à trouver. Et je ne me voyais absolument pas, psychologiquement parlant, passer la porte d’une école de danse classique ordinaire. Pas avec les questions d’image dans le milieu. (Ca n’a déjà pas été si facile de tenter mon école de danse actuelle, et elle est tout sauf classique et surtout, très important pour moi, elle est très inclusive. Personne ne m’a JAMAIS fait la moindre remarque ou donné l’impression que je ne pouvais pas faire quelque chose ou que je valais moins qu’un·e autre danseur·euse.)

L’une des autres profs de l’académie, que je connais de vue et pour avoir testé son cours de contemporaine l’année dernière (spoilers : ça m’a fait très peur XD) et de stretching cet été (über chouette, elle est très à l’écoute, patiente et vient individuellement voir chacun·e pour pousser légèrement vers les limites)a proposé un autre panel de cours, y compris une petite sélection d’initiation classique (enfants, pré ados et adultes). Et ça ne chevauchait aucune de mes autres classes. Petit négatif, j’y perdais mon samedi après-midi que j’utilisais parfois à déjeuner et vadrouiller en ville avec la prof d’orientale qui est devenue une très bonne amie. Mais j’avais vraiment, très, très envie d’essayer.

C’est malheureusement resté un essai sur deux séances puisqu’il n’y avait que deux élèves à chacun de ces cours, et qu’au deuxième ma coéquipière n’était pas la même qu’au premier ~ en plus même souci qu’en hip hop je n’étais pas bien à ce cours, plus lent, plus pataud, fin de règles, nouveau traitement médical pour mes dents, un peu déçu aussi je pense parce que j’avais bien conscience que c’était le dernier.

Alors c’est difficile. Je n’ai pas cette souplesse, logiquement, rien que plier les orteils c’est compliqué ^^, Mais j’ai bien aimé l’aspect routine (après deux sessions, hein, c’est pas un an non plus, je ne sais pas sur le long terme), les musiques, les postures successives, l’élégance. Je regrette le fait qu’on était sensé préparer une choré mix classique et hip hop et du coup je pense que ça ne se fera pas 😔


J’aurais adoré pouvoir conserver ce programme complet et intact, mais bon, je comprends que je vais devoir oublier certains cours 😭 Quoi en pensez-vous ? Vous avez déjà tenté ? Vous avez de nouvelles chouettes activités cette rentrée ?

This little life of mine and other stuff

40 Before 40 ~ 1 year in

J’aurais préféré avoir pu me mettre aux autres articles sur le thèmes des buckets lists que j’avais démarrés l’an dernier (les choses déjà faites, les no way, les why not), mais la première année étant déjà presque écoulée, je préfère m’atteler à un bilan.

C’est en fait à la fois un bilan et un reset. Il y a des objectifs qui ne me conviennent plus, ne me correspondent plus, et j’ai décidé de les modifier. Pas la majorité, juste quelques-uns.

Continuer à suivre des cours de danse

Check, en cours ; j’ai pour projet de ne pas me forcer avec un cours et d’en essayer deux, voire trois nouveaux, en mode zone de challenge.

Profiter des cours de Zumba au moins deux fois par semaine

Un des objectifs que je ne vais pas poursuivre. Je préfère me focaliser sur le premier, ma santé et ma forme physique sans me focaliser sur ce type de cours. Je pourrais très bien être beaucoup mieux et ne toujours pas réussir à gérer et finir franchement dégoûté. Sachant que je démarre cette nouvelle saison avec des soucis de santé, parce que ce n’est pas drôle sinon.

Finir d’écrire mon roman

Ecrire une collection de textes sur un thème

J’ai choisi de mettre ces objectifs, et tous ceux liés à l’écriture, en pause. J’en reparlerai dans l’objectif consacré aux projets.

Punaise, ça fait mal.

Avoir mon propre nom de domaine pour le blog

En revanche, je continue à travailler sur le blog. Je suis bien plus chill sur ce medium.

Décorer l’appartement

En cours, même si ça consiste surtout à avoir des nouvelles bibliothèques XD

Rendre visite à Bestie M. dans son royaume fort fort lointain

Pas envie d’en parler.

Être dans la meilleure forme physique que j’ai jamais été

J’aimerais dire que c’est en cours, mais je n’en sais rien

Réussir à économiser

Disons que je fais de mon mieux.

Composer ma bibliothèque idéale

Ma série d’articles sur le sujet n’a pas été beaucoup mise à jour mais j’en parle un peu dans les articles de moissons, et c’est un objectif récurrent.

Faire un shooting photo professionel

Pas trop réfléchi à ça.

Passer du temps en Italie

Je veux toujours que ce soit un objectif, malgré un beau fiasco de cet été … Ca n’était juste ni le bon moment, ni la bonne finalité, ni ma propre initiative. Plus de détails dans un article à venir (j’espère).

Prendre soin de ma santé mentale

C’est en cours. Je travaille sur mes propres limites, celles que j’impose aux autres, je parle à une professionnelle. Je me sens plus au clair.

Publier un livre et le dédier à Jérémie et aux cyclones

La partie cyclones, je ne sais plus trop (le surnom que je donnais à mes anciens élèves). Mais cet objectif rejoint ceux qui sont mis en pause.

Me construire une vie privée qui me reste personnelle

Je pense que ce sera une entreprise à long terme. J’ai fait pas mal d’erreurs à ce sujet donc j’essaie encore d’apprendre, y compris avec des personnes que je pensais être des ami·e·s.

Visiter la vallée de Moomin

La notion de voyage m’angoisse encore en ce moment mais je ne veux pas renoncer à cet objectif.

Apprendre à organiser des soirées et des petits rassemblements chez moi

Je suis plus incertain pour celui-là. J’ai peur que ça devienne une source d’anxiété.

Retrouver et réaffirmer mon côté bookdragon, avec mes propres règles

Ca, c’est un des objectifs qui me donne le plus de plaisir.

Me faire tatouer

J’ai déniché un salon qui me parle beaucoup, Les Sorcières d’Eastwink, mais rien de plus pour l’instant.

Planifier des voyages à thèmes

Erm … on en reparlera dans l’article consacré à mon été en mode fiasco italien, mais le level d’angoisse voyage est toujours pas loin du mode big boss. Mais la partie planifier, forcément, elle me parle toujours.

Développer des compétences budgétaires

Ha, ha. Le côté prévoir en fin de mois précédent, j’ai essayé. Et je suis parti en spirale d’angoisse complète. J’en reparlerai dans le bilan de santé en fin d’année ^^,

Explorer les domaines de la cuisine et de la pâtisserie

Okay, peut-être un peu. Je m’amuse toujours autant, au moins.

Gérer mes projets de manière plus efficace

Pas sûr que ce soit mieux d’avant. Je n’ai pas encore trouvé la méthode ou le système qui me convienne.

Apprendre à être plus doué dans l’art de la conversation

Je m’emmêle un peu les pineaux avec les limites que je veux poser, donc ça n’est pas gagné ^^,

Essayer de m’imaginer des années dans le futur et de réfléchir à ce que je veux construire

Yup yup … c’est bien d’essayer.

M’assurer de garder du temps pour moi dans ce tourbillon de projets

Et du temps pour ma santé, notamment mentale. C’est pour ça que je vais faire un break dans mes projets d’écriture. Parce que ça ne me rend pas heureux mais ça me fait de la peine et m’angoisse.

Apprendre à déconnecter dans ma bulle

Ma fin d’année a été un peu plus paisible que les précédentes, peut-être déjà parce que j’avais une vraie coupure avec le lycée, mais j’avais aussi plusieurs projets (la danse, l’association de bénévoles), et à part un souci de santé, je n’avais pas un mauvais rythme avant d’aller voir mes parents.

Parvenir à moins me soucier des choses qui n’en valent pas la peine et ne pas essayer d’être parfait même pour les choses qui me tiennent à coeur

Je crois que ce n’est pas en trop mauvaise voie.

Ecrire autre chose qu’un roman (ou novella / novelette / nouvelle)

Objectif en pause également.

Lire un livre de chaque continent et de 10 pays au moins par continent

Ma carte n’est pas vraiment à jour parce que je m’étais focalisé sur les livres ayant des articles individuels de blog (pas les bilans), mais cette année en tout cas j’ai voyagé en Afrique (Nigeria) et en Amérique centrale et du Sud (Argentine, Cuba).

Créer une signature élégante et élaborée

Pas le projet sur lequel je me suis focalisé ces temps-ci.

Cartographier des lieux littéraires

Je réfléchis toujours au meilleur medium pour le faire. Genially a l’air indiqué mais je ne le gère pas aussi bien, ni avec autant de plaisir que Canva. Apparemment il y a des fonds de cartes sur Canva, donc c’est à tenter !

Acquérir un livre (et éventuellement des cartes) à chaque endroit que je visite

J’avoue, ce n’est pas l’objectif le plus dur à remplir XD

Je travaille à cet article depuis un mois et j’espérais en trouver de nouveau. Mais j’ai été plus focalisé par la reprise et les soucis de santé. Sans compter l’accumulation de stress et de sources d’angoisse depuis le début de l’année. Je me suis rendu compte que beaucoup d’objectifs sur des buckets lists qui auraient pu me plaire en théorie me donnent en ce moment plutôt des frissons, et pas en mode fun. Donc … peut-être pas le meilleur moment pour me décider, juste faire des recherches et aviser par la suite.

Voilà pour mon petit bilan de première année, à moitié en demi-teinte, certainement pas aussi satisfait que je l’aurais espéré. Vous vous étiez donné des objectifs dernièrement ? Ils vous ont aidé à accomplir de belles choses ?

This little life of mine and other stuff

This Little Life of Mine – 2022

J’ai l’impression que c’est pareil chaque année, je n’ai pas envie de faire un bilan personnel. J’aimerais vous dire que ce n’est pas aussi … enfin pas autant que 2021, mais bon.

Je me dis, au moins, cette année, j’ai eu l’écriture. Et les copines. (Certaines toujours là et des additions explosives mais tellement bienvenues).

L’an dernier, je vous parlais de troubles de sommeil, crises de larmes, angoisse en cours, troubles alimentaires … d’un point de vue santé, ça va mieux. Vraiment. Le sommeil restera toujours un work in progress (la reprise de janvier ayant été catastrophique sur ce point, mais on en reparle l’an prochain, en espérant que c’était juste cette fois). Je n’ai pas eu de crises de larmes. Ca aurait peut-être été mieux pour moi.

Les troubles alimentaires seront toujours là. Ce n’est pas l’ancien généraliste (qui m’a de manière assez peu charitable claqué de faire « une petite diète », aka sans pâtes produits laitiers sucreries pendant deux semaines quand j’ai eu l’impression d’avoir pris du poids – depuis la Covid fairy mind you pas l’année d’avant …) ou la diététicienne vue au printemps qui allaient aider, vu son changement d’attitude entre les deux rdv et mon journal d’alimentation, et son mépris ; c’est une diet qui ne « croit pas » au véganisme. Déjà je ne suis pas vegan, mais en plus 0 personnalisation au final (genre mon papier final me recommande de manger de la viande à presque tous les repas). Ah et pour elle la danse n’est pas du sport. Prends toi bien ça dans la tronche à un moment über vulnérable. (Et en pleine période de merde au boulot).

J’ai découvert aussi qu’en ce qui concerne les quantités que m’avait recommandé la gentille diet de l’été précédent (même quand j’ai dit que je n’étais pas à l’aise avec l’idée de peser mes aliments, ce qui me renvoie à Bridget Jones qui m’a quand même bien traumatisé au collège), bah elle ne m’avait pas dit que le poids des pâtes n’était pas le même cuit que cru. Alors si pour certains c’est logique, ce n’est pas mon cas (on va reparler de logique). Donc quand elle me conseillait 200g de pâtes pour un repas, bah moi je suis bête et méchant je pèse 200g sec. Je me disais vaguement que ça faisait plus dans l’assiette qu’avant. (La diet de 2022 a juste dit 150g je crois, et vu son mépris j’ai pas posé la question).

J’ai failli renverser le paquet de pâtes quelques semaines plus tard en lisant que 100g de pâtes crues correspondaient à 250g de cuites … pas envie de faire une opération pour être traumatisé par le résultat.

Parce que oui, je dis souvent à moitié pour plaisanter que je suis nul en maths, mais je commence à me demander si c’est bien ça. Plusieurs personnes m’ont dit que cette histoire de pâtes et de pesée était logique. Mais pas pour moi. Plein de choses pour moi ne sont pas logiques qui le sont parfaitement pour d’autres. Et apparemment quand d’autres pensent chiffres et opérations, ça ne se brouille pas dans leur tête comme ça l’a toujours fait dans la mienne.

Il y a quelques années, j’ai eu une formation sur les élèves à besoins particuliers au travail. Et j’ai découvert la dyscalculie. Selon la Fédération Française des Dys :

Ces troubles sont une altération de la capacité à comprendre et à utiliser les nombres.
Ils affectent “les aspects procéduraux et conceptuels” du calcul et du comptage ainsi que la mémorisation des faits numériques. Ils s’associent souvent à d’autres troubles spécifiques.
Ils en sont également souvent une des conséquences (troubles de l’attention et exécutifs, troubles du langage, troubles visuo-spatiaux, difficultés mnésiques).

Et parmi les conséquences possibles : difficultés à gérer de l’argent, à se projeter dans l’avenir, à mesurer le temps, les distances, les quantités … Comme on dit en anglais « I felt seen », ça me disait vraiment quelque chose. J’ai fini par demander à ma collègue responsable des élèves à besoins particuliers comment savoir si on pouvait être dans ce cas et elle m’a parlé de prendre rendez-vous avec un orthophoniste, donc je vais explorer cette piste cette année. Parce que certes, je ne suis plus à l’école (ha, ha) mais ça m’impacte complètement dans la vie de tous les jours, ces difficultés, notamment au travail.

Quand on me demande de gérer des plannings pour plus d’une vingtaine de classes avec des tonnes de critères pour les photos de classe ou des distributions d’ordinateurs ou que sais-je, ben ça me donne des migraines de folie. Les premières années de gestion des manuels numériques (ou même papier, quand il a fallu commander) ont été infernales avec ces notions de chiffres et d’élèves à retirer du lot parce qu’ils n’avaient pas telle matière pour x raison, ou tel prof qui ne voulait pas le manuel donc il faut que je le signale pour les nombres finaux (heureusement que ce n’est pas moi qui valide l’étape terminale). Mais c’est complètement une source d’angoisse. J’en viens à détester encore plus le boulot quand je dois faire ça. Et je ne vous dis pas quand on reçoit une brouette d’élèves en cours d’année et que je dois re jongler avec des chiffres pour les manuels numériques… j’ai juste l’impression que ça n’arrête jamais.

Bref, j’espère avoir des réponses sur ce sujet cette année, et pas juste comme je l’ai si souvent entendu enfant et ado, nul·le en maths.

Et à part l’orthophoniste que j’attend de voir en 2023, en 2022, finalement, j’ai décidé de me lancer et de voir un psy. En partie parce que l’idée avait fait son chemin dans ma tête et que je suis arrivé à la décision que oui, ça pourrait m’aider, et en partie parce que j’avais envie d’arrêter des médicaments lourds qu’on m’avait prescrits en décembre 2021 et que j’ai supposé que ça aiderait. Spoilers : ça a été le cas et j’ai pu y mettre un terme.

Techniquement, j’en ai vu deux, parce que la première a trouvé fun de repousser les rendez-vous. Si les premières fois, je peux comprendre (genre avant même que je ne la rencontre, mais qu’elle sorte de Covid, pas de soucis, ça tombe sous le sens), quand après elle te demande de décaler parce qu’elle a oublié une formation ou qu’elle doit faire un truc avec/pour ses enfants … j’ai décidé de lâcher l’affaire. Quand chaque semaine où le rendez-vous est sensé tomber j’attendais juste son texto pour dire que le rendez-vous était décalé, sans ce que j’estime être une raison valable … ça n’est plus la peine.

Ca m’avait déjà été tellement compliqué de prendre cette décision, puis de me décider pour cette psy en particulier, sur recommandations, j’ai juste eu envie de lâcher l’affaire. Quand j’ai déjà suffisamment l’impression que mes interlocuteurs·rices s’en fichent pas mal de ce que je peux dire … Ca a pris quelques mois et d’autres recherches avec une copine, et une coïncidence assez étonnante (le cabinet est derrière mon coffee shop préféré et elle avait un créneau de disponible … le lendemain !) pour que je trouve quelqu’un de plutôt chouette avec laquelle je suis à l’aise.

Je ne sais pas trop quoi dire en mini bilan pour cette catégorie. La psy rattrape un peu les autres professionnels de santé, c’est déjà ça (et j’ai une gentille endocrino aussi, avec une podologue chouette et un gynéco toujours aussi choupi ~ manque de bol pas les professionnels de santé que je vois le plus ^^,).


Je vous disais l’an dernier que la situation était un peu compliquée avec les parents (être traité comme si j’en avais 14 alors que j’en ai 20 de plus – et non pas 10, #lesmathsonoublie ^^, Disons juste que ça n’a absolument pas changé. Et lorsque j’ai essayé de poser des limites, une fois encore, elles m’ont explosé à la figure puisqu’ils ont refusé de les respecter, en gaslightant et insistant sur le fait qu’il n’y avait aucun problème. Juste moi, en fait, comme d’habitude.

J’ai commencé par rentrer plus tôt que d’habitude aux vacances d’octobre, le mercredi au lieu du dimanche (en ayant honnêtement rongé mon frein dès le dimanche …), suite à une accumulation que j’ai vraiment jugée too much, ce coup-ci (notamment quelque chose que j’avais confié retourné contre moi en m’insultant … mais bien sûr absolument pas vu comme ça de leur côté). Si auparavant, ma mère m’appelait chaque soir, parfois pendant une heure, j’ai refusé de continuer. Deux fois par semaine, c’est tout ce que j’ai laissé depuis ce moment, et limité à une dizaine de minutes à chaque fois.

Et encore. Je n’avais pas envie d’aller les voir pour décembre. Trop tôt, après tout ce qu’il y avait eu en octobre. Je ne pensais pas qu’ils me laisseraient le choix. En y réfléchissant, notamment avec la psy, je me suis rendu compte qu’à part Nouvel An en 2016 avec Bestie Mely (et encore), je n’ai jamais passé de vacances sans qu’il y ait au moins une semaine, voire un mois chez eux. Et que je ne l’avais jamais choisi. Plutôt l’impression de ne pas avoir trop le choix.

Sachant que chez eux, je fais quoi ? Je vais à la friperie. Je vais au DM. Je regarde des vidéos Youtube sur l’ordinateur. Il n’y a pas d’activités et à peine de discussions … (pour la petite histoire, la seule réaction suite à mon changement de nom : ma mère s’est vaguement enquise des démarches administratives, notamment parce qu’elle gère le contrat d’assurances puisqu’elle y travaillait avant -je regrette d’ailleurs de n’avoir pas pris ça en main mais on ne va pas en parler- et la seule question qu’elle a eue à ce sujet c’est si j’avais un document à leur donner pour, tenez-vous bien … la succession … Sinon, s’en fichent.)

J’avais vaguement réfléchi à passer deux ou trois jours là-bas, genre du 21 au 25. Pas en voiture parce que aucune envie de conduire, et je me demandais si ça allait fonctionner avec les grèves. Même si j’avais juste envie de rester tranquillement chez moi (y compris pour Noel que je ne célèbre pas). Ce qui m’a décidé a été le moment où ils m’ont dit qu’ils avaient appelé la gendarmerie parce que je ne répondais pas au téléphone.

Parce que mon père avait appelé plusieurs fois un samedi et que je n’avais pas répondu. Leur conclusion logique a été qu’il y avait un problème et que c’était la fin du monde. J’étais occupé et ne m’en suis rendu compte que plus tard (j’aurais tout aussi bien pu avoir le téléphone au fond du sac). J’ai franchement vu rouge et téléphoné à ce moment là pour leur dire que ça suffit le flicage. J’ai eu droit à une déflagration en règle puis à une belle culpabilisation, suivi par ma cousine qui ne voit pas de flicage là, que c’est NORMAL parce que je suis enfant unique.

J’ai viré en mode crise d’angoisse parce que impression que je ne pourrais jamais faire ma vie avec cette putain de pression.

Comme j’ai essayé de l’expliquer à mon père qui a refusé de comprendre, je n’ai pas mon téléphone collé dans ma main et j’essaie de vivre ma vie. Son argument écoeurant a été que c’est aussi NORMAL parce que je suis seul.

Honnêtement, ma seule pensée à ce moment à été de raccrocher pour juste aller n’importe où, trouver n’importe qui, pour que ce ne soit plus le cas et qu’on me foute la paix. Vous imaginez le côté toxique et dangereux ? Après coup j’ai repensé à Teenage Me, heureusement qu’elle était aussi plongé dans ses livres et ses séries et n’avait jamais envisagé ça, parce que je ne sais pas où je serais aujourd’hui.

(Ironie, une personne que je pensais être une amie m’a fait le même coup de flicage quelques jours après et m’a refilé une belle migraine aussi).

Je vous la fais courte parce que je n’ai pas forcément envie de repenser à tout ça, ni de ressortir les mots exacts (heureusement que Snow et Zatoun ont pu me rassurer à ce moment). J’ai juste envie de mettre de la distance. Et j’attends ce vendredi d’en parler à ma psy. J’espère juste que je pourrais en parler pas de manière fâché ou en larmes, mais plus en y mettant de l’humour, mais je ne sais pas si j’en serais capable.

Donc si je mets de la distance, je ne retourne pas dans leur coin, et donc plus de friperie, comme je vous le disais dans les articles Lookbook. Il y a donc des chances qu’il y ait beaucoup moins de hauls. Je préfère sacrifier ce plaisir à ma santé mentale (ouais, je m’en sens là).

J’ai surtout l’impression depuis octobre, depuis que dans ma tête j’ai décrété cette coupure, d’être beaucoup plus libre. De ne plus sentir leur ombre derrière mois, à me dire je ne suis pas sensé faire ça ou ça. J’ai réalisé quelque chose chez la psy, c’est tellement bête. Je ne suis pas sensé sortir les soirs en semaine, vous savez pourquoi ? … Parce qu’il y a école le lendemain … J’en ris, j’en ai ri à ce moment, mais j’ai une impression de conditionnement terriblement forte que je ne devrais plus avoir, pas à mon âge, pas après avoir travaillé pendant dix ans. J’ai cette autre impression que c’est quelque chose qui aurait dû s’estomper lorsque je me suis retrouvé à la fac, et que j’ai manqué une étape de mon évolution, et ça me fait un peu peur. Enfin, j’ai une myriade de sentiments sur le sujet, je n’arrive pas tous à les identifier.


Petit point sur le boulot. Vous avez peut-être remarqué qu’il n’y a plus d’articles dans la catégorie pro sur le blog. C’est parce que je ne veux plus en entendre parler.

Je n’étais pas trop rentré dans les détails l’an dernier, mais j’ai été inspecté à l’automne 2021 et ça a été une catastrophe. Ca a beaucoup joué sur mon état de santé, anxiété et sommeil, dès la rentrée (oui parce que la personne n’a rien trouvé de mieux à fiche que de se pointer avant même les vacances d’octobre aka tu veux que j’ai le temps de faire quoi …). Je performe très mal en situation d’examen et je me suis senti über mal, et ni lui, ni la direction ne m’ont aidé dans ce merdier. Au contraire. Il y a eu des réflexions très dures, méprisantes et certaines vraiment à la limite ~ mais rien d’officiel dans le rapport finalement vomi en juillet (pour lequel j’ai poireauté d’octobre à juillet, hein) qui m’a encore plus dégoûté.

Je me suis trimbalé ça pendant toute l’année scolaire, jusqu’à de nouveaux soucis fin mai-début juin, avec déjà de la colère mais qui était encore du désarroi, du désespoir, j’étais complètement perdu. Et ça a de nouveau explosé avec la direction à ce moment où j’ai pris des réflexions encore dures pour avoir essayé de faire mon boulot, et on m’a rétorqué que non, ça n’était pas mon boulot, qu’en tant que prof … je crois que j’aurais mordu à cette réflexion puisque je ne suis prof que quand ça arrange.

Ajoutez à ça donc les réflexions de l’inspecteur sur mon travail, des plus méprisantes et déprimantes, et j’en suis arrivé à me demander si j’avais encore envie de faire ce boulot. Et, accessoirement, de regretter de ne pas avoir demandé ma mutation l’an passé. C’est arrivé au point où j’étais tellement las et cassé que même le journal intime j’ai lâché. J’ai eu envie de hurler pendant des mois. J’ai gardé cette colère même pendant l’été, où elle ne se faisait pas entendre, pas trop.

Quand j’y suis retourné à la pré rentrée, j’ai tenu la journée et je me suis effondré en rentrant. Juste envie de plier bagage et ne plus jamais y remettre les pieds. J’ai enfin réussi à faire mon deuil de cet endroit que j’ai tellement aimé aux vacances d’Halloween, et j’étais à ça de faire mon deuil de ce boulot qui a juste été tout pour moi pendant près de dix ans (j’en ai conscience, ça n’était pas forcément sain ni une bonne idée), et le quiet quitting (démission silencieuse ; j’ai conscience que j’ai une chance énorme de pouvoir le faire aussi, tout le monde n’en a pas les moyens) continue juste tranquillement son chemin.

Le pire c’est que personne ne s’en rend compte (j’ai pas spécialement envie que ça se voit, j’ai envie de rester discret jusqu’à pouvoir me barrer) parce que, vous savez quoi ? Même avec le minimum syndical je suis trop efficace … Eff me …

Et le pompon sur la carotte. Les réactions à mon changement de nom … je n’en ai parlé qu’à trois collègues proches, que je vois en-dehors aussi. Les autres, je dis « Curieux » sans épiloguer. Parce que, encore une fois, c’est mon choix d’en parler ou pas. Pas comme l’un m’a limite engueulé en disant « ouais mais t’as envoyé un mail pour dire que tu changeais de nom alors c’est que t’as envie d’en parler ! ». NON. J’ai envoyé un mail pour signaler le changement de mail. Point.

Et une autre qui me dit « mais à moi tu vas m’expliquer hein » … Non. Elle insistait à chaque fois qu’elle me croisait dans les couloirs. Elle a aussi demandé si c’était le nom de famille de ma mère que j’avais pris à un moment …

J’ai halluciné. Est-ce que ça veut dire que je DOIS des explications sur ma vie privée, systématiquement ?

Et un autre qui a eu ce regard et ces oeillades suggestives en commentant « alors comme ça tu t’es marié? ». Ca m’a mis incroyablement mal à l’aise …

Autant, que les élèves me demandent, c’est une chose. Ils n’insistent en général pas, surtout quand j’explique que c’est ma vie privée et que je ne donnerai pas plus de détails. Bien souvent, ils pensent aussi que je suis marié et ils veulent juste me féliciter (comme les collègues d’EPS qui sont, comme partout où j’ai bossé, adorables). A part mes BTS (que je suis pour certains depuis la 3ème, depuis ma classe préférée, puis la seconde), qui eux aiment bien continuer à me poser des questions, notamment pour que je leur raconte plein de choses là-dessus (la personne, la cérémonie, etc. XD). Ca ne me dérange pas. Souvent, quand je pose les limites, ils l’acceptent. Même mes grands, avec qui c’est plus de la taquinerie qu’autre chose, ou un échange de réparties / piques.

J’ai beaucoup plus de mal à accepter le manque de … décence ? respect ? des adultes. Ca s’est un peu calmé depuis fin novembre, décembre. Mais je sais que pour peu que j’en croiserai dans des circonstances moins focus boulot (cantine, que je ne fréquente jamais heureusement, salle des profs, same, ou en sortie), je vais encore avoir des questions personnelles. (J’en ai une la semaine pro, je vous dis pas à quel point je l’attends …)

Je n’en peux plus de cette atmosphère. J’ai cette impression de microcosme que je hais, je ne vois pas leur attention comme de la bienveillance, au contraire, mais plus inquisitrice et forcée. Je ne me sens pas capable de m’épanouir dans un environnement pareil.

Enfin bref. J’ai passé le premier trimestre à appréhender de devoir aller au travail chaque jour. Ca ne m’était jamais arrivé. C’était un peu mieux après Halloween. Mais à la pré rentrée, j’ai su que si je ne pouvais pas avoir de mutation, j’allais démissionner. To be continued.


Si tout ça a été relativement compliqué, deux choses ont été vraiment un rayon de soleil en 2022, a contrario. La danse et les amitiés, la sphère sociale et relationelle.

J’ai retrouvé avec plaisir les cours de danse, même s’il y a une pointe d’appréhension : dans tous les cours, excepté le yoga, le nombre de participantes a augmenté de manière exponentielle. Et je ne suis jamais vraiment à l’aise dans les grands groupes. Mais bon, j’essaie quand même de faire de mon mieux, même si je ne suis pas complètement dans une comfort zone à ce niveau.

Et puis j’ai des ami·e·s formidables. Snow, Zatoun, Tesra ont déjà pas mal été là cette année. Et puis je vous évoquais dans cet article l’une d’entre elle qui m’a parlé de la loi sur le changement de nom de famille, mais nouveauté, on est un petit groupe de quatre, rencontré à l’occasion d’une discussion littéraire. Elles ont été über encourageantes et m’ont soutenu tout au long de l’année, notamment dans mes difficultés avec les parents. Moi qui suis plutôt timide, surtout lorsque je rencontre des gens, j’ai été très à l’aise, si pas immédiatement, du moins dans les jours qui ont suivi et on a très vite été très naturel·le·s. Je me suis senti libre d’être pleinement moi-même, comme je ne le suis en général qu’avec les gens que je connais bien et depuis plusieurs années. C’est l’über positif de cette année.


2022 … au final … a été atroce par bien des côtés et juste géniale par d’autres. Comme pour une renaissance, en fait. Über douloureuse, et je suis encore en train d’exploser cette putain de chrysalide. Mais ça va passer. Parce que s’il y a un truc que je ne peux pas me retirer, c’est que je suis vraiment patient. Je sais ce que je ne veux plus, même si ce que je veux n’est pas forcément toujours très clair. Et je ferai ce qu’il faudra, quand il le faudra. J’ai le temps.

Et de votre côté ? Comment s’est passée votre année 2022 ?

C’était le dernier bilan pour l’année dernière. J’espère que ce petit rendez-vous vous a plu ! Je suis trop content, l’an dernier je n’ai commencé que le 17 janvier mais là j’ai fini tadaaa je peux passer à d’autres projets d’écriture et du contenu plus ordinaire sur le blog (comme le détail des challenges Storygraph) ^^. Les bilans vous ont plu ? A bientôt pour d’autres aventures 😛

This little life of mine and other stuff

40 Before 40 ~ 1ère partie

Je vous promettais une série d’article sur le thème de cette nouvelle bucket list, elle va démarrer par ladite liste qui sera coupée en plusieurs pour dire quelques mots de chaque objectif. Puis soit le ou les articles sur les thèmes vus en ligne et qui me paraissent aberrants ou atroces, et celui ou ceux que déjà cochés.

Dernière précision : je ne vais pas partager l’intégralité des 40 objectifs que j’ai listés. Certains vont me rester personnels. J’essaie d’apprendre à poser des limites (même si des fois ça m’explose à la figure avec pertes et fracas) y compris sur cet espace.

C’est un objectif qui aurait pu figurer dans cette liste, mais j’y travaille depuis un an donc j’ai choisi de ne pas le formaliser ici.

Finalement, c’est plutôt avec un classement chronologique (l’ordre dans lequel j’ai eu les idées) que je vais rédiger cette série.

Continuer à suivre des cours de danse

C’est probablement parce que c’était un soir de danse que j’ai démarré la liste XD En vrai, j’adore en faire et j’aurais démarré de nouveaux cours cette année si j’avais pu (s’ils m’avaient plu pour certains que j’ai testés ; si les horaires avaient fonctionné pour ceux que je n’ai pas pu essayer, comme la gym douce et le pilates ; et au final si j’avais les moyens ^^,). J’adore les quatre cours auxquels je participe actuellement.

Profiter des cours de Zumba au moins deux fois par semaine

Ca, c’est le cours que je ne peux pas faire. Mais pas pour les arguments évoqués précédemment. J’en ai déjà fait durant le confinement (hum hum Zumba clandestine ^^,) et j’adore. C’est avec ma prof de street dance et air dancing yoga, les musiques sont top, les chorégraphies super intéressantes. Les horaires m’iraient (lundi et jeudi soir, sachant que pour ce dernier c’est juste avant le cours de street). Et financièrement, pour la Zumba, je serais prêt à pousser. Le souci … bah c’est moi. Je n’ai pas les capacités physiques pour suivre … je m’en suis rendu compte quand j’ai fait quelques cours durant le confinement. Que je sois hors d’haleine, ça me ressemble assez. Que j’ai du mal à suivre les enchaînements c’est parfaitement normal XD ~ quoique en vrai cette année ça va vraiment beaucoup mieux. Que je sente mon coeur qui cogne littéralement contre les parois … je pense que c’est un signe que c’est pas encore le moment ^^, je me donne deux ou trois ans avant de vraiment me lancer !

Finir d’écrire mon roman

J’ai un peu triché dans ma liste parce que le titre du roman (dont il reste une partie et demie) est aussi celui du cycle XD donc l’un ou l’autre fonctionne 😛 En vrai j’ai limite plus d’idées pour les autres romans du cycle que le début parce que

J’en

AI

MARRE

DES

ADOS

(surtout quand ils vont au lycée).

Donc j’ai hâte de passer à des textes où il n’y a soit pas d’ados, soit ils ne sont pas protagonistes, soit pas d’école ^^,

Ecrire une collection de textes sur un thème

Textes plutôt courts, donc nouvelle, novellette, novella … J’ai un thème qui me tient à coeur et déjà quelques bribes d’histoires : quatre purement dans ledit thème et quatre autres qui pourraient s’y intégrer. Mais le court me donne bizarrement beaucoup plus de mal que le long, mon roman principal me tient encore bien plus à coeur émotionnellement, plus un projet d’écriture à découvrir dans un autre article de cette série. En tout cas, ce projet de shorts reste très important à mes yeux.

Avoir mon propre nom de domaine pour le blog

Par extension, continuer à m’y balader. Le nom de domaine, j’y pense depuis quelques années, mais en même temps je voulais changer l’adresse aussi ^^, et je ne me voyais pas passer cette étape, avec la partie financière notamment. Maintenant que je me sens beaucoup plus proche du nom et de l’identité du blog, je vais étudier ce qu’en dit WordPress.

Décorer l’appartement

Je me demande si je n’avais pas exactement le même objectif dans la précédente liste XD J’ai toujours l’impression que mon appartement est en mode étudiant, mais c’est peut-être juste moi. Enfin quand je vois l’organisation et la décoration d’autres je suis juste …. ne? Bref, j’ai déjà noté des idées d’espaces à investir dans l’appartement (même si j’ai déjà changé l’objectif de certaines pièces et donc ce qu’elles contiennent) et des types de décoration diverses. Tout en restant dans mon budget qui n’est pas énorme, en évitant trop de neuf sauf pour les petit·e·s créateurs·rices, visant l’occasion … oui, j’ai beaucoup de critères.

Rendre visite à Bestie Mely dans son royaume fort fort lointain

Je crois qu’elle s’est installée il y a dix ans. J’ai zéro excuse. Je suis un ermite et j’ai beaucoup de mal à me déplacer en dehors de la région dont je gère bien les transports mais dès qu’on dépasse la journée, même l’envisager, c’est compliqué.

Être dans la meilleure forme physique que j’ai jamais été

On rejoint un peu le premier objectif. Je me sens en super forme depuis que je fais de la danse et c’est définitivement une sensation que je veux maintenir. Ca passe par d’autres éléments et surtout bien et mieux comprendre mon corps … je ne sais pas si c’est le moins évident des objectifs, mais ça ne m’étonnerait même pas.

Quoi pensez-vous de ces objectifs ? Est-ce qu’on en a un ou plusieurs en commun ? A bientôt pour la suite de cette série !

This little life of mine and other stuff

This Little Life of Mine – 2021

J’avoue, je n’avais pas vraiment envie de me pencher sur ce bilan pour 2021. Comme le bilan d’écriture / créatif, qui n’aura pas d’édition cette année d’ailleurs. Clairement, c’est une année qui aura été tout aussi fun, et marquée par pas mal de soucis de santé dès janvier-février.

Entre les gros troubles de sommeil, les crises de larmes, la peur qui revient en mode boule au ventre d’être devant une classe comme quand j’étais au collège, les troubles alimentaires qui se rebousculent au portillon, le fait d’être encore traité comme une ado de 14 ans par les parents (quand j’en ai dix de plus et n’habite plus chez eux …),

Hem Haha Snow vient de me faire remarquer (3/02/2022) que j’ai en fait 20 ans de plus XD ça rejoint ma semaine mathématiques où un cyclone et moi avons confirmé que nous ne savions pas compter en galérant sur 64/8 … Tout va bieeeen XD

le diagnostic d’anxiété, les questions existentielles (j’ai fait quoi en 15 ans ? Est-ce que j’ai vraiment accompli quelque chose ?), l’impression de ne plus être une ado mais d’être sur le chemin de l’âge adulte (j’ai pas envie de dire enfin/finalement, ça ne m’a jamais spécialement pesé avant, c’est juste en train d’arriver), qui est allé de pair avec un changement d’image, pour une transition pas forcément réussie quand même, réussir à poser de vraies questions (même si les réponses n’ont pas été fantastiques), un gros truc au boulot qui m’a explosé à la figure et va probablement m’influencer jusqu’à cet été …

J’ai pas forcément envie de me souvenir de 2021, en fait.

Après, il y a eu des choses cool aussi.

La reprise de la danse. J’adore cette activité. Je suis quatre cours par semaine (street danse 2x, deux groupes différents ; danse orientale ; airdancing yoga, du yoga avec tai chi, Pilates, le tout relié par une chorégraphie) et j’ai tenté les danses en ligne (aka quadrille, madison, etc.) et les claquettes le mercredi, mais c’était un peu dur (deux heures de suite et après ma longue journée – surtout que mettre des talons ce jour-là n’avait pas été une bonne idée XD). Mais heureusement que j’ai la danse.

Me sentir chez moi dans mon petit appartement bien pratique.

Être dans une situation qui me permette de réfléchir à qui je suis et ce dont je rêve réellement ~ on n’y est pas encore tout à fait, mais c’est pas grave.

Je ne vois pas vraiment plus … j’ai l’impression qu’il y a eu un peu plus de négatif que de positif en 2021. Et c’est honnêtement difficile de l’oublier pour repartir de zéro.

Et de votre côté ? Comment s’est passé votre année 2021 ?

Encore deux petits bilans Lookbook et on a terminé ^^

This little life of mine and other stuff

This Little Life of Mine – 2020

Le grand évènement de cette année 2020 d’un point de vue personnel a été mon déménagement en début d’année. Bizarrement, je me suis senti poussé à précipiter les choses. Il fallait que j’enchaîne les visites dès janvier, et que j’organise le déménagement dès les vacances de février …

Comme je vous l’avais dit dans la mini série consacrée à l’évènement, c’est la première fois que m’occupe vraiment de tout, même si mes parents m’aident toujours. C’est extrêmement angoissant – ou peut-être juste pour moi ? Donc une bonne partie de mon énergie y est passée. Bon après, l’acclimatation a été très différente du précédent. J’avais mes meubles, mes affaires, une cuisine fonctionnelle (je n’ai pas passé deux mois à évoluer dans un espace rempli de cartons parce qu’aucun endroit où mettre les choses, avec un micro-ondes et une plaque de cuisson posés … par terre).

College Me en a fait, des crises de rires, à ce moment-là.

J’essaie toujours de m’approprier mon nouvel espace, surtout qu’il est très différent de mon appartement précédent. On en reparle dans une autre série d’articles prévue pour ce début d’année.

Il n’y aura pas de retour sur le confinement, j’en ai déjà parlé au cours de l’année 2020. Sachant que le deuxième de l’automne, je n’étais pas concerné, comme je suis prof et que donc le seul grand chamboulement a ce moment a été l’arrêt des cours de danse.

Encore un élément déjà abordé en 2020, ma découverte de la danse, via Youtube d’abord, puis une école très proche de chez moi. Ma prof avait mis en place des cours de zumba que j’ai pu tester en visio pendant plusieurs semaines. Et si c’est tuant (surtout les abdos pour la nuque, sachant que je n’ai pas de vrai tapis ^^,), ce n’est pas si désagréable et je les regrette un peu maintenant qu’ils aient été suspendus aussi (il y a pas mal de cours enfants, et ceux-là ont pu reprendre pour l’instant).

Enfin ça c’était avant. Ma pauvre prof de danse a publié un statut sur FB à vous briser le coeur, j’en suis déprimé pour elle. Apparemment ça s’est un peu arrangé, mais pour combien de temps ? ;'(

Je travaille depuis avril sur un nouveau projet, pour lequel je fais de nombreuses recherches et qui réoriente un peu ma vie, mais dont je n’ai pas envie de parler sur le blog. Je ne sais pas si ça va changer (c’est pour ça que vous avez des différences entre le nombre de livres dans les moissons et les couvertures effectivement présentées). Je n’ai pas forcément envie d’avoir trop de regards extérieurs sur la question.

Dans une optique différente, mais on va rester dans très peu d’explications, vous avez peut-être remarqué que depuis quelques mois les accords grammaticaux sont un peu différents sur le blog, que le point médian est utilisé quand il y a deux écritures possibles ou sonorités. Et sinon que le masculin prédomine pour les terminaisons muettes – ça, c’est de la flemme. C’est normal. Ce n’est pas une erreur. C’est un choix que je n’ai pas envie d’expliciter à l’heure actuelle. (Je suis désolé, je me fais l’effet d’être über impoli dans ces derniers paragraphes ^^,).

C’est juste que le français est une fichue langue trop genrée et que ça m’agace.

On va en rester là pour l’instant.


Dans mon bilan de 2019, je vous parlais aussi un peu alimentation. J’ai réintroduit les oeufs, j’essaie de faire davantage de tofu, mais il y a une certaine lassitude qui s’est installée dans les réflexions et la préparation des repas. J’ai essayé le cake salé, les pita, les sandwiches, maintenant le poke bowl que j’apprécie beaucoup. J’ai dû arrêter les salades au dîner parce qu’impression que mon estomac avait décidé de se battre en duel avec une autre partie de mon anatomie mais comme je suis une quiche en science je n’ai aucune idée de laquelle ça peut bien être. Ce suspense pour le bilan de 2021 ^^,

Pour la petite touche d’humour, une citation de l’an dernier :

Je suis in love depuis quelques temps maintenant des yaourts au lait de coco Andros (fruits et nature), que j’utilise beaucoup pour cuisiner. J’ai aussi testé leur production au lait d’amande et découvert que je détestais ça XD même le chocolat.

Il faut mentionner la mousse au chocolat au lait de coco d’Andros. Il faut.

Juste arrêter de la manger XD

Pour cette mousse je renonce forever aux liégeois XD

THE IRONY XD ils ont sorti des liégeois :p

Enfin ils ont aussi arrêté de les vendre dans mon supermarché. Je goûte beaucoup moins l’ironie du coup. (Ils ont l’air d’être revenus. Arrêtez de jouer avec mes nerfs, les gens, je ne rigole pas avec les liégeois !)


Je pensais que cet article était terminé. Et puis j’ai fait un retour sur les journaux intimes que j’ai remplis l’an dernier pour faire le point sur ce que j’y avais écrit, les leçons que je pouvais en tirer. L’introspection a été assez intense, notamment avec les réalisations suivantes :

-que perdre du poids quand j’étais plus jeune n’aurait servi à rien parce que je n’avais aucune confiance en moi ;

-que je m’appréciais plutôt maintenant ;

-que pour en arriver là, avec d’autres découvertes sur moi en chemin, il m’avait fallu 5 ans de vie indépendante, des ami·e·s au top, des collègues à l’écoute, une carrière que j’aime, lesdites découvertes et des gamins franchement trop familiers mais adorables ;

-que rusher pour tout finir parfaitement en fin d’année (été) au boulot n’était pas super sain ;

-que, accessoirement, me focaliser complètement sur le boulot n’était pas top non plus, même par périodes, et que ça m’arrive bien trop facilement ;

-travailler depuis 18 ans sur un roman que j’adore est juste incroyable ;

-que je ne me souciais juste pas de l’image que je pouvais renvoyer en allant à mon premier cours de danse, et accessoirement aux suivants.

Des objectifs :

-élargir mon univers (qui est quand même très souvent en mode bulle) ;

-être en meilleure santé ;

-le Life Action Plan (on en reparlera peut-être à l’occasion XD) ;

-développer ma créativité ;

-ne pas être trop ouvert dans ma manière d’être et davantage me protéger.

Parmi des souhaits et des espoirs :

-que j’aie continué à écrire dans un journal démarré en 2017 ;

-que j’aie une photographie des marronniers à côté de mon école primaire (ils n’y sont plus, c’est une histoire qui me brise le coeur, je ne sais pas si je vous la raconterai un jour) ;

-que je puisse me construire une nouvelle bulle en revenant au travail sans le CDI après le confinement (je saisis l’ironie après le premier objectif XD) ;

Les obstacles ne sont pas très fun, mais je vous en donne quelques-uns :

-me brûler la main sur un feu de cuisson (enfin, seulement le bout des doigts) ;

-prendre les choses trop à coeur ;

-être totalement incapable de fonctionner au mois d’août, même écrire ;

-pas mal liés au boulot sur lesquels je n’ai pas vraiment envie de m’étendre 😥

Des petits bonheurs :

-aucun vêtement de printemps et d’été n’est trop petit ! hell yeah ! ;

-pouvoir communiquer avec mon cousin qui était parti faire un tour en Asie et un peu partout ailleurs ces derniers temps ;

Move With Color pour les choré de danse ;

-Degrassi ;

-les 4ème qui connaissent le salut Vulcain ;

-de nouveaux projets littéraires démarrés ;

-écrire tous les jours ;

-le nouvel appartement est bieeeen plus frais que le précédent ;

-des professionnels de santé juste adorables ;

-avoir juste l’impression d’être complètement à ma place en classe de danse.

C’est assez long, mais je trouvais plutôt cool de partager ça avec vous 🙂


En fin d’article bilan perso, vous avez souvent eu droit à une petite phrase un peu générale, du genre : l’un dans l’autre c’était cool quand même.

Euh … 2020 a été une année ? Et elle est finie ?

Et de votre côté ? Comment s’est passé votre 2020 ?

Je vous dit à bientôt, j’ai un dernier bilan qui arrive (promis, après c’est le dernier, et on repart sur du contenu ordinaire aka plus rien avant 3 mois XD) !