Going on an Adventure

Imaginales 2024, en (plus que) demi-teinte

Affiche des Imaginales 2024

Les titres d’articles sur les Imaginales se suivent et se ressemblent, tout comme la déception avec laquelle j’en reviens, chaque fois un peu plus grande.

Cette année, j’ai restreint les Imaginales au samedi, parce que je n’aime pas le dimanche et zéro projet d’emmener les élèves (même si j’en ai quelques-uns à qui ça plairait beaucoup, donc on verra l’année prochaine).

Pour rire, juste pour rire, je vous mets un extrait de mon article d’il y a deux ans.

Le départ du samedi matin a apporté son lot de déception de la SNCF, encore incapable de gérer un trajet sans se louper. Là, en l’occurence, s’arrêter à dix minutes de Nancy, nous faire poireauter puis retourner à la case départ en espérant que le train suivant fonctionne. Oui oui il y a des raisons mais c’est systématique aussi donc ça me soûle.

Toujours avec ma copilote Tesra, on a encore été aux premières loges pour admirer le ballet ridicule de la SNCF, pour ne pas parler d’incompétence, foutage de gueule, etc. Cette année, alors que j’étais déjà dans le train et qu’elle me rejoignait, il a été supprimé ainsi que le suivant, et celui de deux heures plus tard n’était même pas assuré de circuler. Encore une fois blabla raisons. MAIS PUNAISE ENCORE UNE FOIS comme chaque année j’en arrive à un point je m’en fous mais tellement. Aucune fiabilité.

Oh et en mode fun ils décident de mettre un bus en place, qui se fait attendre. Et on nous apprend que ah bah bien sûr qu’il va s’arrêter à tous les arrêts. Il était environ dix heures et on nous dit 4h pour l’arrêt après Epinal … mais bien sûr. J’ai de très mauvais souvenirs du système de bus remplaçant le train, j’en ai pris un ou deux quand j’étais étudiant et non seulement il s’arrêtait dans tous les patelins y compris quand le train qu’il remplaçait ne le faisait pas, mais limite où les gens voulaient être déposés dans lesdits patelins. Autant vous dire que vous savez à quelle heure vous montez dedans, mais jamais quand vous arrivez. Et puis merci les sièges à peine assez larges pour se poser ><

Donc j’étais déjà d’excellente humeur en arrivant plus de deux heures après ce que j’avais prévu, sachant que je commençais déjà à avoir mal aux pieds (bah oui, quand j’ai de l’énergie je reste debout, surtout quand je ne sais pas que je vais me taper une attente de près de deux heures), et si la météo m’a gentiment annoncé mauvais temps et pluie donc j’étais en bottines … bah on est arrivé·e·s il faisait chaud. Bien sûr. V’là les conditions bien pourries pour bien démarrer.

Il y a eu quelques micro tours de bulle principale pour visualiser un peu la mise en place. Mais je crois que je n’ai jamais pu faire le tour tranquillement : du monde partout. Aux plus petites maisons d’édition le long des parois, au cercle principal au centre. Impossible parfois de voir les noms des auteurs·rices, sans parler des livres à découvrir.

Et ma liste, me direz-vous ? Les recherches ? Au volcan, les recherches. J’ai passé plus de quatre heures dessus pour m’entendre dire, au choix : « ah bah non hein MADAME il fallait commander sur le site avant pour qu’on ramène, ils sont trop vieux, ces livres » (Alter Real) ; « ah ben tiens on y a pas pensé » (Au diable vauvert). Ou pour tout simplement (Megära Nolhann) ne pas trouver le stand à l’extérieur. Car oui, les exposant·e·s augmentent chaque année en extérieur de bulle et changent systématiquement de place, et il n’y a pas de plan pour préciser où est qui. Juste une joyeuse impression de temps perdu. (Je sais, j’en ai déjà parlé dans l’article de moissons, mais ça me soûle toujours).

Parmi les points positifs, passer un peu de temps avec Snow et Tesra, toujours un plaisir. J’ai eu l’occasion de discuter avec des personnes des éditions Argyll pour leurs guides d’écriture et de comprendre un peu mieux le livre que j’avais détesté de la série (la féminisation systématique de tout dans le livre, apparemment l’auteur passait du masculin au féminin en VO, donc je peux comprendre la difficulté de traduction) et de me réjouir des prochaines parutions (Lionel Davoust y reviendra, ce qui est très cool).

Moins cool, mes orteils qui au bout de peut-être deux heures de plus, s’étaient comme recroquevillés dans mes idiotes de bottines à la manière de serres. J’ai fait le choix de rentrer parce qu’il y avait encore toute la montée vers la gare, le bus ridicule pour revenir chez moi (en mode lolilol il ne s’arrête plus à la gare quand vous partez de chez moi. Pour rentrer, oui, mais pas pour y venir … j’aurais dû faire une série d’articles sur mes déboires de bus depuis qu’ils ont commencé leurs travaux débiles, tiens).

Et un peu de tristesse et déception de ne reconnaître personne parmi les autres visiteurs·euses du festival. Mais bon, ça ne change pas trop, ça fait quelques années déjà. J’ai tout de même eu l’impression que Cindy van Wilder Zanetti (j’avais adoré ses Héritiers) m’avait reconnu, ce qui fait trop plaisir, et on a papoté quelques minutes.

Petite discussion sympathique en suivant Snow avec Lionel Davoust et Katia Lanero Zamora, et petite intermède où j’ai raconté à Auriane Velten le fou rire que j’ai eu quand des élèves ont raconté au collège en mode « haaan waaah ya After au CDI ! » ya quelques années … bah c’était pas le même After ! Et, sans surprise, elle avait d’autres anecdotes sur le même sujet.

Pour finir sur la note de frustration de la journée … je pensais bien rester jusqu’à 16h, 17h. Sauf que j’en suis arrivé au point ou j’avais vraiment du mal à marcher. Donc je me bouge pour rentrer plus tôt, sachant que je déteste le trajet entre le salon et la gare, à Epinal (Saint-Dié, ça marche tout seul, là, berk). On va passer les détails techniques (zéro prise de courant à la gare quand à Nancy ça pullule et que j’ai le ticket sur le téléphone ~ quand un employé a eu le culot de me dire qu’il fallait préserver sa batterie dans ces cas-là j’étais … « oui alors j’avais une batterie quasi pleine ce matin, et si j’avais pas dû attendre plus de deux heures un train, ça serait encore le cas ! » ~ des toilettes fidèles à leur réputation, quand je n’ai même pas voulu m’en approcher au festival puisque ça ne sert à rien non plus … un problème qui ne date pas d’hier aux Imaginales mais qui doit être un faux problème parce que rien n’est fait pour le résoudre) je suis arrivé chez moi en boitant. Mais furax. Parce que à part ces foutus pieds en compote, j’avais encore tellement d’énergie que j’aurais bien pu rester au moins deux heures, malgré la foule, malgré la chaleur, malgré la solitude quand les deux copilotes ont préféré rentrer tôt aussi.

Donc voilà, je suis rentré des Imaginales déçu et frustré. Certes pour plein d’éléments extérieurs au salon, d’autres qui lui sont propres. Et je n’ai pas spécialement envie d’y retourner. Vraiment peut-être en sortie pro comme certains élèves m’ont dit que ça les tenteraient. Mais pour moi, pas convaincu. Je préfère mille fois le FIG.

Et vous ? Vous y avez déjà fait escale ? Ca vous a plu ? Vous auriez d’autres salons à me recommander ? J’avais prévu le salon du livre à Metz (comme je l’avais vu sur des bucket lists internationales XD) mais trop peu d’auteurs·rices pour m’intéresser. On m’a déjà parlé de Colmar. J’aimerais Etrange-Grande mais pas sûr du trajet, et septembre est déjà lourd avec le Livre sur la Place … d’autres idées ?

Book Notes·Going on an Adventure

Petit plaisir de mai : planifier les Imaginales

Indéniablement, c’est un salon du livre qui me manque énormément. Je ne regrette pas de n’y être pas allé l’année dernière et je pensais devoir définitivement le rayer de mon planning. Et puis en mars, il y a eu cet article de Lionel Davoust, et on a eu envie de redonner la chance au lieu et aux gens qui l’organisent. (Bon après vraiment le site est toujours une déception … je ne vais pas commencer parce que j’en aurais trop à râler, mais entre les cases exposants avec parfois pas de nom quand elles se tournent en mode jeu télévisé, le site absent, qui ne correspond pas, qui ne fonctionne pas ; les auteurs·rices à la biographie très peu intéressante, bibliographie quasi inexistante, rien à voir avec le beau travail d’il y a quelques années … pas fan de la communication).

Affiche des Imaginales 2024

Si j’aime assez les couleurs et que le motif des papillons est un de mes préférés, je ne suis pas spécialement enthousiasmé par l’affiche (pas spécialement envie de l’avoir en carte ou marque-page).

Donc si tout va bien j’y ferai un saut le samedi 25 mai, je devrais y retrouver Snow et espérons-le embarquer Tesra ^^

Comme d’habitude, j’ai fait une petite liste d’auteurs·rices et des livres qui m’intéressaient. Il y a quelques suites, notamment avec les éditions Alter Real découvertes lors de mes dernières Imaginales en 2022. Ah, et vu que la partie biblio sur la partie auteurs·rices est tellement pauvre, j’ai fait les recherches du côté exposants. Pour les auteurs·rices présents sous la bulle, on fera comme d’habitude : des tours, et entre les tours, des recherches éventuelles durant les pauses.

J’avais beaucoup aimé les enquêtes de Perséphone (je l’ai commandé pour le boulot d’ailleurs). Si j’ai préféré Valtopolis aux Rues murmurent de Julie Bouchonville, j’ai tout de même envie de découvrir la suite. Et parmi leurs séries, ils en ont une sur une bibliothécaire et une bibliothèque magique, donc forcément, j’ai envie de tester ! Mais on verra bien si d’autres attirent mon attention.

Alors … j’ai détesté le deuxième tome et je ne l’ai pas terminé. Mais j’ai vraiment adoré celui que Lionel Davoust a écrit, et je suis très curieux de poursuivre cette série documentaire. Le joli violet, le quatrième, ne sera probablement pas sorti (Decitre l’annonce pour le 14 juin) mais j’avais envie de le montrer aussi ^^

Je n’ai pas l’impression d’avoir déjà vu Le Diable Vauvert en festival, donc je suis assez curieux. Celui-ci, sur la chasse aux sorcières, me tente bien.

La couverture est très frappante. Et le cadre a l’air très simple : une rencontre en été, entre une jeune femme et la famille de son compagnon (en mode mec parfait … ou pas ?), pour apparemment une ambiance très particulière.

Je suis faible, j’adore le thème des saisons et l’automne en particulier ^^, Ce premier tome consacré à l’automne a l’air d’être en local clos, un pavillon dont essaie de s’échapper l’héroïne.

L’image vient directement du site de l’autrice comme il n’est pas encore disponible … et je sais que je ne pourrai pas l’acheter aux Imaginales (mais je voulais le montrer aussi XD) puisque l’autrice, Maryline Weyl, ne le réceptionnera qu’en juin. Et, comme toutes ses oeuvres, il a l’ai tellement choupi cute !

J’aime beaucoup le selkie en tant que créature fantastique, pas l’impression de l’avoir beaucoup rencontré en fantasy urbaine jusqu’à présent. La couverture du volume simple est tellement jolie ; l’intégrale n’est pas moche, mais les tomes en différentes couleurs, j’aime bien … mais je ne sais pas s’ils sont encore dispos, sur le site de l’autrice, le deuxième et troisième ne le sont plus.

Et je reprendrai peut-être un peu de cozy mystery avec cette série, peut-être pour le côté libraire ^^, Pas sûr, encore, parce que les Templiers en tant que thème ne me tente absolument pas.

Parmi les autres exposants à checker, je pense aux éditions Goater (où La dernière Geste va être republié 💜), l’Armurerie de Guillaume, Sa fée rêvée et Samellia.

Et vous ? Est-ce que vous comptez venir ? Des choses prévues à voir, faire, acheter ? J’espère qu’on se croisera si vous y allez aussi !

Book Notes

Lectures d’août 2022

Beaucoup de choses différentes en août.

J’ai terminé mon dernier T_T Jean des Cars. C’est toujours aussi passionnant, bien écrit, et j’ai appris beaucoup de choses. Et tadaaam l’article est déjà rédigé 😀

J’ai retrouvé avec plaisir cette petite histoire de magie déjà lue il y a quelques années, sur une jeune fille issue d’une famille où chacun a un talent surnaturel sauf elle. Un jour, on lui demande de retrouver un object en pensant qu’il s’agit de sa soeur parfaite, Rowena, et elle accepte. Sans se douter que tout risquerait de changer.

J’ai relu ce livre sur les vêtements et leur symbolique (mon avis ici). Si les cas réels sont toujours intéressants et les gens attachants, j’ai eu du mal à le terminer. J’ai trouvé l’autrice assez agaçante sur la fin, à énoncer des règles que j’ai trouvées datées (genre éviter les VPL, je ne savais même pas que ça voulait dire Visible Panty Lines, et j’ai envie de te dire j’ai autre chose à fiche que de vérifier systématiquement si ça se voit, je trouve ça sexiste de s’attacher autant à ce détail limite pour humilier la personne).

Ma déception du mois. Il m’avait beaucoup tenté aux Imaginales, je m’attendais à un récit de fantastique léger avec des personnages queers. Et au final je n’ai pas du tout aimé le « niveau » de fantastique au ras des pâquerettes (comprenez : y’en a vraiment pas beaucoup) et la romance beaucoup plus présente dans la violence de cette société. Mon article est déjà prêt.

L’histoire se déroule dans l’institut Cherryton, un internat collège-lycée composé d’animaux séparés en deux catégories : les herbivores et les carnivores. La violence est interdite, spécialement pour les derniers de manger les premiers. Mais un alpaga, Tem, est assassiné au début du manga. Les doutes s’installent, les jeunes chuchotent, notamment sur le passage du loup de la couverture, Legoshi. C’est un lycéen très timide qui connaissait bien Tem, tous les deux faisaient partie du club de théâtre de l’école, comme Louis le cerf, un terminale très populaire en passe de devenir le nouveau Beastar, futur responsable de l’école appelé à de grandes choses dans le milieu professionnel également.

Le mystère est vraiment bien mené et j’ai beaucoup aimé suivre ces adolescents pas si différents. Le dessin est plutôt simple, peu de décors, mais très frappant. L’article est déjà tout prêt.

Lecture en cours :

Je relis ce beau petit livre sur l’histoire de la mode depuis le début du XXème siècle à nos jours. J’adore la tonne de photographies et toutes les explications.


Et vous, de belles lectures ces temps-ci ?

Book Notes

Lectures de mai à juillet 2022

Je reprends un peu la lecture depuis quelques mois, notamment avec des livres que je n’ai pas encore lus (alors que l’été est souvent synonyme de relectures).

J’avais démarré cette belle édition collector dans le train de retour des Imaginales. Avec quelques appréhensions suite à la première (article ici) dont je n’avais pas du tout aimé le texte, malgré un univers prometteur. Je n’ai pas du tout retrouvé ici cette impression de froideur dans la traduction, au contraire. J’ai beaucoup ri et apprécié le voyage, en retrouvant l’univers qui m’avait bien plu à la base. Et accessoirement dévoré ces plus de six cents pages en quelques jours. J’espère que Bookmark sortira la suite de la série en mode collector ❤

J’ai enchainé avec ce second livre acheté aux Imaginales, toujours chez Bookmark. Un jeune barman dublinois évite de se lier car il est capable de voir à l’aura des gens s’ils mentent. Un nouvel inspecteur de police arrive en ville et on lui confie une enquête sur des gens qui disparaissent une nuit mais n’en ont aucun souvenirs, et en résultent des conséquence désastreuses.

C’est une déception. Il y avait déjà le premier chapitre / l’introduction qui pour moi spoile complètement la révélation finale … Spoilers à surligner dans le paragraphe suivant.

Le Spoiler parce que WordPress ne veut pas juste changer la couleur d’un bout de paragraphe : oui nan mais quand tu as déjà lu des récits de fey, de Sidhe, de changelin … tu comprends de suite quoi ><.

Par la suite, la relation entre Niall (le barman) et Aeden (l’inspecteur) est bien construite mais je suis terriblement resté sur ma faim pour la partie magique qui ne va pas bien loin. J’ai longtemps attendu être contredit pour l’introduction mais non, donc dépité d’avoir deviné avant même le démarrage du récit. Un dernier petit spoiler pour la route.

Oh et puis j’ai toujours détesté commencer un roman par un accouchement ><

Voilà voilà … je ne sais pas si je lirai la suite.

J’ai envie de relire cette série manga depuis des années mais j’appréhendais beaucoup. Pas convaincu que ça ait bien vieilli. Et en fait plus que ça, je trouve l’histoire complexe à suivre, pas forcément exprès (j’ai encore le souvenir très vif et atroce de Magie intérieure de la même mangaka, pas loin d’être incompréhensible dans sa construction, le fait de passer du coq à l’âne, la mauvaise traduction). Pas mal de défauts que je retrouve ici. Et je n’ai pas cru aux personnages.

Un peu en réaction, j’ai repris cette série doudou. C’est un conte de fée toujours aussi choupi, avec le petit prince du royaume magique qui se retrouve par hasard dans notre monde et l’héroïne, Airi, le recueille jusqu’à ce qu’il puisse rentrer chez lui. Dommage que ce soit si court ❤

Relecture d’un mémoire plein d’humour sur un auteur de documentaires qui me font beaucoup rire.

J’ai beaucoup aimé découvrir ces cent pionnières, dont pour beaucoup je n’avais jamais entendu parler. On fait le tour du monde dans beaucoup de domaines (les sciences, les arts, la politiques, l’armée, les sports, les inventions, …) avec ces très jolies illustrations et beaucoup d’humour en prime.

Perséphone travaille dans une entreprise d’organisation de mariages avec sa tante. Lorsqu’on lui propose de visiter un domaine de style château pour le louer, elle saute sur l’occasion. Sans se douter qu’il n’y a ni réseau, ni wifi, des gens intensément malpolis et un meurtrier sur place. J’ai beaucoup apprécié l’humour de l’autrice et le fort caractère de Perséphone. L’aspect cosy mystery est bien rempli et la chute donne envie de poursuivre la série.

Lecture en cours :

C’est un Jean des Cars. C’est toujours terriblement chouette à lire. Et je connais très peu d’histoires de favorites, donc c’est un excellent moment de lecture en cours.


Petit bilan pour trois mois de lecture mais j’aime beaucoup sa diversité.

Et vous, de belles lectures ces temps-ci ?

On My Shelves

Moisson ! [Mai 2022, Imaginales]

En vrai, j’étais pratiquement à jour pour ce billet. J’ai commencé à le rédiger en rentrant, peut-être même déjà le dimanche, mais entre la fin d’année aussi désagréable que d’habitude, les polémiques des Imaginales (même encore mi juillet), le manque d’inspiration … voilà voilà.

J’avais déjà repéré les livres de Maryline Weyl au fil des années sur le salon et son style graphique tout choupi et adorable. On le retrouve dans ce bel oracle, que j’ai associé d’un tapis de tarot dont j’adore le toucher et la couleur.

J’ai beaucoup flâné sur le stand Bookmark, notamment pour leur côté fantasy urbaine. J’y ai retrouvé la série Kate Daniels (même si je ne l’avais pas du tout aimée à ma lecture du tome 1, puis du tome 2) et son univers de changeformes et autres créatures fantastiques pour un joli pavé collector aux illustrations couleurs, un bel objet dont je vous reparlerai parce que déjà terminé (je l’ai dévoré en une semaine environ, la nouvelle traduction est vraiment meilleure). J’espère juste que les tomes suivants seront republiés dans ce beau packaging.

Entre deux mondes est une autre série de fantasy urbaine, qui se déroule cette fois à Dublin. Deux éléments que j’adore. L’accent boy’s love ne me posait pas trop de problème et j’étais très intéressé par l’élément principal du livre : le héros, Niall, est capable de percevoir les mensonges des gens à leur changement d’aura. Oui, mais. Je vous en reparle, mais je reste déçu de cette lecture.

J’avais lu et énormément aimé Comment écrire de la fiction ? Rêver, construire, terminer ses histoires de Lionel Davoust l’été dernier, j’ai adoré pouvoir en parler avec lui en dédicace cette année (et d’outils d’écriture, et du plantage final de MacFly en février … où j’ai eu la chance de transférer quelques instants avant la fin des haricots le fichier sur lequel je travaillais pour le roman à Zatoun) …

Les éditions Argyll ont fait de ce documentaire le début d’une série avec un nouveau tome, Devenir artisan de ses histoires, qui est un des premiers livres à avoir atterri sur ma liste de cette année. L’objet est toujours aussi beau et agréable.

Le paradoxe entre ces deux thèmes (écologie et technologie) me paraît très intéressant en steampunk, c’est une association que je n’ai pas encore rencontrée.

Je n’avais pas encore le dernier tome de la trilogie de Bestie Mely, c’est chose faite.

J’adore la Belle Epoque, donc ce recueil aux éditions Luciférines me paraissait un ajout logique à ma liste. D’autant plus lorsque les gens de la maison d’édition m’ont expliqué qu’il n’y avait pas que des nouvelles mais aussi des parties documentaires pour expliquer certains éléments et leur importance dans cette période historique.

Achat un peu poussé par Snow qui m’a fait découvrir l’univers musical de l’autrice.

L’un donne vraiment l’impression de s’être perdu XD J’ai beaucoup aimé le stand Alter Real, à côté de Bookmark. Le premier est un policier, un cozy mystery avec beaucoup d’humour (les jeux de mots m’ont beaucoup parlé), les deux suivants de la fantasy urbaine.

Une fois encore, le stand Actu SF m’a happé au premier tour, ou presque. Le premier est un documentaire sur la science-fiction, le second un recueil de nouvelles.

Un peu d’imagination historique (1940) pour le premier, dont j’aime beaucoup la charme de la couverture et un documentaire sur Ursula K. Le Guin (celui rédigé par Gérard Klein m’avait passionné).

La nouvelle édition d’Un éclat de givre et d’Un reflet de lune est magnifique. J’adore les couleurs.

J’ai aussi eu un recueil de nouvelles mais je n’ai pas le livre sous la main et j’ai complètement oublié son titre ^^,

Et vous ? Des achats pour vous dernièrement ?

Going on an Adventure

Imaginales 2022, en demi-teinte

Affiche des Imaginales 2022

Finalement, je suis allé pendant trois jours aux Imaginales cette année : le jeudi, en mode scolaire, et le samedi et dimanche.

Le jeudi a été un peu une course. Surveiller les cyclones, essayer de les motiver (comme ils ne sont pas lecteurs pour la grande majorité). Ils ont assez apprécié. J’ai juste été un peu déçu du tout petit nombre d’auteurs et autrices dans la bulle principale. Ca fait tellement longtemps que je n’y ai pas été le jeudi que je l’avais oublié.

J’ai d’abord pensé que c’était en lien avec les remise des Prix Imaginales. Puis la coupure déjeuner. Et en début d’après-midi … bon, il y a juste très peu de monde ce jour-là, ce qui est dommage pour l’expérience. Tant pis.

Le départ du samedi matin a apporté son lot de déception de la SNCF, encore incapable de gérer un trajet sans se louper. Là, en l’occurence, s’arrêter à dix minutes de Nancy, nous faire poireauter puis retourner à la case départ en espérant que le train suivant fonctionne. Oui oui il y a des raisons mais c’est systématique aussi donc ça me soûle.

J’ai retrouvé notamment Tesra sur ce trajet, puis une copine de la danse et Snow. Quelques autres blogueurs·euses croisé·e·s mais pas tant que ça. Ca m’a rendu un peu triste. Lors des dernières éditions, auteurs·rices comme blogueurs·euses, je reconnaissais plein de visages connus dans la foule. Là, pratiquement personne.

J’ai découvert les éditions Bookmark et Alter Real dont les tentes étaient voisines. Fantasy urbaine pour les deux, sans surprise, et j’ai eu très envie d’acheter plusieurs livres. Ce qui, encore une fois, ne m’était plus arrivé depuis des années en fiction.

J’ai beaucoup aimé échanger avec Lionel Davoust sur son livre que j’ai lu l’an dernier, ses conseils d’écriture. L’artiste de Saféerêvée a aussi été une interlocutrice très chouette.

Mention spéciale aux quelques minutes où Zatoun a été visible aux autres, preuve étant bien que je ne l’avais pas inventée.

Il y a bien eu quelques achats, prévus et impulsifs, je vous en reparle dans un billet de moisson. Un jour. June gloom, toussa, toussa.

Et vous ? Vous y avez fait escale ? Ca vous a plu ?