Book Notes

Les femmes qui lisent sont dangereuses

Les femmes et la lecture dans l’art occidental « Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l’aube du christianisme jusqu’à aujourd’hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d’interdits, d’appropriations, de réincorporations. « 

Pour cette lecture vintage, on remonte à 2018. Mais pas vraiment avec plaisir.

Honnêtement, je ne sais pas ce que j’attendais. Quelques oeuvres d’art avec des commentaires légers, pour rester plongés dans lesdites oeuvres.

Pas à une introduction de plus de vingt-cinq pages intitulée Sextuelle qui se lance dans toute une métaphore filée de la lecture, des femmes et du sexe. (« Car la femme qui lit est une insatiable sexuelle. Au lieu de lire, elle ferait mieux de frotter le parquet de son appartement tous les matins, de s’injecter des lotions calmantes dans le vagin(…) » …).

Passionnant.

Même si certaines des oeuvres présentées ensuite m’ont plu, je reste sur cette première impression chiante et hors de propos.

J’ai apprécié découvrir le travail de Julia Margaret Cameron avec une photo d’Alice Liddell, le modèle d’Alice au pays des merveillesLa Grammaire magique de Jessie Marion King m’a donné à voir un autre versant de l’Art nouveau.

Mais le début m’a tellement plombé que je regrette presque de m’être accroché et de ne pas avoir refermé le livre dès le début de cette intro ridicule. Le pire, c’est qu’il y a des éléments intéressants d’histoire de la lecture, mais cette focalisation sur le sexe est trop agaçante pour donner envie de continuer.

Franchement, je n’arrive pas à croire qu’un livre ayant pour thème principal la lecture ait pu se barrer aussi loin dès l’introduction. Vous l’avez lu ? Il vous a plu ?

Chuchoter aux quatre vents

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